Argumentation Cachée Apologue

les autorités religieuses de la Sorbonne pour obscénité, en réalité pour les idées religieuses qu’il véhicule, proches de celles de la Réforme. Dans le «  Prologue » dont on étudie ici un extrait, Rabelais fait l’éloge du philosophe Socrate qui cache «  son divin savoir » derrière sa laideur physique et son rire. Il s’agit d’un détour pour ouvrir une réflexion sur le sens du rire dans son œuvre. Pbl => Comment RABELAIS livre dans ce prologue un mode d’emploi pour la lecture de son livre ?

fables, précédés d’une préface, où il explique qu’il souhaite « Plaire & Instruire » en même temps ». « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes ». Problématique : Derrière une fable très simple se cache plusieurs niveaux d’interprétation ou Pourquoi peut-on parler d’un apologue ? I) Un récit simple et dramatique. 1. La simplicité du récit. a) La longueur. * 29 vers, récit très rapide b) La construction. * Morale explicite, séparée, et donnée d’emblée * Structure :

travers une argumentation ? Nous allons commencer par voir que beaucoup de fictions cachent une argumentation très efficace, puis que l'argumentation a un effet sur le lecteur important. Tout d'abord, la fiction laisse une grande liberté pour l'écrivain pour varier les genres de la fiction pour argumenter, plus particulièrement l'apologue qui, à travers une histoire merveilleuse et mouvementé, se cache un message. Philippe Claudel dans le Rapport de Bordeck nous expose un apologue sur les animaux :

«  Le Pâtre et le Lion – Le Lion et le Chasseur » qui est la Fable 1 du Livre VI de La Fontaine, Les Châtiments de Victor Hugo et un extrait du chapitre 3 de Candide écrit par Voltaire. Nous étudierons l'efficacité d'utiliser une argumentation directe ou une argumentation indirecte pour convaincre. C'est pourquoi nous verrons en premier lieu l'efficacité d'argumenter directement pour convaincre, puis dans un second temps de l'intérêt de convaincre par le biais d'une histoire. L'argumentation directe

exprime le fait que la violence prend le dessus sur la réponse. II. La lecture analytique 1. Introduction a. La contextualisation : Comme deux auteurs avant lui, le Grec Esope et le Latin Phèdre, Jean de La Fontaine fut l’auteur de ces apologues aux récits divertissants, aux êtres de caractères et à la portée didactique. Au XVIIe siècle cet auteur, un temps protégé de Louis XIV, rassembla des fables dans deux recueil publiés en 1668, en 1678 et réunis en 1693. Versifiées, adaptés des auteurs

au devoir et a pour but le bien ») ? En plus d’inviter à une lecture globale du corpus, ces questions mettent précisément l’élève en garde contre une lecture simpliste des fables : en l’amenant à s’apercevoir que la prétendue morale des fables cache souvent une sévère critique de la société, elles préparent un des arguments majeurs attendus dans la dissertation, et doivent éviter que les analyses du commentaire sombrent dans la superficialité ou le contresens. De plus, l’écriture d’invention exige

forme présente des limites. Toutes les définitions de l’apologue s’accorde sur un point : l’enjeu invariable de l’apologue est de délivrer une morale. En effet, l’auteur de l’apologue peut tout d’abord donner une leçon de vie à ses lecteurs, cachée (ou non) sous un récit fictif. Il faut savoir que Voltaire n'est pas le premier à penser à cette forme de récit, puisqu’on retrouve une forme d’apologue, la parabole, dans le livre le plus lu de tous les temps : la Bible. L’une des plus connues, la

| | | | |• ( À la fin apologue, une morale est à tirer, mais ici, pas de ton moraliste!! ==> lecture est dc fluide et agréable. | | |•Hétérométrie : change le rythme qui devient imprévisible

mais aussi, en filigrane, sur ceux de La Fontaine. La mise en valeur par l’apposition du groupe adverbial «  bien ou mal  » donne à l’écriture une dimension moralisante qui lie ainsi la forme au contenu, la morale au récit dans le cadre d’une argumentation indirecte. Ce vers est aussi teinté d’ironie, dans le sens où l’énonciateur («  je  ») semble ne pas prendre part au jugement esthétique qu’il défend depuis le début de la fable (emploi du semi auxiliaire «  laisser  »). L’ironie, langage double

Convaincre, persuader, délibérer sont trois modes d’argumentation. Il vous faudra d’abord les définir, c’est-à-dire les distinguer les uns des autres, puis voir en quoi ils peuvent se compléter pour une argumentation efficace. l Enfin, on vous demande aussi d’agir par vous-même : savoir apprécier une argumentation afin d’y trouver votre propre place. Le but de cet objet d’étude est donc double : comprendre et faire ! 95 Les bases de l’argumentation On ne parle pas toujours directement. Certains vont