Chrématistique

vérité, la poésie et la philo. Nous ferais revenir sur les idéos antiques sur l’être humain. Renversement de thémantique, origine de l’éco = éco sans argent donc inversion des mots employés = renversement des valeurs et des normes. Eco = chrématistique = vendre pour acheter = pas d’autres fin que l’argent lui-même, logique propre qui oublie les autres fins ARISTOTE. B. Principes intégrateurs Pour POLANYI tous les systèmes éco connu se font sur 3 principes intégrateurs pour faire circuler

Ils ont également menés une réflexion sur le travail : il voulait séparer le temps de travail en deux temps : travail de peine réalisé par les esclaves ou un travail ergone. Ils ont également fait une différence entre l’économie domestique et la chrématistique (recherche de la valeur pour elle-même : instrument roi la monnaie en créant de la monnaie on crée de la valeur). La pensée grecque a laissé des traces notamment avec l’islam. C’est début du mercantilisme (échanges marchants rendus possible grâce

établissant notamment des barrières tarifaires et encourageant les exportations. Le mercantilisme n'est pas un courant de pensée en tant que tel[1]. Il marque la fin de la prééminence des conceptions économiques de l'Église (qui dénonçait la chrématistique), inspirée d'Aristote et Platon et condamnant l'accumulation des richesses et le prêt. La conception des classiques et de la scolastique était que l'activité économique était un jeu à somme nulle et que ce qui était gagné par l'un l'était aux

ou d'un clan. La richesse est considérée du point de vue de l'abondance des biens produits et de leur utilité, non de l'accumulation de monnaie par l'usure ou le négoce dont les procédés font l'objet d'une autre discipline qu'Aristote appelle chrématistique (de khréma (la richesse) et -atos (degré superlatif)) et qu'il considère comme des activités stériles, voire déshonorantes dans l'Éthique à Nicomaque). L'Économique est explicitement distingué de la Politique, laquelle fait l'objet d'un autre

puisqu’il travaille, l’homme qui cherche avant tout le plaisir et celui qui cherche le profit sont esclaves de leurs désirs sensuels ou de leur avidité. Aristote condamne l’intempérance (Don Juan), comme il condamne le capitalisme (il l’appelle chrématistique). Retenons que la liberté consiste à s’appliquer à tel ou tel type de fin (politique, philosophie ou science) et non pas à avoir les moyens d’atteindre n’importe quel fin. Cependant, à supposer même que la technique soit au service d’une fin

accepter monnaie comme échange, ce qu’il condamne ‘est la chrématistique c'est-à-dire l’accumulation de richesse pour l’accumulation de richesse sans limite et sans objectif de satisfaction des besoins. Cela veut dire qu’on achète, qu’on revend des biens seulement dans l’objectif d’en faire un profit. Le but de l’opération change il est condamné et la monnaie devient un instrument d’accumulation des richesses. Il voit dans la chrématistique la destruction de la cohésion sociale et donc de la cité

les idées des penseurs grecs, des pères de l'Eglise et des philosophes arabes, parmi d'autres, sur les échanges, les prix et l'argent sont du plus haut intérêt. Celles d'Aristote sont particulièrement saisissantes. L'analyse qu'il fait de la "chrématistique", la poursuite de la richesse pour elle-même qu'il oppose à l'économie naturelle, et sa condamnation du prêt à intérêt annoncent les positions de Thomas d'Aquin et de l'Eglise catholique. Mais aussi certaines thèses de Marx et de Keynes, qui ont

du néolithique -12.000 à – 8.000 av JC Naissance de l’agriculture Sédentarisation, village, ville, naissance de la propriété Arnaud Pêtre - 2010 31 L’antiquité Oikos, maison, nomos, ordre Aristote distingue l’économie naturelle et la chrématistique ( l’art de s’enrichir) les prêts avec intérêts sont condamnés (l’argent en fait pas de petits) Guerre conquête et esclavage domine, l’économie est en mode mineur « fait l’histoire plutôt que de la penser » Arnaud Pêtre - 2010 32 16 Le

l’a fait Xénophon, l’importance des activités rurales dans les systèmes de production. La terre est la source première de la richesse. Elle doit être la base des échanges marchands pour avoir une économie saine qui ne soit pas handicaper par la chrématistique, l’art d’acquérir des richesses. Pour lui, il faut distinguer deux types de richesses, la véritable richesse, qui concerne les biens indispensables à la vie et la fausse richesse, celle qui concerne les biens superflus. Il condamne l’accumulation

d’émiettement car l’espace des besoins c’est l’espace, proprement, de l’insatiabilité, par conséquent, de l’absence de limite, de l’excès. La crainte de Platon dans la République recoupe celle de son disciple face à la mauvaise forme de la chrématistique, dans la Politique (Aristote, 1257b). Pour éviter à la cité le risque de sa propre destruction, pour préserver l’Etat du danger d’indifférence à l’égard de l’universel, la particularité se trouve exclue de la 10 sphère de la liberté dans le