Ataraxie

Plaisir : §7 à 9. Sur le fondement de cette théorie des désirs se dégage l'idée du vrai bien ou “la fin [finalité] de la vie bienheureuse” : il s'agit du bonheur défini comme absence de douleur physique (aponie) et absence de troubles de l'âme (ataraxie). Ce bien est négatif, il consiste dans une double absence; il est plaisir en repos ou plaisir catastématique, comme dit Épicure, et s'oppose au plaisir en mouvement, en ce qu'il est harmonie, équilibre, du corps comme de l'âme. Le plaisir

plaisir : le plaisir en mouvement et le plaisir en repos. Le plaisir en mouvement (plaisir de boire, la joie, la gaieté) dérivant des désirs illimités, il crée déséquilibre et dépendance du milieu ; le plaisir en repos ou plaisir stable, durable, (ataraxie pour l’âme et aponia pour le corps) reflète l’état d’équilibre de l’organisme, les mouvements internes harmonieux. Il dérive des désirs naturels et nécessaires. La dernière partie du texte dit : « c’est par la comparaison et l’examen des avantages

stoïcienne peut sembler un peu radicale : peut-on à ce point renoncer à ses désirs et vivre entièrement sous la conduite de la raison? Peut-on vraiment renoncer aux plaisirs nous qui sommes des êtres sensibles?  En définissant aussi le bonheur comme ataraxie, c'est-à-dire absence de trouble, Epicure considère aussi qu'il faut se libérer des désirs instables, causes de troubles en nous. C'est la raison pour laquelle il ne faut se concentrer que sur les désirs naturels et nécessaires, laissant de côté

annulation de notre bonheur. Descartes décrit d’ailleurs à l’issue de ce doute une sensation de noyade, représentative d’une certaine souffrance or la souffrance est ce qui s’oppose au bonheur si l’on a une conception “négative” de celui-ci appelée ataraxie, c’est-à-dire l’absence de souffrance. Dans le Discours de la méthode, Descartes fait une découverte : celle de la subjectivité constituante avec sa célèbre formule du Cogito “je pense donc je suis”. L’homme lucide est donc amené à prendre conscience

à Ménécée où le philosophe nous expose le but de sa théorie qui est de nous rendre heureux, elle est conçue comme une médecine de l’âme, c'est-à-dire parvenir à l’absence de troubles corporels (aponie en grec) et à l’absence de troubles de l’âme (ataraxie en grec). Le but de la vie est donc le bonheur, c’est donc une philosophie « eudémoniste », mais pour l’atteindre il faut agir. Pour Epicure, il y quatre remèdes pour « prendre soin de son âme » et expose aussitôt ces quatre remèdes. Le premier

il se prononcera pour la recherche d'un bien suprême menant à la vertu : le Bonheur. Ces philosophes conçoivent des méthodes et des pensées pour apprendre à vivre en accord avec la nature, pour atteindre la sagesse et le bonheur consistant en une ataraxie : forme d’utopie, l'ataraxie désigne un état acquis grâce à la méditation et un travail sur soi, notamment l'étude de leur doctrine. Il s'agit d'une absence de passions, qui prend la forme d'une absence de souffrance. « Les moralistes païens de

monde — l'univers n'est composé que d'atomes et de vide affirme Épicure —, je peux me débarrasser de la plupart des angoisses qui font mon malheur. La philosophie devient un mode d'emploi pour atteindre le bonheur. Conçu comme absence de trouble, ou ataraxie, le bonheur ne demande qu'un peu de réflexion. Aimer le plaisir sans en abuser, ne pas craindre l'au-delà, ne pas se laisser aller aux passions suffit au bonheur. Les limites d'un bonheur qui ne dépend que de moi, œuvre individuelle Atteindre le

et enfin, il conclut en affirmant que le bonheur est accessible. L’épicurisme est un hédonisme, en effet, cette doctrine est fondée sur la recherche du plaisir, tout en limitant les désirs. Le but de sa philosophie est de décrire le bonheur comme ataraxie où les troubles de l’âme et du corps seraient absent. Enfin, être heureux c’est permettre aux autres d’être heureux. En effet, il faut rechercher le bonheur car comment pouvons-nous être heureux si les personnes autour de nous ne le sont pas et

qu’a l’homme, et, par ce biais, fait apparaître le thème principal du scepticisme : la certitude. La certitude est le thème qui figure au centre des préoccupations des Sceptiques. Leur but est d’atteindre la quiétude, la paix de l’esprit, appelée « ataraxie ». Pour ce faire, il leur faut abolir le doute, source de troubles de l’esprit. Afin d’enlever le doute, il y a deux possibilités pour les Sceptiques : soit ils considèrent qu’aucune connaissance ne peut être découverte et suspendent leur jugement

présent en début de vers, avec la césure trihémimère. L'homme - NOS - égale (avec le EX qui rappelle I'ancienne représentation spatiale) les dieux représenté par la métaphore collective CAELUM, puisque I'idéal du sage épicurien est d'être dans la même ataraxie que celle qu'un dieu digne de ce nom devrait avoir (et non par ex. Jupiter et ses multiples pulsions, ses plaisirs non nécessaires, et souvent non naturels): Grâce à Epicure, I'homme se met à la place de(s) Dieu(x): ce jeu sur le pluriel explique