Arrêt Chronopost

Commentaire d'arrêt: Cour de cassation, chambre commerciale 29 juin 2010 Dans un arrêt du 29 juin 2010, la chambre commerciale de la Cour de cassation s’est prononcée sur le régime des clauses limitatives de responsabilité et sur la notion d’obligation essentielle. Une société voulait déployer sur ses différents sites un logiciel professionnel. Elle a fait appel à un fournisseur et a conclu avec ce dernier des contrats de maintenance, de formation et de licences. Ensuite, un contrat de mise en

droit commun, à même de faciliter le respect de l'idée de justice contractuelle. 8 - Pour parvenir à ce double objectif, Cass. com. (arrêt de cassation), dit Chronopost, en date du 22 oct. 1996, a affirmé que « Attendu qu'en statuant ainsi, alors que spécialiste du transport rapide garantissant la fiabilité et la célérité de son service, la société Chronopost s'était engagée à livrer les plis de la société Banchereau dans un délai déterminé et que, en raison du manquement à cette obligation essentielle

COMMENTAIRE D’ARRÊT : Arrêt Mécasonic (CassCOMMENTAIRE D’ARRÊT : Arrêt Mécasonic (Cass. com, 23 oct 2012, n°11-23.376) : Dans un arrêt du 23 octobre 2012, la chambre commerciale de la Cour de cassation s’est prononcé sur la validité de conventions de « management fees » (=Frais de gestion d'une société de portefeuille) conclues par les sociétés. Une société a conclu avec une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée, à une convention de prestation de services dans laquelle est précisé que

mouvement s'est confirmé avec l'arrêt Chronopost (Cass. com., 22 oct. 1996). Dans cet arrêt, la Cour de cassation a considéré qu'en limitant à une somme forfaitaire l'indemnisation due par Chronopost en cas d'inexécution de son obligation de rapidité et de fiabilité de l'acheminement, le contrat prive de cause l'engagement de l'expéditeur. La Cour de cassation a, de nouveau, adopté une conception subjective de la cause dans l'arrêt du 3 juillet 1996. Dans ces arrêts, la Cour de cassation abandonne la

l’engagement * Dans l’objet on s’interroge sur le quid debetur – quoi ? c’est la prestation Notion complexe, obscure, conceptuelle : La notion de cause à toujours fait des discussions avec divergences entre les causalistes et les anti-causalistes. Les arrêts récents ont fait pas mal ressortir ce débat. 1. La conception classique de la cause : Distinction entre : i. Cause de l’obligation = cause objective / abstraite/ proche Fonction d’intérêt particulier 1131 : Permet de vérifier l’existence

sécurité dans les transports. => rééquilibrage le contrôle de la cause : subjectivisation, arrêt Chronopost, arrêt Vidéo Color. [exécution] faute lourde : elle a pour effet d’empêcher le débiteur de se prévaloir d’une clause limitative de responsabilité, sur le fondement de la sanction du dol, qu’on a étendu à la faute lourde. Faute lourde équipollente au dol. Lésion L’imprévision : refus, Canal de Craponne, mais…arrêt du 10 juin 2010. Huard, 1992 (contrôle de l’équilibre sur le fondement de la bonne foi)

L'intérêt de cet arrêt sur ce point est de nous éclairer sur la notion de manquement à une obligation essentielle. Il fournit en effet des critères plus précis (au point que la Cour de cassation semble statuer comme un troisième degré de juridiction, par la précision des détails factuels de l'affaire dans lesquels elle entre) que celui de l'arrêt Chronopost (un tel manquement suppose, selon cette jurisprudence, un résultat - le retard dans la livraison, voire même la perte de l'objet transporté [V

qu’il vous faut ici commenter, reprenons cette démarche : Sélection des faits   : La société F. a conclu plusieurs contrats de licences, de maintenance et de formation avec la société O. Des difficultés d’exécution interviennent et la société F. arrête de payer ses redevances. La société O assigne en paiement la société F qui se retourne contre elle et agit en nullité et en résolution des contrats. Qualification des faits : Deux sociétés concluent divers contrats d’entreprise. L’une d’entre elles

TD Droit civil Fiche 1: 7 février 2006, 1er Civ Arrêt Afonso, 2006. => + Les conditions: 1- contrat 2- inexécution du contrat => Responsabilité engagée. Les faits : en Aout 2002 mr x dépose une pellicule à une borne d'un magasin monoprix. Acheminé chez kodak pour le traitement. Au retour la pochette qui contenait ces photos sont perdues. La pochette est retrouvée le 30 septembre 2002. cependant son projet photo dans un cadre universitaire est tombé a l'eau. L'affaire est alors portée

Aubert. - Document n° 2 : Cass. com., 22 oct. 1996, Chronopost : Bull. IV, n° 261 ; D. 1997. 121, note A. Sériaux, somm. com. 75, obs. Ph. Delebecque, chr. 145 par C. Larroumet ; D. aff. 1997. 235, chr. Ph. Delebecque ; JCP 1997. II. 22881, note D. Cohen, I. 4002, n° 1, obs. M. Fabre-Magnan, 4025, n° 177, obs. G. Viney ; CCC 1997, comm. n° 24, obs. L. Leveneur ; Defrénois 1997. 333, obs. D. Mazeaud ; RTD civ. 1997. 418, obs. J. Mestre ; Grands arrêts, t. 2, n° 157. - Document n° 3 : Cass. 1re civ.