Chrématistique

Libre échange et protectionnisme (historique) I. Le libre échange De tous temps les économistes ce sont intéressés au commerce international et à l’échange. Aristote explique comment fonctionne l’échange et notamment ce qu’il appelle la chrématistique c’est-à-dire le fait que l’on n’échange pas une marchandise contre de l’argent et une marchandise mais on échange de l’argent contre une marchandise et de l’argent. M-A-M ; A-M-A La première grande pensée est le mercantilisme (16 -17ème)

dans l’histoire et sont influencées par le devenir historique des sociétés. La pensée économique est très ancienne. * Exemples de l’ancienneté de la pensée économique : * Aristote et Platon (Antiquité Grecque) ; Question de la chrématistique, « qu’est-ce qu’une valeur juste ? » * Ibn Khaldoun (Monde arabe – XIVème siècle) ; « Qu’est-ce qu’un prix juste ? » * Saint Thomas d’Aquin (Monde chrétien – Moyen âge) ; Question du prêt à intérêt : « est-ce juste ou non ? »

doctrines chrétiennes de piété et justice. Les réflexions portent principalement sur les échanges au niveau local entre individus. Inspirées d'Aristote et Platon,et fortement influencées par l'Église, les conceptions économiques d'alors dénoncent la chrématistique, l'accumulation des richesses et le prêt à intérêt. L'activité économique est considérée comme un jeu plutôt statique, à somme nulle, dans lequel ce qui est gagné par l'un, est obtenu aux dépens de l'autre. Les idées mercantilistes marquent

UNJF - Tous droits réservés Il fait une distinction entre l'économique, c'est-à-dire l'ensemble des règles (nomoï) qui règlent la vie de la maison (oikos) et donc l'acquisition des biens naturels, qui est bonne en soi et très importante et la chrématistique (de chrematos : l'argent) qui est l'enrichissement par la spéculation et les affaires , activité sinon à proscrire du moins indigne d'une certaine image du bon citoyen. La marchandise doit être laissée aux étrangers, aux métèques (l'étranger qui

métaux précieux tenaient lieu de monnaie, mais pas sous la forme de pièces frappées. Ce ne sera qu’au cours du 6ème siècle avant notre ère que la monnaie divisionnaire, en provenance de Lydie, verra le jour, créant dans son sillage des courants chrématistiques [T1, 18, 19] Avec le développement général des sociétés humaines, il y a eu progressivement changement d’échelle, passage de la famille à la Cité, mais pendant longtemps, on a gardé la dimension de morale économique ou de recommandations fondées

extérieure, alors que la politique, dans la mesure où elle concerne un être qui est à lui-même sa fin en soi, est une activité naturelle qui est à elle-même sa propre fin. Faire de l’économique une fin en soi, c’est tomber, selon Aristote, dans la « chrématistique », c’est-à-dire la recherche de la richesse pour elle-même. Quand des philosophes du XVIIIe siècle font de la prospérité économique un des objectifs fondamentaux de la politique, ils ouvrent ainsi la voie à la perte de toute autonomie de la politique

si une partie de la production était destinée à être mise sur le marché, tant que ce caractère autarcique demeurait, on restait en fait dans le domaine de l’administration domestique (économie), et non dans celui de l’acquisition de l’argent (chrématistique). 5. L’évolution du modèle du marché Le troc ne peut se développer, dans les sociétés primitives, que là où le système institutionnel le permet : il suppose l’existence du modèle du marché. Celui-ci se distingue de la symétrie, de la centralité

si une partie de la production était destinée à être mise sur le marché, tant que ce caractère autarcique demeurait, on restait en fait dans le domaine de l’administration domestique (économie), et non dans celui de l’acquisition de l’argent (chrématistique). 5. L’évolution du modèle du marché Le troc ne peut se développer, dans les sociétés primitives, que là où le système institutionnel le permet : il suppose l’existence du modèle du marché. Celui-ci se distingue de la symétrie, de la centralité

fallait pas y confondre avec la Plutologie (la science des richesses, c'est la richesse en tant que finalité (forme d'avarie un peu) alors que pour l'économiste c'est la richesse en tant que moyen) èPliitus : Dieu de la richesse èLa Chrématistique (science des richesses). èCatallactique (science des échanges), èÉconomie politique, è Science économique, èÉconomique. Les définitions de son domaine ont évolué, elle n'est pas définitive. Pour

aussi celle de fortune. Notion de prêt à intérêt. Pour Aristote, idée de chrématistique = L’argent doit servir à quelque chose. Il ne doit pas être immobile. Il doit aller vers les activités intéressantes pour la société, et le citoyen. Il faut que le profit soit naturel. Faut-il admettre un profit, dans quelle mesure ? Lorsqu’on à de l’argent, son utilisation doit satisfaire ses besoins. Notion contestable de la chrématistique : L’argent doit être gagné, pour gagner de l’argent ? Ex : Si un agriculteur