Contingence Aristote

son œuvre la réflexion sur la politique, qu'il faut se garder de considérer comme un simple appendice d'une pensée philosophique dont le caractère monumental n'est plus à louer. Il cherche à définir la cité idéale, modèle abstrait détaché des contingences réelles; ce qui en fait un précurseur de l'utopie, bien avant que le terme ne soit créé par More au xv6 siècle. La cité idéale selon Platon. Platon perçoit la société comme une unité fonctionnelle où chaque individu est considéré comme une partie

Le politique et la politique «Il faut donc poser, que c'est en vue de belles actions, qu'existe le politique.» Aristote (Les politiques L.3 Ch.3) bibliographie: Les Politiques, Aristote La République, Platon «Texte pédagogique» (2/09/1811), Friedrich Hegel Second Traité du Gouvernement Civil, John Locke Le liberté des modernes comparée à celle des anciens, Hannah Arendt Le totalitarisme, Hannah Arendt I. Genèse de la Cité (polis) et constitution du politique a) Le choix d'Aristote

et les états de conscience. Empirisme: Doctrine philosophique qui considère que l’origine de toutes connaissances humaines ne provient que de l’expérience sensible, de l'observation. Rationalisme: Mode de pensée philosophique (chez Platon, Aristote, Épicure, Descartes, etc. ) selon lequel la raison est la seule source de connaissance. Tout ce qui existe a sa raison d'être et, de ce fait, peut être intelligible. Sensualisme: Courant philosophique crée par Condillac selon lequel toutes nos

Toute explication de ce genre est à contresens et prend le contre-pied de la vérité. Rien ne s'est formé dans le corps à notre usage; mais ce qui s'estformé on en use.''2 B) Un cosmos finalisé (Platon et Aristote) Mais les deux plus grands philosophes de l'Antiquité, Platon et Aristote, ont dédaigné ce genre de constructions d'où toute intelligence organisatrice du monde serait absente. Platon raconte dans le Phédon comment Socrate avait été d'abord enthousiasmé par ce qu'il avait entendu

importantes, notamment celle que connait actuellement la Grèce, la lecture d’Aristote (-384 -322) par Léo Strauss peut nous être utile : « Selon Aristote, c’est la vertu morale qui fait que les bons principes d’action, les fins justes et nobles, sont effectivement désirés ; ces fins ne sont visibles que pour l’homme moralement bon »[1]. Selon Aristote, c’est la vertu morale qui semble primer au sein de la cité et non pas les intérêts privés des gouvernants[2]. C’est à partir de ce point

Platon à l’inverse, l’âme est le plus ancien de tous les êtres et toute chose est guidée à la rectitude et à son propre bonheur par l’intellect divin. Le hasard n’a donc pour lui aucune existence. Seul Aristote commence à aborder le hasard pour lui-même en s’intéressant aux parties de l’âme. Pour Aristote, la partie rationnelle de l’âme est scindée entre la fonction de science (sophia) et la prudence (phronesis). La science n’a pour objet que les choses nécessaires, c’est-à-dire les choses ne pouvant

philosophie […] Aristote : discours un peu différent. En tant que scientifique, il a étudié la nature. D'après Aristote, la nature n'a jamais le projet de la laideur. Elle a toujours un projet positif. Elle a le projet de réaliser quelque chose jusqu'au bout. Elle a un projet cohérent. La laideur se serait donc introduite par hasard. La nature dans son projet a été confrontée à la contingence, au réel et donc son projet de beauté a dévié. La laideur va se situer dans la contingence et non dans la

ARISTOTE Pour se référer au texte d'Aristote, il est conventionnel de se rapporter au texte d'Auguste Emmanuel Bekker (1785-1871) et il a édité les pervers complètes d'Aristote à L'académie nationale de Berlin entre 1831 et 1870. Page + Lettre = colonne + N° = ligne. I. Art et Mimésis : Aristote A) La place de l'âme dans les activités humaines 1. L'Art comme fait anthropologique Il est difficile de faire communiquer les doctrines car il y a un déplacement conceptuel entre les deux

« comment devenir bons » II, 1. La manière dont Aristote réfléchit à la morale est significative : il part de la valeur endoxique de l’éthique : cette démarche ne part pas des principes, mais de la discussion dialectique, c'est-à-dire de ce qui dans l’opinion commune est le mieux accordé, de ce qui est attesté par les plus sages comme ayant valeur. Il s’agit, pour Aristote, d’intégrer la contingence[3] présente au sein même du monde, contingence irréductible du fait que notre monde est le monde

développement de la science. Autrement dit si on ne s’étonnait jamais de rien on ne serait jamais en quête de savoir. S’étonner c’est reconnaitre sa propre ignorance. Ainsi chercher à remédier à cette ignorance c’est chercher à atteindre le savoir. Aristote dit que sans l’étonnement il ne se rendrait pas compte de son ignorance et donc ne serait pas en quête de savoir. Le philosophe s’étonne de la science afin de connaitre et non pour une fin utilitaire. Ce qui pose problème aux astronautes de l’antiquité