Béatitudes

pensons tous plus ou moins quenous avons le droit d’être heureux, donc, que le bonheur nous est dû. Il se peut que nous nous attendions, selon un esprit tout judéo-chrétien, à éprouver un beau jour un sentiment d’exaltationprofonde, proche de la béatitude : être touché par une certaine grâce. Quelque chose de différent en somme. Différent de quoi ? Probablement de la vie routinière et monotone, pleine de soucis, qui ne nousoffre justement pas tout ce que nous désirons et qui ne correspond pas vraiment

sa passion. »1 Une relation animale, folle, brutale commence. Laurent a peur, que sa maîtresse ne le possède entièrement, il veut finir ce jeu mais il est dépendant, l’esclave de cette femme. Pendant quelques mois, « les amants vivaient dans une béatitude complète (...) [avec] la seule crainte de voir cesser cette belle existence »2. De cette monstrueuse culpabilité qui les hante sans qu’ils ne puissent se l’avouer, les deux amants passent d’une passion totale à un délire commun : la fatalité

va des principes de la vie heureuse. Et d'abord songe qu'un dieu est un être immortel et bienheureux, conformément à l'idée que nous en avons. Ne lui attribue rien qui contredise cette immortalité et cette béatitude, par contre accorde-lui tout ce qui convient à l'immortalité et à la béatitude, car l'évidente connaissance que nous avons des dieux montre bien qu'ils existent. Seulement ils ne sont pas comme le croit la multitude. Et nier les dieux de la multitude ce n'est pas être impie. L'impiété

aux dieux (pure représentation de l'idée que les hommes s'en font, des rêves en quelque sorte), présente l’avantage de favoriser une morale de la béatitude par la recherche du calme de l'âme vidée de toute crainte et de toute superstition (« Le bonheur ne consiste pas dans la possession des troupeaux et de l'or. C'est l'âme qui est le siège de la béatitude »). Sa philosophie annonce celles d'Épicure et de Lucrèce. Platon 427-347 av. J.-C. est élève et hériter de Socrate (La République, la Belle Cité

tout homme ; elle assume les espoirs qui inspirent les activités des hommes ; elle les purifie pour les ordonner au Royaume des cieux ; elle protège du découragement ; elle soutient en tout délaissement ; elle dilate le cœur dans l’attente de la béatitude éternelle. L’élan de l’espérance préserve de l’égoïsme et conduit au bonheur de la charité. LA CHARITÉ La Charité est une vertu surnaturelle par laquelle nous aimons Dieu pour Lui-même et notre prochain comme nous-mêmes. C’est une disposition

dans la crainte des dieux, dans la peur de leur déplaire, parce que les hommes sont persuadés que les dieux interviennent dans les affaires humaines et qu’ils sont responsables du bonheur et du malheur des hommes. Or il est ‘’ incompatible avec la béatitude’’ des dieux de leur prêter le gouvernement du monde, car une telle responsabilité est génératrice de soucis et de tracas’’. Intervieweur : ah ouais, je ne savais pas qu’aller à l’église et croit en dieu pouvait causer ces genres de tort. Élina :

Lyon par exemple (impossibilité, pour les âmes des justes, de monter vers le Père avant la résurrection corporelle), l'évolution du saint témoin vers le saint intercesseur aurait été impensable. Or, après que l'idée de la praerogativa martyrum (béatitude immédiate des seuls martyrs) avait été admise (Tertullien), la symbiose grandissante de l'eschatologie chrétienne et du dualisme (néo-)platonicien contribuera (surtout à partir d'Origène) à clarifier les modalités de cette tude de l'âme et de la

d’échapper à la pensée de la mort, comme le prouvent les formules négatives « ce n’est pas qu’il y ait en effet du bonheur ; ni qu’on s’imagine que la vraie béatitude soit d’avoir l’argent qu’on peut gagner au jeu, ou dans le lièvre qu’on court : on n’en voudrait pas s’il était offert ». On remarque que les termes mélioratifs comme « bonheur » ou « béatitude » sont à la forme négative : les satisfactions obtenues sont donc elles aussi factices. On ne recherche donc pas les biens pour eux-mêmes, mais pour

paragraphe : l’unité du paragraphe est au service de la définition §1 : def du bonheur « but de la philo » §2 : def de la sagesse §3 : la sagesse §4 : « but », « norme » c) Les définitions s’appuient sur des citations L.40 : définition béatitude(bonheur vraie) L.84 : définition de la vérité chez Montaigne Transition : Ccl partielle+ ouverture sur le 2ème axe Comte-Sponville pose le problème du bonheur grâce à différentes définitions qui permettent d’éclairer les mots clés de son

D’abord, tenant le dieu pour un vivant immortel et bienheureux, selon la notion du dieu communément pressentie, ne lui attribue rien d’étranger à son immortalité ni rien d’incompatible avec sa béatitude. Crédite-le, en revanche, de tout ce qui est susceptible de lui conserver, avec l’immortalité, cette béatitude. Car les dieux existent : évidente est la connaissance que nous avons d’eux. Mais tels que la foule les imagine communément, ils n’existent pas : les gens ne prennent pas garde à la cohérence