Commentaire Arrêt Portalis

l'an IX par MM. Portalis, Tronchet, Bigot-Préameneu et Maleville, membres de la commission nommée par le gouvernement Un arrêté des Consuls, du 24 thermidor an VIII, a chargé le ministre de la Justice de nous réunir chez lui, pour « comparer l'ordre suivi dans la rédaction des projets de Code civil, publiés jusqu'à ce jour, déterminer le plan qu'il nous paraîtrait le plus convenable d'adopter, et discuter ensuite les principales bases de la législation en matière civile ». Cet arrêté est conforme

raisonnement syllogistique, est constitué par la constatation des faits (histoire). Le majeur est constitué par la règle de droit. Et la conclusion c’est la décision du juge. Le Syllogisme est l’exemple même du raisonnement déductif. Il se rencontre dans les arrêts (mot utilisé pour désigner le jugement rendu par la cour d’appel et de cassation, ils ne rendent donc pas de jugements comme les tribunaux de base) de la cour de cassation. Le Syllogisme judicaire exprime la soumission du juge à la règle de droit

trouve son fondement dans l'existence d'une norme supérieure. On en déduit un système pyramidal au sommet duquel on trouve : la Constitution Les traités Les lois ordinaires Les règlements qui sont de 3 types, de 3 sortes. Il y a les décrets, les arrêtés et les circulaires. En raison de son importance historique, la loi est votée selon une procédure stricte qui se déroule en plusieurs étapes, 4. L'initiative d'une loi appartient aussi bien au parlement mais aussi au gouvernement qui peut l'impulser

celui qui l’édicte à sa fonction ? L’art législatif n’est-il pas sous la loi de la fonction législative ? Le juge raisonne et tranche ; la loi dispose, elle érige une règle, elle parle en général, « elle statue sur tous »1. C’est son apanage. Quand Portalis proclame : « L’office de la loi est de fixer, par de grandes vues, les maximes générales du droit ; d’établir des principes féconds en conséquences2… », il devient évident que l’art législatif n’est pas un art formel mais, fondamentalement, un art

être autonome. 2. Le droit et la Religion En France, le droit français est laïc. Le droit ne favorise aucune religion. Il est neutre. Art. 9 du Code Civil : « Chacun au droit au respect de sa vie privée ». La 3ème chambre civile a rendu un arrêt en décembre 2002 concernant un litige : Des personnes, de confession juive, propriétaire d’un appartement dans paris, qui demandent, pour se protéger de certaines personnes indésirables, un système de protection à l’entrée. Or, le jour du shabbat,

hiérarchie bien précise : Partie > Titre > Chapitre > Section > Paragraphe > A), B)… > a), b)… > 1), 2)… > α), β)… Le droit change tout le temps (4 lois adoptées par jour en France) et n’est pas le même partout. Exemple : Arrêt Miranda aux Etats Unis : « Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. » Il produit des « choses » pas complétement au hasard (contrat

septembre 1792, le processus s’accélère. La fuite de Varennes En juin 1791, la famille royale décide de quitter Paris alors que c’est interdit par la Constitution. Le roi veut rejoindre les régiments royalistes postés à la frontière. Il est arrêté à Varennes et ramené à Paris. La fuite de Varennes représente le divorce entre le roi et la nation. En avril 1792, la France déclare la guerre à l’Autriche puis la Prusse et toute l’Europe (armée coalisée). Le roi veut cette guerre car il mise

professeurs sont des grammairiens, ils se livrent à des explications de texte. Ces explications portent le nom de « glose » (du grec glosa = la langue et le mot). A l’origine les étudiants de droit romain, n’avaient pas le droit de prendre des notes. Ces commentaires sont notés en marge du Digeste. A l’issue des autres années, les étudiants avaient une copie intégrale de la compilation Justinienne. Aujourd’hui la valeur de Pecia serait de 100 000€. Les étudiants riches achetaient des PECIA. Les étudiants les

concernent des domaines larges, l'organisation judiciaire de l'église, la procédure, la discipline du clairgé, le mariage, et des dispositions de droit pénal. Ce recueil de décrétales à suscité les décrétalistes. La composition ne s'est pourtant pas arrêter là car les papes n'ont jamais cessés de légiférer si bien qu'il a fallut continuer à compiler leur décrétales et c'est pourquoi d'autres recueils ont été établie jusqu'au 15ème siècle, l'ensemble ainsi constitué est nommé le corpus iuris canonici

vie commune de deux personnes ayant décidé de vivre comme des époux, sans pour autant s’unir par le mariage ne peut concerner qu’un couple constitué d’un homme et d’une femme ». Le principe posé en 1989, fut repris par la 3ème chambre civile dans un arrêt du 17 Décembre 199716, la Cour de cassation a de nouveau refusé d’assimiler un couple de gays à des concubins. Elle a refusé le transfert du droit au bail d’un homosexuel mort du SIDA en 1992 à son compagnon. Interrogée sur la définition même du concubinage