Arthur Schopenhauer

contraire, nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons. » disait Spinoza. Schopenhauer développe une théorie sur le désir vaniteux qui nous pousse à faire des « bêtises ». Selon lui, toute la réalité qui nous entoure est traversée par une force que l’on appelle le vouloir-vivre. C’est une force aveugle habitant les humains, qui nous pousse, à travers nos désirs, à vivre. Schopenhauer pense justement que cette force est absurde et nous pousse à mal agir, il faut donc la faire taire

est établie avec une personne, on quitte ce « vêtement » qu’on endosse en public, et on montre la véritable facette de notre personnalité. Politesse publique n’est donc qu’une façade. B. Une façon d’atténuer voire de nier la réalité Selon Schopenhauer : « La politesse repose sur une convention tacite de ne pas remarquer les uns chez les autres la misère morale et intellectuelle de la condition humaine, et de ne pas se la reprocher mutuellement ». il s’agit de ne pas provoquer le conflit en

conséquences malheureuses qui devraient freiner ce désir chez l’homme. De plus le désir est impossible à satisfaire ; Le désir de l’impossible l’est donc d’autant plus. En effet même si on parvient à le satisfaire, il renaitra aussitôt car comme le dit SCHOPENHAUER : « Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir » C’est dire qu’il n’y a rien qui puisse satisfaire pleinement le désir au point de nous faire cesser de désirer. Par conséquent, le désir est insatiable si bien que l’on désir toujours

notion d’engagement * Reconnaître en toute personne l’humanité qui est en elle = notion de respect et dignité Code de Nuremberg de 1947 http://www.frsq.gouv.qc.ca/fr/ethique/pdfs_ethique/nuremberg_f.pdf Face à la conception rationnelle, Schopenhauer place la considération de la sensibilité avant celle des jugements = pitié, compassion, participation immédiate aux douleurs d’autrui, fondement de la philanthropie (amour du prochain) distance professionnelle à préserver Ethique et activité

ait un certain lien entre désir et bonheur. Être heureux est ce satisfaire tous ses désirs ? L'opinion général répondrait immédiatement que bien évidemment le bonheur est accessible à travers la réalisation des désirs. Des philosophes tels que Schopenhauer ou Épicure soutiennent cette idée avec cependant certaines nuances. En effet la réalisation de tous le désirs n'est pas forcément le chemin qui mène au bonheur. Si ce n'est la satisfaction des désirs, qu'est ce qui nous mène alors au bonheur ?

jouit sans désirer autre chose au-delà. En ce sens, la définition même du bonheur est celle d'une absence de désir. C'est en ce sens que va Schopenhauer lorsqu'il prône une morale ascétique. Qu'en est-il ?   II - Schopenhauer et la morale ascétique Selon Schopenhauer, le monde dans son ensemble est soumis à une pulsion unique. Cette pulsion, Schopenhauer l'appelle volonté, mais elle ressemble étrangement à la vie elle-même. En effet, ses caractères principaux sont d'ordre sexuel, c'est-à-dire

a parfois envie de se procurer. On désire lorsque nos besoins naturels ne nous satisfont pas. Lorsque l’on désire, nous avons conscience de ce besoin ; il nous permet de nous affirmer en tant que personne. Il est naturel de désirer, mais selon Schopenhauer, il faut supprimer toute forme de désir afin de se contente du minimum et de ne pas être attiré par la culture, qui favorise le désir. On peut avoir besoin de ce qu’on ne désire pas et on peut désirer ce dont on n’a pas besoin. Il est nécessaire

que nous éprouvons paraît bien minime par rapport à l'intensité du désir qui nous animait. Loin de nous procurer le bonheur, la satisfaction de nos désirs ressemble ainsi davantage à une forme de déception. C'est à ce phénomène que s'intéresse Schopenhauer dans ce texte extrait du Monde comme volonté et comme représentation. Il y explique en effet que nous n'accédons à la satisfaction et à la jouissance qu'indirectement et en réalité négativement, comme annulation de la privation et de la souffrance

vivre, voire bien vivre? Selon Schopenhauer, la satisfaction intégrale de nos désirs conduit à un ennui et à la souffrance, non à un état de plénitude ou de tranquillité. Ainsi, le bonheur est introuvable car l'homme vit toujours entre le désir et l'ennui. Il faudra donc, selon lui, la « négation du vouloir-vivre » chez l'homme, c'est à dire une négation de la volonté. Ce n'est pas une négation de la vie mais de la volonté. Ce serait la solution de Schopenhauer. Nietzsche lui, semble être le

et moi-même. - Société : la société est un ensemble d’individus structuré par des liens de dépendance réciproque ( le travail), mais aussi un ensemble dans lequel s’insère la vie de tout homme avec ses occupations, ses désirs, ses actes. - Schopenhauer : prend l’exemple des porcs-épics pour illustrer notre société : je cite «  la distance moyenne qu’ils finissent par découvrir et à laquelle la vie en commun devient possible, c’est la politesse et les belles manières ». - Spinoza : «  il