Capitulaire

6ème et 9ème A coté des lois nationales des barbares les époques mérovingienne et carolingiennes connaissent une expression qui émane du roi et s'applique donc à tout le territoire. Elle répond à un idéal d'unité et s'exprime sous la forme des capitulaires. Une législation répondant à un idéal d'unité pour les chefs des royaumes barbares d'imposer des actes de nature politique à caractère général est étroitement lié à l'évolution des structures politiques. C'est à dire cette possibilité se développe

manifestation d'un essor d'un pouvoir central avec la manifestation d'une autorité supérieure sur tout un territoire. Les textes législatifs sont appelés capitulaires car les articles sont présentés par petits chapitres (or, en latin, chapitre se dit capitula). C'est donc un nom qui est lié à la forme de leur présentation. Les textes capitulaires étaient d'abord préparés par les officiers du souverain, puis ils étaient présentés devant une assemblée générale réunissant les Grands laïques et ecclésiastiques

comme une guerre sainte ; la cérémonie de l’adoubement, de plus en plus christianisée). L’Eglise a également le monopole de l’enseignement ; monopole hérité du temps des invasions barbares, où les monastères étaient les îlots de culture  écoles capitulaires. C’est autour des paroisses que vont se développer les grands courants artistiques du Moyen-âge : la musique, l’art roman, l’art gothique (deuxième moitié du 12eme). Le nom gothique a été donné au 17eme à l’art médiéval dans son ensemble.

Le droit mésopotamien Le droit participe de son milieu d’origine. De très nombreux facteurs contribuent à le façonner. Certaines civilisations ont organisé leur ordre social sans distinguer le droit d’autres modèles de conduites, notamment de la religion ou de la morale. Droit de la Mésopotamie = exemple de droit non-autonome, profondément marqué par la religion. Cela se voit sur son plus célèbre monument législatif : le Code d’Hammourabi. Hammourabi était le roi de Babylone autour de

l’époque mérovingienne. Il fut intégré dans un ensemble plus vaste, les « Formulae Merowingici et Karolini Aevi », dont est extrait le document, objet de notre étude. Ces formules ont été, par la suite, rassemblées avec des diplômes royaux et des capitulaires dans la « Monumenta Germanica Historica », publiée à Hanovre en 1886. Les formules de Marculf se décomposent en deux parties. La première comprenant les formules d’actes concernant les grands personnages du monde franc et la deuxième intégrant

ils puissent avoir de l'eau, des vignes, du bétail, des terres... Ils doivent trouver sur place tout ce qui permet de vivre en autonomie. Ils sont souvent riches, car ils ont des propriétés très importantes. -Autour du cloître il y a la salle capitulaire et les dortoirs. Toutes les pièces de l'abbaye s'organisent autour de cloître. Le cloître est un lieu clôt, les moines s'y retrouves pour lire et méditer. Leur emploi du temps est très cadré. -Les convers laïques vivent dans l'abbaye, mais n'ont

procédé est imparfait, irrégulier et leurs pouvoirs sont mal définis. Les carolingiens précisent donc et renforcent le statut et les compétences des missi dominici. Le capitulaire de 789 les désigne détenteurs de l’autorité du roi. Avec le capitulaire de 802, ils deviennent institutionnellement de véritables agents du roi. Ce capitulaire affirme le principe de périodicité de leur tournée dans toutes les régions du royaume. Chaque région étant administrée par un comte, à qui le roi délègue son autorité

et son fils Louis le vieux et son petit fils Louis le chauve promulgue plus de 200 textes législatifs à portée général, ce sont les capitulaires. Il y a les capitulaires ecclésiastiques qui concerne les affaires religieuses, les capitulaires séculiers qui s’intéressent aux affaires temporel, et puis de nombreux testes concernent les deux domaines, exemple un capitulaire très important qui date de 789 « Avertissement général ». Il organise la formation des clairs, il prévoit également l’éducation des

d’évêque. Mais les religieux veulent mettre fin au partage des terres. Ils vont donc le convaincre de s’occuper de sa succession. En 817, juste après son accession au trône, Louis le Pieux prend se qu’on appelle « l’ordinacio empirii » c’est un acte capitulaire qui décide qu’à la mort de l’empereur, seul son fils ainé Lothaire aura droit au titre d’empereur tandis que ses deux frères Louis et Pépin n’auront droit qu’au titre de rex (roi) et surtout ils gouverneront leur petite part de l’empire sous la

est celui qui a force et autorité de loi en France. Sous la première et seconde race de nos roi, il n'y eût presque que deux sortes de droits en France, le droit romain et le droit François, qui était tout compris dans la loi salique et dans les capitulaires, mais aujourd’hui le droit François se divise en droit écrit et en droit non écrit : Le droit écrit comprend les Ordonnances de nos rois qui sont les lois générales du royaume. Les coutumes rédigées par écrit sous l'autorité du Prince, pour les