Cardin Le Bret

l’exclusivité de la coutume ne valait que pour les sujets qu’elle avait réglés. En revanche, pour les sujets de Droit Privé sur lesquels la coutume ne s’était pas prononcée, il était possible que la loi du roi s’applique. Et au XVIIème siècle, Cardin Le Bret (en 1632) écrit : « Les rois peuvent changer les lois, pas seulement les lois générales, mais aussi les coutumes particulières des provinces ». (Cette idée trouvera son application essentiellement au XVIIIème.) A priori, la loi du roi va régler

la monarchie française (c’est aussi à la même époque que le sacre est rattaché au baptême de Clovis). Cependant, Le Scot reste relativement isolé à tenter une justification juridique de la masculinité. Pour le juriste Balde (vers 1377, cité par Cardin Le Bret dans De la souveraineté, en 1635), « si la fille des rois de France ne succède pas au royaume en vertu de la coutume raisonnable des Français, le fils de cette fille n’a pu prétendre à aucun droit sur le royaume de France ». A la même époque,

hiérarchie des souverains. Par exemple, le Roi est souverain en son royaume et le baron dans la baronnie. Mais BODIN considère que si on a un supérieur hiérarchique, on n’est pas vraiment souverain ; c’est la souveraineté contemporaine. Selon Cardin LE BRET, « la souveraineté n’est pas plus divisible que le point de géométrie. » La conséquence de cette conception de la souveraineté est que le tout apparaît comme étant la somme des parties qui le composent, il n’est pas plus que cette somme. Parce

hiérarchie des souverains. Par exemple, le Roi est souverain en son royaume et le baron dans la baronnie. Mais BODIN considère que si on a un supérieur hiérarchique, on n’est pas vraiment souverain ; c’est la souveraineté contemporaine. Selon Cardin LE BRET, « la souveraineté n’est pas plus divisible que le point de géométrie. » La conséquence de cette conception de la souveraineté est que le tout apparaît comme étant la somme des parties qui le composent, il n’est pas plus que cette somme. Parce

la propre utilité et nécessité du peuple : étant bien raisonnable que son prince, à qui Dieu l'a baillé en garde, le puisse tirer du péril, à même sa bourse, malgré qu'il en ait, comme le malade qu'on médicamente contre sa volonté. 95. Cardin Le BRET, De la souveraineté du Roi, Quesnel, 1632, Liv. I, chap. I-II (éd. Paris, Quesnel, 1632, p. 1-2 et 9-10) M‟étant proposé de représenter cet Ouvrage en quoi consiste la Souveraineté du Roy, il me semble que je ne puis commence plus à propos

souveraineté est attachée à l’Etat et non plus au titulaire du pouvoir. Elle ne peut jamais cesser sinon il n’y aurait pas d’Etat. C’est une puissance qui existe indépendamment du titulaire de la Couronne. On va retrouver cette idée chez Guy Coquille et Cardin le Bret, dans la première partie du XVIIe siècle. §2 La monarchie de droit divin Bossué vit pendant le règne de Louis XIV, c'est un évêque et est précepteur du grand dauphin qui est le fils aîné de Louis XIV, vers 1670. Bossué va rédiger une sorte

Galilée puis Copernic mettent en évidence les lois de la nature, de l’Univers et plus tard Newton. C’est à partir de cette mutation que l’on va concevoir d’une manière nouvelle la loi, la souveraineté et l’Etat. Un ancien intendant, Cardin Le Bret, Traité sur la souveraineté du Roi, 1652, écrit « la souveraineté n’est pas plus divisible que le point en géométrie » met en évidence le parallèle entre les deux univers. Ce qui émerge, c’est une figure commune, l’infini rationnel.

civile un pacte originel. Il faut donc bien distinguer que cest lide dun contrat entre le prince et ses sujets. Ces derniers acceptent de se plier lautorit royale sous certaines conditions. Ces logiques ont t dveloppes notamment par J. Bodin et Cardin le Bret. A partir du 17me, cest la doctrine du contrat social qui simpose en modifiant la nature de ce pacte. Auteurs dfendant cette ide Hobbes, Locke et Pufendorf. Selon eux, il sagit dun contrat entre les citoyens seulement et non pas un contrat entre

l’alibi dans la loi salique, car dans cette dernière on dit que les femmes ne peuvent pas hériter des terres. On va prendre appui sur cette considération en disant que comme le royaume de France est fait de terre, la Femme ne pourra pas en hérité. Cardin Le Brette, position anti féministe : « L’exclusion des femmes est conforme a la loi de nature – laquelle ayant créé la femme imparfaite, faible et débile, tant du corps et de l’esprit la soumise à la puissance de l’homme, lequel la enrichi d’un jugement

dit ensuite que la femme ne saurait accéder au trône car le fillage est l'activité féminine et le lys le symbole de la couronne ,ce qui aboutit à un adage :"les lys ne tombent pas en quenouille". _Raisons pseudo-médicales : Ex :Chez le juriste Cardin Le Bret,l'exclusion des femmes est conforme à la loi de nature laquel ayant "créer la femme imparfaite faible et débille autant du corps que de l'esprit étant soumise à l'homme[...]Cela s'explique donc par leur faiblesse présumée. _Pour des raisons