Cassation 5 Janvier 1956

matière d’interprétation de la Constitution. § 2 : la réception des normes constitutionnelles dans la jurisprudence administrative Le conseil constitutionnel quand il est apparu en 1958 n’était pas regardé d’un bon œil par le CE et la Cour de cassation. Le Conseil d’Etat adopte une attitude d’indifférence par rapport au conseil constitutionnel. Mais le CE doit vite se défaire de cette attitude, et il doit prendre de plus en plus en compte les décisions du conseil constitutionnel. Deux phénomènes

Cézanne Aix-Marseille III Directeur du Centre de droit des affaires de la Faculté de droit de Clermont-Ferrand DIVISION Généralités, 1-35. ART. 1. – NOTION, 1-3. ART. 2. – ENJEUX, 4-15. § 1. – Arguments favorables à la présence des parties civiles, 5-9. § 2. – Arguments hostiles à la présence des parties civiles, 10-15. ART. 3. – CONCEPTIONS ENVISAGEABLES, § 2. – Compétence matérielle, 68-76. ART. 4. – EXCEPTION D’IRRECEVABILITÉ, 77-87. § 1. – Conditions de l’exception d’irrecevabilité, 79-82

doit être, en cas de contestation, déterminée en utilisant les modes de preuve du droit civil; on ne peut donc faire la preuve contre et outre le contenu d’un acte écrit (Cass.crim. 26 février 1963, Bull.crim. n° 91 p.181) ; comparer Cass.crim, 4 janvier 1963 (Bull.crim n° 1 p.1). Il convient au surplus de remarquer que ce problème de la preuve du contrat, condition préalable de l’abus de confiance, se pose, assez fréquemment, en matière commerciale, à propos notamment du fonctionnement des sociétés

encore faut il qu’il soit publié au JO en vertu d’un décret du Président de la République. Dès lors que le traité est régulièrement publié, les tribunaux doivent l’appliquer, au besoin d’office à peine d’exposer leurs décisions à un recours en cassation pour excès de pouvoir. II L’interprétation des traités Lorsqu’un traité international soulève des difficultés d’interprétation, qui est compétent pour l’interpréter ? Il est certain qu’une interprétation internationale du traité est supérieure

CHANGEMENT DE CIRCONSTANCES DANS LES CONTRATS A LONG TERME Denis PHILIPPE Avocat aux barreaux de Bruxelles et de Luxembourg Professeur extraordinaire à l'Université de Louvain Professeur invité à l’Université de Paris X Après midi d’étude du 27 janvier 2009 relative aux contrats internationaux. 1 Le contrat à long terme, plus que tout autre, requiert stabilité. La jurisprudence belge actuelle n'autorise pas la révision du contrat lorsque surviennent des circonstances qui alourdissent considérablement

domaine public : la poursuite des occupations sans titre du domaine public 1. L’exécution d’office par l’administration 2. Le JA juge de l’expulsion du domaine public. 3. Les cas résiduels de compétence du JJ pour l'expulsion du dom pub   Leçon 5 : L’utilisation du domaine public   Section 1: l'utilisation collective du domaine public, par le public   Section 2: L'utilisation privative du dom pub par le public §1/les simples occupations privative du domaine pub 1.La forme de l'autorisation

CHAPITRE 1 : La classification des biens « Tous les biens sont meubles ou immeubles » selon l’Article 516. C’est ce que l’on appelle la suma divisio. SECTION 1 : La classification des biens corporels Les animaux ne sont plus depuis la loi du 6 janvier 1999 qualifiés de choses. Les choses sont appelées biens corporels car elles ont une existence matérielle. La distinction principale entre les biens corporels est la distinction entre bien meuble et bien immeuble. Il existe d’autres distinctions qui

confiance entre les parties. * Parfois les juges avaient également admis la résolution unilatérale dans les cas où l’inexécution totale par le débiteur de ses obligations revêtait un caractère définitif et irréversible En 1998, la cour de Cassation a finalement posé un principe plus général englobant ces hypothèse, mais ne s’y réduit pas. C’est un arrêt de principe 1ère civ, 3 octobre 1998,: « a gravité du comportement d’une partie à un contrat peut justifier que l’autre partie y mette fin

tout de même à certaines modifications. En dépit de l’accord du Conseil constitutionnel, l’appréciation du nouveau code a été extrêmement mitigée. Lors de la célébration du bicentenaire du code du commerce en 2007, dans le colloque de la Cour de cassation, les auteurs s’avèrent très réservés sur ce nouveau code (critiques : revue Dalloz 2001, chronique p361, Le nouveau code de commerce, une mystification ? D. BURREAU et N. MALFESSIS // revue internationale de droit économique 2004, p171, De l’ordonnance

manière la plus absolue pourvue qu’on en face pas un usage prohibé par les lois et règlements ». A. Le droit de propriété des personnes publiques. → Au 19e siècle, une personne publique n’avait qu’un droit de garde ou de surintendance. Arrêt de janvier 1923, Piccioli : le conseil d’Etat admet que l’administration a un véritable droit de propriété sur ses biens. → La propriété publique maintenant admise doit être exclusive, elle est incompatible avec le régime de la copropriété (CE février 1994