Cyert

leur caractère, de leur émotivité… les décisions sont parfois contraintes par des facteurs externes tels que la tradition ou l’obligation de coopérer avec d’autres acheteurs. Les modèles de comportement décisionnel d’une organisation : Le modèle de Cyert et March, ces deux auteurs remarquent que chaque responsable de service, chaque décideur de l’entreprise a ses propres intérêts, ses propres objectifs et parfois leurs intérêts et leurs objectifs sont différents de ceux de l’entreprise. Par conséquent

béhavioriste 2.1. La vision béhavioriste de l'entreprise et l'apprentissage organisationnel - les deux concepts de base sur lesquels reposent les modèles par étapes Le cadre théorique des modèles par étapes est la théorie béhavioriste de la firme (Cyert et March 1963). La firme agit sur les marchés imparfaits dans une optique à court terme, est averse au risque et poursuit la logique de survie plus que de maximisation des profits (Hsu et Pereira 2008). Selon cette théorie le savoir d'une entreprise

l’hypothèse que les acteurs opèrent des choix et prennent des décisions permet de renouveler l’analyse des organisations. En fait leur apport est d’avoir démontrer que les acteurs ds organisations agissent suivant une rationalité limité.  Marsh et Cyert : la théorie comportmental de la firme L’analyse des deux auteurs En 1963 ils sont parmi les premiers à poser la firme en tant qu’organisation complexe constitué de groupe d’acteurs aux intérêts divers. Ces acteurs se trouvent dans des rapports

ait les moyens, sinon de façonner son environnement, du moins d’en infléchir certains éléments. C’est là un des thèmes fondamentaux de l’économie industrielle, en particulier lorsqu’elle analyse les comportements de préemption et d’anticipation3. Cyert et March4 intégraient clairement ce type de comportement à leur modèle en considérant que la firme "négocie" avec son environnement (incluant les concurrents) de façon à anticiper les réactions de celui-ci à ses propres décisions. 1 2 Schumpeter

ou informels par affinités et par intérêt).  Les décisions résultent d’un compromis entre divers objectifs.  Le compromis est favorisé par des règles (routines ou procédures) qui sont privilégiées au détriment de solutions innovantes.  Pour Cyert et March, la recherche de compromis conduit à la quasi résolution des conflits et à une prise de décisions satisfaisante mais non optimale : - les problèmes sont résolus au plus proche de leur apparition, dans les unités (rationalité locale), sans

possibles entre les parties prenantes ; – d’évaluer le pouvoir des parties prenantes et leur capacité à influencer la décision. II. Les actions en contre-pouvoir des parties prenantes A. LE POUVOIR ET LES SOURCES DU POUVOIR DANS L’ENTREPRISE Pour Cyert et March, l’entreprise est une coalition d’individus aux aspirations disparates. Bien qu’ayant tous un intérêt dans l’entreprise, les individus ont des attentes différentes et contradictoires. Les décisions ne sont donc pas des choix optimaux mais

alors intéressant d'étudier les mécanismes décisionnels au sein de l'organisation, qui s'avèrent souvent complexes et peu rationnels. Trois modèles de comportement décisionnel de l'organisation : Depuis H. Simon, de nombreux économistes, tels que R. Cyert et J. March, ont travaillé sur les modèles de prises de décision dans les entreprises et un certain nombre de principes sont maintenant unanimement admis: Les acteurs d’une entreprise ne partageant pas tous les mêmes objectifs et les mêmes intérêts

évidence par M.CROZIER et E.FRIEDBERG de la poursuite d’objectifs individuels par les acteurs des organisations et les limites de la coordination par les règles et les procédures de l’organisation bureaucratique → “jeux d’acteurs” Introduction par R. CYERT et J.MARCH de l’idée que les membres d’une organisation poursuivent leurs buts personnels et les formulent à partir de leur propre rationalité. Organisation = lieu d’affrontement de ces buts et rationalités, émergence de coalitions d’acteurs. 3. Les

entre standards. 24 Dans tous les cas, la coopŽration n'est jamais acquise mais nŽgociŽe continuellement car l'indŽpendance des parties demeure et, de toute fa•on, l'existence de conflits irrŽsolus est une caractŽristique organisationnelle (Cyert et March, 1963). Aliouat (1996:118) rŽsume bien l'ambivalence de la situation quand il conclut: ÇLa part de coopŽration dans la situation de confrontation peut traduire une certaine dŽpendance mutuelle des acteurs. La part de conflit dans la situation

une solution préférée à celle qu’on aura choisi. Ce biais nous montre que c’est difficile de prendre des décisions rationnelles car il existe un bon nombre de biais de rationalité. 2) Quelques autres modèles de décision Théorie comportementale (Cyert et March, 1963) C’est un modèle qui essai de comprendre la façon dont les décisions peuvent être prise dans les organisation. Il y a plusieurs hypothèses : Un problème n’est pas traité globalement mais par les sous-parties de l’organisation Lorsqu’il