Cyert

relative des informations issues d’un environnement partiellement connu, des capacités limitées à analyser ces informations dans le cadre de la rationalité limitée de la multiplicité des objectifs des différents individus qui composent l’organisation (Cyert et March). Crozier : Toute tentative trop rationnelle de contrôle hiérarchique sans contrepartie risque de susciter une réaction de défense. Pour accroître les performances d’une organisation, Crozier prône la participation et l’intégration du personnel

environnement non complètement formalisable (on ne peut prévoir les effets de l’action et nn + déterminer les causes de chaque fait). Ds ce courant de pensée, il y a 3 auteurs principaux : Herbert Simon (prix Nobel d’éco en 1978), James March et Richard Cyert. Simon a instauré ce concept de rationalité limité, la rationalité est limitée par 3 séries de facteurs : - L’information disponible : Impossible de détenir toute l’information qui permet au dirigeant de choisir la solution optimale de manière

entre « salariés actionnaires » et « dirigeants » à travers le prisme des conflits de pouvoir entre les acteurs internes et externes ; puis d’étudier le rôle de l’actionnariat salarié à travers l’analyse de l’organisation comme coalition d’individus (Cyert et March, 1963). Nous nous intéressons, dans un second volet, à étudier le rôle joué par les actionnaires salariés dans la Corporate governance. 75 Chapitre II : Place de l’Actionnariat Salarié Dans la Gouvernance des Entreprises SECTION I : L’actionnariat

heuristiques de résolution des problèmes. (Ce sont des techniques qui ne permettent pas de trouver la solution optimale, mais seulement de s’en rapprocher en améliorant la solution de départ par tâtonnement et approches successives.) B. Richard Mickael Cyert (1921) et James Gardner March (1928) : Théorie du comportement de la firme Respectivement professeurs d’économie et d’administration industrielle, et professeur de psychologie, ils ont développé les idées de Simon, et présenté la théorie du comportement

intentionnellement et durables alors on parle de coalitions. L analyse de ces éléments du système de pouvoir est indispensable à une bonne compréhension de la stratégie développée par l organisation. 136 n n 4. Le dirigeant : entre influence et autonomie Pour Cyert et March les buts de l entreprise résultent de négociations au cours desquelles le dirigeant joue le rôle d arbitre. Dans cette perspective, le gouvernement de l entreprise est le fait d une coalition politique. 137 4. Le dirigeant : entre influence

mais seulement le résultat d’un processus de successions de choix faits en fonction des expériences passées pour approcher la « moins mauvaise solution possible ». C’est donc une rationalité procédurale qui est à l’œuvre dans cette action. Richard CYERT (1921-) et James MARCH (1928-) 41 mettent en application les développements théoriques de Simon. L’entreprise est un « groupe de participants aux demandes disparates » même s’ils ont tous intérêt à ce que le système fonctionne. Ces deux orientations

des conséquences des comportements. Nous avons tous des modèles en tête, qui se présentent à notre esprit comme étant objectifs. Nota : ces hypothèses peuvent être cohérentes avec : * L’approche socio-politique des organisations de March et Cyert * L’approche des systèmes sociaux de Crozier et/ou Friedberg On peut dégager 4 outils importants qui vont constituer la théorie des attentes en tant que telle : * Résultat du premier et du second degré : Les résultats du 1er degré sont

Lewin-Lippit-White,1939 Commande numérique, 1955 Personnalité, Argyris, 1950 Cybernétique, N.Wiener, 1948 1960-70 MOUVEMENT DES RESSOURCES HUMAINES Ecole de la prise de décision, H. Simon, 1950 Théorie de la coalition, J.G. March & R.H. Cyert 1960 L’analyse transactionnelle, E. Berne, 1965 SCIENCES DE GESTION SCIENCES DU COMPORTEMENT Système d’information, J.Forester, 1960 Fonctions du leader, Bales, 1958 Méthode de Marketing, Th. Levitt, 1960 Enrichissement travail, F.Herzberg

logique de création de connaissance dans un contexte d'innovation radicale. Les entreprises recherchent des solutions originales pour maintenir leur compétitivité. Dans cette dynamique, la capacité d’exploration, définie dans un travail pionnier de Cyert – March (1973) par rapport à la capacité d’exploitation de routines, prend toute sa signification. Les entreprises sont appelées à modifier la manière dont elles réalisent en interne la combinaison des connaissances dans leur processus de R&D et à

des situations d’incertitude, les organisations se livrent au mimétisme, en imitant d’autres organisations considérées comme plus performantes. Pour expliquer les avantages du mimétisme, DiMaggio et Powell (1983, p. 151) citent les travaux de Cyert et March (1963), qui expliquent qu’au moment où une organisation est confrontée à un problème dont les causes sont obscures ou les solutions inconnues, l’imitation des comportements des autres organisations pourrait être une solution viable et moins