Arthur Schopenhauer

pouvons ensuite les assumer rétrospectivement : l'identification au moi passé repose sur l'identification au moi futur j'assume mon acte car je l'ai accompli en connaissance de cause). Toutefois les animaux sont des êtres sensibles, ils souffrent. (Schopenhauer est le premier philosophe à avoir véritablement reconnu cela.) Par conséquent nous avons certains devoirs envers eux. Dire ce qu'est l'homme, ce n'est pas seulement le distinguer de l'animal : c'est aussi le distinguer de la machine, de l'ordinateur

que de l'insatisfaction : Schopenhauer Or si être heureux dépend de la satisfaction d'un désir et du plaisir ressenti, il est alors forcément lié à un manque, et donc à la souffrance. En voulant toujours satisfaire plus de désir, on se retrouve alors prisonnier dans un cercle d'insatisfaction permanent. La satisfaction de celui-ci ne fait alors que cesser cette souffrance et n'apporte rien de plus que ce qu'on avait avant d'avoir ce désir, comme le montre Schopenhauer. La satisfaction est selon

inaccessible. B. Le désir est un manque Le désir est l’expression d’un manque puisque nous désirons ce que nous n’avons pas. Schopenhauer dans son œuvre Le monde comme volonté et comme représentation montre bien le lien du désir au besoin et au manque. En effet, le désir se fait passer pour un besoin qui est nécessaire, vital alors qu’il ne l’est pas. Ainsi Schopenhauer pense que le fait de désirer est toujours engendré par le manque qui est identifié immédiatement à la souffrance. La plénitude

de notre désir , semblable s au tonneau des Danaïdes , un nouveau désir, c’est - à - dire un nouveau manque, prend la place du précédent. Ainsi, il n ’ y a jamais d ’ authentique satisfaction. C ’ est pourquoi, comme le dira Schopenhauer un peu plus bas, « l ’ inquiétude » , c’est - à - dire l ’ agitation « d ’ une volonté toujours exigeante ( ... ) emplit et trouble sans c esse la conscience »

de l'existence semble bien être l'apanage des hommes, au point que le qualificatif de "mortel" vient, dans les anciens récits, désigner sans équivoque les humains. Mais pourquoi seuls les êtres humains s'interrogent ainsi sur leur existence? Schopenhauer répond à cette question en considérant l homme comme un être profondément métaphysique, s'étonnant devant le monde et aspirant à l'absolu. Les autres êtres de la nature, selon lui, ne se posent pas la question de l'existence car ils ne sont pas

la haute idée qu’on se fait de la femme ont ainsi, à quelques exceptions près encore, été soumis à un examen auquel ils n’ont pas résisté. Il y a peu d’espoir sans doute de pouvoir véritablement entrer en discussion sur ce terrain. Le destin de Schopenhauer laisse songeur à cet égard, lui dont l’opinion au sujet des femmes ne cesse aujourd’hui encore d’être rapportée au fait qu’une jeune fille vénitienne qu’il fréquentait le quitta pour le plus séduisant Byron : comme si c’était celui qui a eu peu

traversée par la douleur et la misère. C’est pourquoi la naissance de la philosophie selon Schopenhauer ne peut se comprendre qu’en rapport avec le caractère énigmatique du monde et de l’existence. La phase de discussion : Il faut montrer que Schopenhauer voit en l’homme un être profondément métaphysique : « l’homme est un animal métaphysique ». Cependant il ne serait pas mal de souligner qu’avant Schopenhauer, Platon et Aristote avaient affirmé la meme chose dans l’Antiquité. (cf. Pour Platon – Le

menaçant. III – Interprétation du tableau - le sens de l’œuvre (quel est le message du peintre et comment parvient-il à le délivrer ? Que veut-il montrer ? Critique, dénonciation, symbole…) : Proche par sa culture de la philosophie de Schopenhauer et surtout  de Nietzsche dont le pessimisme radical l’a fortement influencé, Edvard Munch entreprend une série de tableaux dans lesquels rôde le thème omniprésent de la mort. Sa conception de l’humanité est d’un pessimisme effrayant. Munch s’acharne

LE BONHEUR 1) LE PESSIMISTE : J’ai lu Epicure, Epictète, Pascal, Schopenhauer et même Sade, et j’ai cru comprendre que tout le bonheur de l’homme était dans le repos de l’esprit et du corps… Pour être enfin heureux, il faut s’anéantir en Dieu ou dans la Nature, devenir entièrement passif, disparaître. « Requiescat in pace », qu’il repose en paix ! – L’OPTIMISTE : Vous allez un peu vite. Le repos n’a de sens que par rapport à quelque activité et il n’a de saveur qu’après quelque effort. J’ai

« il y a une fois pour toutes de choses que je ne veux pas savoir »  •Ethique= Lettre à Menecée. SCHOPENHAUER. La morale sert à nous arracher à l’absurdité des choses. •« Le monde est ma représentation ». Le monde que nous percevons est celui de l’Illusion. Le monde réel caché derrière les apparences est absurde. Les choses existent c’est tout. Pas de raison ni de cause. •Schopenhauer est pessimiste. Le monde est pour l’Homme tragique et douloureux. La partie la plus heureuse c’est quand