De Tocqueville Machiavel

pas non plus avec l’État sauf dans le modèle de l’État-nation. Toutefois, sur le continent européen, l'influence de la pensée de Hegel fait qu'il arrive assez souvent que l'on parle d'État là où le mot gouvernement serait plus exact 3. Nicolas Machiavel fut un des premiers à faire usage du mot stato dans le sens d'« unité politique d’un peuple qui le double et peut survivre aux allées et venues non seulement des gouvernements mais aussi des formes de gouvernement ». Sommaire 1 Étymologie

journalistes, ce sont des éducateurs de l'opinion”. Tocqueville :” S'il n'y a pas de journaux, il n'y aurait presque pas d'action commune”. - Napoléon Bonaparte : ” Si je lâche la bride à la presse, je ne resterai pas trois mois au pouvoir”. Il avait en effet, aboli la liberté de la presse. Napoléon consédérait l'imprimerie comme un arsenal qu'il convient de ne pas mettre à la portée de tout le monde. - ” Gouverner, c'est faire croire “, disait Machiavel. La contestation par la presse des pouvoirs en

XVIIe siècle a été marqué par le triomphe de l’absolutisme dont les bases avaient été posées au cours du siècle précédent avec l’idée majeure de la dissociation du pouvoir et de la morale que l’on a conjointe au concept de souveraineté de l’état (Machiavel). L’absolutisme c’est l’idée que le pouvoir suprême ne peut pas être limité et doit se fonder sur l’obéissance absolue. Il faudra alors attendre les penseurs des Lumières comme Spinoza ou Descartes pour amener le thème de la limitation du pouvoir

gouvernement renverse tout espoir de rébellion contre le régime par la crainte : le peuple vit ainsi dans la peur, l’Etat se substitue à la société et il contrôle tout, la vie privée est supprimée, ce qui supprime la liberté. Cette idée est reprise par Tocqueville dans De la démocratie en Amérique. Pour Nietzsche, « L’Etat incarne le mensonge et s’est retourné contre la vie » ; pour lui, l’Etat prétend s’identifier au peuple, mais en réalité il veut le détruire pour dominer les autres (Ainsi parlait Zarathoustra) ;

dirigées vers le beau, le vrai, le bien. « La philosophie classique avait raison, elle doit proposer le bien, le beau le vrai : l’un. La philosophique moderne a échoué, en voyant les barbaries subites au XXème siècle ». Léo Strauss. Selon lui, Machiavel est responsable de la rupture entre la philo moderne et classique. Partie 1 : La Philosophie politique classique. Léo Strauss nous dit que pour comprendre ce qu’est la philo politique il faut éviter deux « cailloux » : * Le premier est

monarchie (dérive par la tyrannie) - Gouvernement par un petit nombre = aristocratie (dérive par l'oligarchie) - Gouvernement par un grand nombre = politeia traduite en latin par respublica (dérive par la démocratie ou « tyrannie de la majorité » cf Tocqueville). Valorisation de la liberté positive : - Liberté positive ou liberté-participation = poursuite de la réalisation des certaines fins à travers lesquelles notre humanité s'accomplit (questionnement sur l'origine du pouvoir d'agir des citoyens)

sembler en minorité face à la société. L’homophobie étant considérée comme un crime, la minorité manifestante peut légitimement avoir peur de la tyrannie de la majorité qui tente de la contraindre à un certain modèle de pensée. D’une autre manière, Tocqueville dans De la démocratie en Amérique exprime le fait que le risque majeur de la démocratie réside dans le renoncement à la liberté, dont il faut chercher l’origine dans « la passion pour l’égalité » et le repli sur la sphère privée, caractéristiques

la séparation des pouvoirs. → Protéger la liberté en limitant le pouvoir. Il y a d'autres auteurs libéraux (notamment au 19ème siècle). Libéral → pas nécessairement de connotation économique. A l'époque → libéralisme politique. (ex : Alexis de Tocqueville, benjamin constant, lisaut, royé-colard …) L’école libéral a développé la thèse de l’état minimal. Pour elle l’état est un mal nécessaire pour maintenir un minimum d'ordre. Et l'ordre est nécessaire pour encadrer, pour permettre l'exercice des libertés

régulateurs de ces passions afin d’éviter les dérives anarchiques et les violences qu’elles entraînent. L’institution du politique par le biais d’un contrat juridique apparait comme la solution la plus classique de ce problème. Hobbes, à la suite de Machiavel, est convaincu que « l’homme est un loup pour l’homme ». Il écrit : « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tient en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, la guerre de chacun contre chacun » (Léviathan

et constitutionnelle des stoïciens. La monarchie apparaît comme idéale. Le roi ne sera plus le délégué du peuple mais le favori de Dieu. Marc-Aurèle réalise l’idéal du philosophe roi fondant la politique sur la morale et devenant le premier anti-machiavel. Ensuite anarchie avec les invasions barbares qui mettra fin à ce système, précipitée par l’idéal conservateur du stoïcisme. C’est l’installation d’une monarchie absolue de droit divin. Le pvr monarchique s’installe ds l’empire romain. Apparition