Cratyle Hermogène

tout comme le rapport entre le signe et le référent, objet dans la réalité.  En ce sens, un signe n’est pas un symbole. Un table ne s’appelle pas ainsi parce que le son ressemble à la table, c’est une convention comme le disait déjà Hermogène à Cratyle dans Le Cratyle de Platon. C’est aussi le cas des onomatopées (par ex. cocorico n’est pas une symbole, la preuve :les coqs chantent tous pareils, mais ils ne poussent pas le même cri dans toutes les langues). 2) L'art n'est pas un langage car

en tant qu’enjeu essentiel du fonctionnement de la communauté aseptisée où tout est réglé et programmé dans laquelle vit le jeune Jonas. La redoutable question est posée sans ambages, et cela ne déplairait point au Cratyle platonicien mettant aux prises sur ce sujet Hermogène et Cratyle : supprimer des mots équivaut-il à supprimer les choses mêmes auxquelles renvoient ces mots ? La fin ouverte du texte ne fait que rajouter une louche de perplexité et de rêve à l’ensemble, et l’on comprend que l’ouvrage

actualise cette potentialité > L'arbitraire du langage constitue-t-il un obstacle à son utilisation ? II/ La question de l'arbitraire du signe linguistique : une insuffisance indépassable ? A) La question de la réctitude des noms dans le Cratyle de Platon > apparu à l'époque ou il y avait une transition entre le mythos et le logos => mythos omniprésent par Homère > bouleversement de la connaissance, la compréhension qu'on avait du cosmos > le mythe, c'est la façon dont les

nature de l’homme ; Charmide, de la sagesse morale ; Lâchés, du courage ; Lysis, de l’amitié ; Euthyphron, de la piété ; Gorgias, de la rhétorique ; Ménexène, de l’oraison funèbre ; Ménon, de la vertu ; Euthydème, ou le disputeur (de l’éristique) ; Cratyle, de la rectitude des mots ; le Banquet, de l’amour ; Phédon, de l’âme ; la République, de la justice ; Phèdre, de la beauté ; Théétète, de la science ; Parménide, des Idées ; le Sophiste, de l’être ; le Politique, de la royauté ; Timée, de la nature

par le biais d’un verbe, le biais de la littérature. Elle interroge le rapport entre les mots et les choses. Deux conceptions s’opposent : Le Cratylisme, titre d’un dialogue de Platon. Cratyle et Hermogène débattent. Pour eux, un lien est nécessaire entre les mots qu’on emploie et les choses qu’ils désignent. Cratyle soutient qu’entre le mot et la chose, le lien est nécessaire, un rapport immédiat entre les mots et les choses, entre le signifiant et le signifié. L’arbitraire du signe (Saussure), « Le

I.Les mots et les choses 1)Le langage est-il naturel ou conventionnel? Platon=>Cratyle Dialogue sur la nature du langage Cratyle=>mot n'est que l'image de la chose.ex: sonorités imitent ce qu'on décrit. Nous imitons ce que la chose est . Si on se contente des sens , le langage ne sera qu'une apparence du sensible . De plus, si le langage est une copie du monde , il n'y aurait qu'une seule langue. Hermogène=> langage posé comme convention par les hommes . Les mots ont un rapport arbitraire

sont que des conventions pour mettre des étiquettes sur la réalité. L’animal que l’on appelle « chien » est appelé chez les anglophones « dog ». Nommer ce n’est pas reproduire la réalité mais classer pour l’organiser. Ainsi comme le dit Hermogène dans Le Cratyle de Platon : « de nature et originellement, aucun nom n'appartient à rien en particulier, mais bien en vertu d'un décret et d'une habitude de ceux qui ont décidé l'appellation » Les mots ne sont pas une copie de la réalité.  Ces derniers

concept). L’ensemble des signes découpe le réel : qu’est-ce qui légitime ce découpage et de quel ordre est-il ? Est-il naturel, est-il arbitraire ? Thèse naturaliste : thèse de Cratyle, exposé par Hérmogène. « Il existe une rectitude originelle de dénomination, appartenant de nature à chaque réalité » Platon, Cratyle, 383 a-b. Le nom fait corps avec la chose, il est la chose même s’exprimant, il est propriété naturelle de la chose. Objection : il existe une diversité des langues. Réponse

reprend ici un thème traditionnel, remontant au moins au Cratyle de Platon: notre langage réel n'est pas conforme à l'idéal d'une langue où les noms seraient analogues aux choses, où ils nous donneraient un accès direct aux objets. L'association du signifiant au signifié est de nature purement conventionnelle, elle est imposée par la société humaine et non par la nature des choses - Bergson se range en cela derrière Hermogène (personnage du Cratyle) et Saussure. Pour tout dire, selon Bergson, nous ne

intrasec entre le mot et la chose qui idéalement nous permet d'avoir une prise sur elle. ( Dieu : et la lumière fut ) Un lien intrinsèque entre le mot et la chose existerait donc logiquement entre le mot et la chose. C'est la théorie avancée par cratyle. Il y aurait comme un lien magique entre la chose et le mot que la désigne. Les mots miment la chose. Par exemple, Le mot craquer comprend en lui même le son, la chose qui fait «  crac ». dans siffler, on entend le son «  sss » qu'il évoque. L'ensemble