Argumentation La Cigale

les formes d’argumentations directes peuvent s’avérer complexes et ennuyeuses. Enfin, nous montrerons que celles-ci ne sont pas toujours si ennuyeuses que La Fontaine l’affirme. I. La fable et le conte, apologues, argumentations indirectes apportent une morale sans ennui 1. HUMOUR ET PLAISIR ← Les 2 coqs , la Fontaine : ← Candide chap VI, Voltaire : ← « La dent d’or », Histoires des oracle, Fontenelle : 2. VERITE DE LA VIE ET

accrédité l’hypothèse de sa conversion a une foi rigoureuse, et à confirmé l’irrémédiable tension que traduit son œuvre entre sa pensé épicurienne du plaisir et son souci du salut. II- Son œuvre Les fables sont des récits courts qui utilisent des argumentations indirecte, elles ont un but, instruire le lecteur par le lien d'une morale qui donne des conseils et des avertissements. Pour transmettre cette leçon, le fabuliste doit réussir à plaire au lecteur. J. De La Fontaine, a écrit trois recueils de

beau rôle, c’est le choix de l’amour propre, c’est un choix très naturel. » Ainsi, grâce à un raisonnement en 3 temps, il critique les fables de La Fontaine et les enseignements qu’elles donnent aux enfants. De plus, Rousseau renforce son argumentation en apostrophant le lecteur ; « Suivez (l.1) ; vous (l.1) ; vous croyez (l.6) […] » ainsi qu’en s’impliquant personnellement dans le texte ; « je n’oublierai jamais avoir vu beaucoup […] ». Enfin, Rousseau illustre ces propos par des énumérations

dissimulée dans l’ironie et la fable n’énonce généralement rien directement, sauf aux rares exceptions où la morale est plus explicite. Et le fait que l’essai est directe lui permet d’énoncer ses idées et donc il n’a pas cet obstacle lors de son argumentation, d’éviter d’énoncer les situations et institutions visées ce qui rend la compréhension plus difficile et exigeante dans le cas d’argumentation indirecte, il peut développer ses idées autant qu’il veut. Ainsi il peut donner une image réelle, concrète

l’imprudence, l’avarice… Que le lecteur lui-même est susceptible d’avoir. Dans l’antiquité, lorsqu’un orateur tentait de capter l’attention d’un public distrait, mais en vain, il parvenait à se faire écouter en incluant une histoire dans son argumentation. C’est ce que fait La Fontaine dans Le Pouvoir des Fable. On peut donc convaincre par une histoire, car celle-ci est amusante et capte l’attention des lecteurs et auditeurs. L’auteur de ces apologues met aussi en évidence certains attributs

un malheureux homme du peuple. Avec ce procédé, le lecteur participe à la découverte du sens caché du récit. Derrière les animaux et le fantastique se dissimule une vérité mais surtout une critique des hommes et de leur société. Masquer son argumentation avec le récit peut permettre à l'auteur d'exprimer sa critique plus librement sans le poids de l’oppression politique. Voltaire par exemple, fait clairement passer sa vision anticléricale dans Candide lors d'un « Auto-da-fé » durant les tremblements

auteurs usent de l’ironie et de l’allusion : certains lecteurs auront du mal à décrypter le message subtil et feront même des contresens. - Rousseau, encore, reprochait aux fables leur morale ambiguë, pas si morale au fond. Prenant l’exemple de La Cigale et la Fourmi, il déplorait que ce récit encourage l’enfant à être « avare et dur » et en plus, en prenant plaisir « à railler dans ses refus » de charité. Il conclut en disant que « au lieu de se corriger sur la dupe, il ne se formera pas sur le fripon

souvent un discours ou commentaire sur son propre discours qu’il est en train de tenir. Par exemple : Livre V, fable I (page 153) : il parle dans cette fable de ses propres fables, comme de la grenouille et du bœuf, ou encore de la fourmi et de la cigale. Il fait un commentaire sur sa manière d’écrire les fables, il a l’idée d’animer la morale qu’il propose – comme une dissertation critique. Éléments d’analyse L’espace et la rencontre des personnages Les fables montrent une vision assez sombre

ne peuvent faire entendre leur voix. 2. Trois textes du corpus sont des apologues, c'est-à-dire des récits porteurs d'un enseignement ou d'une morale. Seul l'article « Autorité politique », rédigé par Diderot dans l'Encyclopédie, développe une argumentation directe : le locuteur, assimilable à Diderot lui-même, déploie, sous la forme d'un discours au présent de vérité générale, ses idées sur le thème annoncé par le titre, sans passer par le détour de la fiction. Contrairement au conte et aux deux

raisons qui contribue à expliquer cet aspect enfantin est que le premier recueil de Fables de Jean de la Fontaine a été dédié à un enfant de sept ans, le fils de Louis XIV. Par ailleurs, on a tous tendance à considérer que les genres sérieux en argumentation ne sont pas la fable, mais l’essai, le discours, qui sont directs et ne passent pas par le détour d’une petite histoire. Dans les Essais, Montaigne se met en scène lui-même ou des philosophes, qui sont la sagesse incarnée, pour résoudre la question