Chrématistique

Certaines personnes peuvent transformer toute qualité ou tout art en un moyen de faire de l’argent. Cela devient une fin pour eux, et à la promotion de cette fin tout doit être consacré ». C'est la distinction entre chrématistique nécessaire (monnaie moyen d'échange) ; et la chrématistique pure : recherche de la richesse en soi = abandon de la sérénité, trouble cité etc. Parmi tous les commerces, le pire est, bien entendu, celui de l’argent lui-même : le prêt à intérêt ou usure. On réalise alors

pas tout fabriquer soit même) - l’anti-naturelle : on achète un bien pour le revendre : plus réciproque, plus équitable, donc mauvais. Pour lui être riche est normal mais accumuler les richesses par avidité est condamnable : il condamne la chrématistique = art mercantiliste de gagner de l’argent. Au 4° le commerce se dev’ et les gens s’enrichissent or tout les traditionalistes pensent que la société dépend de l’agriculture et que cela doit rester ainsi. On a une suspicion de l’activité commerciale

doctrines chrétiennes de piété et justice. Les réflexions portent principalement sur les échanges au niveau local entre individus. Inspirées d'Aristote et Platon,et fortement influencées par l'Église, les conceptions économiques d'alors dénoncent la chrématistique, l'accumulation des richesses et le prêt à intérêt. L'activité économique est considérée comme un jeu plutôt statique, à somme nulle, dans lequel ce qui est gagné par l'un, est obtenu aux dépens de l'autre. Les idées mercantilistes marquent

de névrose. Causalité linéaire : Relation qui associe une cause et son effet. Centre d’intérêt : domaine d’étude propre à une discipline. En science infirmière, il s’exprime à travers les relations entre les concepts du métaparadigme. Chrématistique: Qui se rapporte à la production de richesses sur le plan économique. Désigne l'acquisition de la richesse pour elle-même, et non en vue d'une quelconque utilité. Cogitabilité: Faculté de réfléchir sur nos propres sensations. Cohérentisme:

tous ceux qui les côtoient en apportent le témoignage.    • Le regard du moraliste Bien avant les critiques du néolibéralisme, Aristote a dénoncé les méfaits de l’argent-roi dès le quatrième siècle avant notre ère. Il appelait « chrématistique » la volonté de certains humains d’accumuler et d’entasser l’argent comme s’il représentait la valeur suprême, et leur capacité à se le procurer par tous les moyens. Il considérait cette attitude comme une perversion de l’argent. 6 Les

le capitalisme a aussi réussit à surmonter les résistances éthiques qui lui opposaient la théologie catholique. Celle-ci a condamné l'esprit de lucre (c'est-à-dire le profit recherché par cupidité) en reprenant la condamnation de l'argent. -La chrématistique ( la gestion ou la négociation des affaires et plus particulièrement les affaires d'argent), est pour Aristote un usage légitime, pour faciliter l'échange. Ce qui est illégitime, c'est de faire fructifier l'argent, les bénéfices, les prêts à intérêt

F INLEY, « Aristotle and Economic Analysis », ed. J. Barnes, Articles on Aristotle II : Ethics and Politics, Londres, Duckworth, 1977, pp. 140-158 ; A. BERTHOUD, Aristote et l’argent, Paris, Maspéro, 1981, p. 32-49 ; P. PELLEGRIN, « Monnaie et chrématistique. Remarques sur le mouvement et le contenu de deux textes d’Aristote à l’occasion d’un livre récent », Revue Philosophique de la France et de l'étranger 4 (1982), pp. 631-638 ; G. DANZIG, « The Political Character of Aristotelian Reciprocity »

première. On considère que les biens matériels concourent au bonheur - on suppose donc un échange - mais on n'a pas une vision utilitariste de la société. On considère qu'il faut encourager l'échange visant à combler un besoin mais que l'échange chrématistique - en vue d'enrichissement - est à condamner. La pensée aristotélicienne retrouve de l'influence XIIIe siècle dans les écrits de saint Thomas d'Aquin - les scolastiques - qui veut limiter la propriété individuelle, l'échange et les gains qui

besoins. Cette conception de l’économie fit que on l’a d’abord considérée comme l’ensemble des règles de conduite des activités domestiques. Le philosophe grec Aristote indiquait que la science de l’acquisition des richesses, la chrématistique, était l’économique. Autrement dit, l’accumulation de richesses n’a pour cadre que la famille. C’est après que son champ s’élargira et deviendra politique (économie politique), passant du cadre familial au cadre de la nation, sous la plume de

pensée, mais aussi par les honneurs ou le plaisir. Il admet, dès lors, que les objets matériels puissent concourir au bonheur des Hommes. Il distingue l’échange tourné vers la satisfaction des besoins, qu’il nomme « chrématistique naturelle », qu’il faut encourager, et « la chrématistique mercantile » qui consiste en l’acquisition ou l’échange en vue de l’enrichissement, qui elle doit être condamnée. En conséquence, la monnaie doit rester un instrument d’échange et ne pas servir à l’accumulation des