Catharsis Dans Antigone

rôle prépondérant que tient la tragédie dans la vie de la Cité. La tragédie grecque, selon Aristote dans son traité La Poétique, est « l’imitation d’une action de caractère élevé… qui suscite terreur et pitié et opère la purgation des passions (catharsis) et propres à de telles émotions. » Au Ve siècle avant Jésus-Christ, trois grands tragiques, Eschyle, Sophocle, Euripide, ont chacun à leur manière fait évoluer le genre de la tragédie. Ils ont dans leurs pièces fait intervenir de plus en plus

Sganarelle et Dom Juan. Ce dialogue argumentatif se termine par un échec. C’est une scène charnière qui fait quitter le simple séducteur pour passer à un impie. OUVERTURE : La plupart des dialogues argumentatifs se terminent par un échec comme Créon et Antigone ou entre Inès et Garcin. Il faudrait Pascal face à Don Juan pour démontrer qu’il fallait croire en Dieu. DON JUAN ET LA MORT Molière, XVII° De la même manière que l’auteur doit remplir les fictions d’un incipit, il doit également remplir celles

rôle de la transcendance. Il y a un rapport entre les hommes et les dieux. Le héros est face à son destin ou face à des dieux maléfiques. Il y a une grande importance du dénouement, le chœur qui chante, les personnages représentent l’action, la catharsis (mélange de pitié et de frayeur, mélange d’identification). Le rapport à l’histoire Aristote a réfléchi entre la littérature et l’histoire. Il a comparé le poète et l’historien. Le poète est supérieur à l’historien car celui-ci se contente

encore à l’univers tragique. Rappel : dans la tragédie antique telle que la définit Aristote (philosophe grec), le spectateur doit être purgé de ses passions mauvaises (pulsions) par le spectacle terrible qui se déroule sous ses yeux. La catharsis (purgation des passions) est provoquée par la terreur et la pitié ressenties. Le nom même de tragédie vient du mot « tragos » qui désigne le bouc émissaire, celui qui est chargé de toutes les fautes pour soulager le reste de la communauté.> Antoine

autour d’une œuvre littéraire, romanesque et dramatique en particulier : Module I : La Boîte à Merveilles d’Ahmed Sefrioui. Module II : La Planète des singes de Pierre Boulle. Module III : Le Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo. Module IV : Antigone de Jean Anouilh. Des contenus inhérents à la langue, aux activités orales / Travaux encadrés et à la production écrite figurent également dans cet ouvrage. Nous laissons au professeur le soin de s’en inspirer pour élaborer ses séquences didactiques

établies par des théoriciens. Il devient un modèle artistique à suivre. Les influences Le modèle de l’Antiquité gréco-latine est prépondérant : • La Poétique d’Aristote contient les préceptes qui vont nourrir les règles du classicisme. La catharsis, purgation des passions, deviendra ainsi le modèle des tragédies de Corneille et de Racine. • Les classiques reprennent trois types de sujets : les sujets bibliques (en poésie, en peinture) qui racontent la vie du Christ ; les sujets mythologiques

des reproches à Louis mais en même temps libèrent leurs mal-être les plus profonds. Cela embrasse l’aspect difficile de l’existence en ne montrant aucun signe de salut. On peut d’ailleurs trouver des affinités avec les personnages de cette pièce et Antigone le personnage principal de la dernière pièce de la tétralogie d’Œdipe et la famille royale de Thèbes écrite par Sophocle. Issue de l’union d’Œdipe et Jocaste considérée comme maudite car incestueuse, l’existence d’Antigone est synonyme de martyre

(p. 166 ES/S et Techno / p. 168 L/ ES/S) SÉQUENCE 2 – Maîtres et valets dans la comédie du XVIIIe siècle • Jean Genet, Les Bonnes (p. 184 ES/S et Techno / p. 186 L/ES/S) SÉQUENCE 3 – L’aveu sur scène du XVIIe au XXe siècle • Jean Anouilh, Antigone (p. 196 ES/S et Techno / p. 198 L/ES/S) • Bernard-Marie Koltès, Roberto Zucco (p. 198 ES/S et Techno / p. 200 L/ES/S) SÉQUENCE 4 – Eugène Ionesco, Rhinocéros • Eugène Ionesco, Notes et contre-notes (p. 216 ES/S et Techno / p. 218 L/ES/S) •

sans fin (inutile, sert juste au plaisir : « l’art pour l’art »), plaisir désintéressé : non lié à l’existence réelle de la chose (on peut aimer un paysage peint qui n’existe pas). Aristote : l’art sert à se purger, se purifier de ses passions (catharsis) car en les comprenant mieu on peut s’en détacher. Tolstoï : l’art a une mission morale : doit nous permettre de nous améliorer. Bergson ; l’art aide à mieux percevoir, aiguise notre sensibilité, car l’artiste perçoit mieux la réalité car il s’intéresse

évoque l'idée que la tragédie exerce sur l'esprit une fonction cathartique, c'est-à-dire une fonction d'épuration ou purificatrice de nos émotions : pathêmatôn katharsin , « catharsis des émotions ». L’unique phrase qu'Aristote consacre à la notion de catharsis dans la  Poétique  se présente comme une énigme : le terme est emprunté au vocabulaire médical « épuration, purgation » et semble y être employé métaphoriquement sans que soit