Bureaucratie Et Personnalité

entre la structure sociale de l'organisation, sa culture et la personnalité de chacun de ses membres. De ce point de vue, Jaques insiste sur l'importance de la clarification des rôles joués par chacun des agents – souvent, la confusion des rôles a une fonction précise, et inconsciemment motivée : elle est une défense contre l'anxiété qui étreint les individus lorsqu'ils saisissent les contradictions qui existent entre leur personnalité et le ou les rôles qu'ils assument. Aussi estime-t-il que la constitution

consommation de masse. III. La bureaucratie Wébérienne Max Weber (1864-1920), sociologue allemand • L’autorité :  L’autorité charismatique : personnalité du chef  L’autorité traditionnelle : tradition, usages, statut (ex : filiation)  L’autorité rationnelle-légale : en conformité à des règles strictes • La règle et les procédures (écrites, formalisées et communicables)  impersonnalité (règles applicables à tous sans prendre compte des personnalités de chacun). • La sphère de compétences

Khrouchtchev, la déstalinisation et ses limites • Les dernières années de la vie de Staline ont été particulièrement sanglantes. Auréolé de son statut de vainqueur de la Seconde Guerre mondiale, largement relayé par la propagande et le culte de la personnalité, Staline est intouchable. Il mène une répression impitoyable contre tous ceux qu'il soupçonne de favoriser l'expansion des idées occidentales, mais aussi contre tous ceux qui le contrarient. Des membres du PCUS, de l'armée, de la communauté juive

organisation et à régir les procédures. C’est la fonction ici plutôt que l’individu qui est investie de l’autorité. Ce système correspond à la bureaucratie qui est pour lui la forme d’administration des choses la plus efficace car elle ne tient pas compte des qualités personnelles des individus L’autorité charismatique : l’autorité repose sur la personnalité du chef, personnage perçu comme exemplaire par les autres. Les caractéristiques du leader charismatique sont l’assurance, la confiance en soi

II) Les analyses centrales de la sociologie des organisations A) L’analyse wébérienne de la bureaucratie Domination selon W : efficace quand perçue comme légitime par les dominés les trois formes de domination : traditionnelle = autorité de ce qui a toujours été, charismatique, légale rationnelle celle qui nous intéresse ici, car se fonde sur l’impersonnalité et la compétence Bureaucratie = forme d’organisation qui lui correspond, un produit de la modernité rationnel et efficace Ses caractéristiques :

domination traditionnelle s'appuie sur le respect et la croyance en des coutumes, traditions, valeurs communes aux dominés qui donnent à ceux qui exercent la domination leur légitimité. La domination charismatique quant à elle est légitimée par la personnalité exceptionnelle de ceux qui exercent la domination : leur «vertu héroïque», leur sacralité... Dans les trois cas l'obéissance des dominés ne se fait pas envers la même instance dominante : dans le cas de la domination légale-rationnelle on obéit

de la personnalité, primauté du parti communiste (deux des trois slogans exaltent le communisme), et préparer des « lendemains qui chantent » (« paix, liberté, bonheur des peuples, union des prolétaires »…). Question 2 : D’après le document 2 et 3, le « stalinisme » est définit de deux façons antithétiques : Comme dit précédemment, le document 2 présente le « stalinisme » comme modèle à suivre, idéal de la société, comme mode de gouvernement, accompagnés d'un culte de la personnalité organisé

dont à accentuer. La construction d'un idéal-type consiste en quelque sorte à ordonner le réel pour mieux le comprendre. Par exemple pour construire l'idéaltype de la bureaucratie Max Weber a rassemblé dans le réel des éléments qui lui semble essentiels dans le phénomène bureaucratique. Il y ainsi sept critères de la bureaucratie entendu comme type-idéal. Le premier critère est la continuité des principes sur lesquels repose l'autorité. L'autorité est inséré dans un ordre légal rationnel. Les

capitaliste et va ainsi développer un exécutif fort. Le 12 décembre 1993 Eltsine fait adopter une nouvelle Constitution où le pouvoir exécutif est dominant et s’incarne dans la figure du chef d’Etat. Cependant, la pratique de la Constitution par des personnalités fortes telles qu’Eltsine et, à partir de 1999, Poutine, qui ne cesse d’étendre les prérogatives de l’exécutif, va poser la question de la nature du régime russe. En effet, la politique russe est de plus en plus qualifiée de présidentialiste, c’est-à-dire

trop brutal », qui cumule trop de pouvoir et risque de s’en servir à mauvais escient. La conquête du pouvoir Lénine a en effet perçu le rôle stratégique que prend le poste a priori formel de « secrétaire général du Comité central » quand la bureaucratie se renforce. Cela n’échappe pas non plus à Staline. Après la mort, en janvier 1924, du dirigeant historique de la révolution bolchevique, c’est un atout fondamental dans la course à la succession. D’autant plus que les dirigeants, trop soucieux