Decret Gratien 1140

Commentaire : doc. 28 Gratien, concorde des canons discordants ( vers 1140) L'extrait « Gratien, concorde des canons discordants » est un extrait du corpus juris canonici. Il a été écrit par le moine Gratien vers 1140 et il a été réédités vers 1970 à Leipzig par F. Roumy. Il s'agit de la deuxième version du décret. Gratient est le premier à synthétiser les œuvres régionales et il va y ajouter les principes de l'écriture Sainte. L'église va se complexifier et avoir une double structure après

DE LA LÉGISLATION IMPÉRIALE A / Aux origines de la législation impériale : les sénatus-consultes B / L’empereur législateur C / Les différentes sortes de constitutions impériales 1 / Les édits 2 / Les rescrits et les pragmatiques sanctions 3 / Les décrets 4 / Les mandats § 4. — LES PREMIÈRES GRANDES CODIFICATIONS DU DROIT A / La codification du droit dans la partie occidentale de l’Empire 1 / Les codifications privées : les codes Grégorien (291/92) et Hermogénien (314) 2 / La première codification

banquiers. Une vague de systématisation a lieu au xvie siècle sous l'impulsion du pape Grégoire XIII, juriste de formation. Durant le concile de Trente, Pie IV crée une commission, les correctores romani(correcteurs romains) pour réviser le Décret de Gratien. Sous Grégoire XIII, lui-même ancien membre, leur nombre est augmenté et finalement, en 1582 est promulgué le Corpus juris canonici qui fait autorité avec les ordos liturgiques, les actes conciliaires et les actes épiscopaux et apostoliques.

il y a le Décret de Gratien : Concorde des canons discordants, en latin Concordia discordantium canonum. C’est une œuvre majeure du droit canonique rédigée aux alentours de 1140 par Gratien, vraisemblable moine camaldule enseignant le droit à Boulogne. Son œuvre est conçue à l’origine pour l’enseignement. Elle consiste en un regroupement de plus de trois mille huit cent textes rassemblant l’ensemble du droit ancien. Gratien s’inspire de nombreuses collections antérieures ; le Décret et la Tripartita

Introduction Ce texte est un extrait du Décret de Gratien, il s'agit ici de la deuxieme version de ce décret, mise en circulation après 1140. Des le début du 11ème siècle Certains ecclésiastiques ont élaborer des projets de réformes. A partir de 1049 lorsque les partisans de la réforme parviennent à faire élire un pape acquit à leur idée, un certains nombres de nouvelles collections sont composées. Avec l’arrivée de Gregoire 7 au pouvoir les collections de ce type vont se multiplier. Devant la

COMMENTAIRE DU DECRET DE GRATIEN               Modestin, jurisconsulte romain du IIIème siècle après J.C. a défini le mariage comme “une société de toute la vie, une communauté de droit divin et humain”. Beaucoup voyaient dans cette définition l’interpolation d’une idée chrétienne.             L’empreinte chrétienne du mariage se retrouve dans cet extrait d’un abrégé du décret de Gratien, texte de nature religieuse. Gratien, moine camaldule, est un canoniste. Il compose son décret entre 1140 et 1150

droit propre à tous les peuples c-a-d à tous les hommes et le droit civil propre à un pays donné. Ainsi le droit civil et le droit des gens doivent être conformes au droit naturel c-a-d au droit divin. B) Les collections canoniques et le décret de Gratien. 1. Les collections canoniques. Ce sont des recueils de textes canoniques. Il s’agit des décisions des papes qu’on appelle les décrétales, les décisions des consils ou canons mais également des passages de la bible, des textes des pères

lettre en forme de réponse, faite par le pape à une question qui lui est soumise pour une affaire particulière, mais dont la solution peut servir de règle générale. Ces réponses peuvent émaner soit du pape seul, soit du pape assisté de son conseil. Le décret est un règlement fait motu proprio, mais délibéré en conseil et rédigé sous forme de rescrit, pour l'utilité générale de l’Église. C'est donc une source de droit directe. L'auteur de cette décrétale est le pape Honorius III qui a exercé sont autorité

comme il était en lutte avec l’empereur il s’est fait rajouté le titre de Philippe Auguste pour montrer qu’il n’est pas inférieur à l’empereur puisque les augustes étaient importants. Section 2 : Le développement du droit canonique §1. Le décret du moine Gratien L’Eglise est en pleine crise au début du XIème siècle car elle est passée sous le contrôle des laïques. Un certain nombre de pratiques, choquantes pour l’Eglise, sont tolérées : Simonie : trafic des choses saintes ou des fonctions ecclésiastiques

domaine se trouvent dans une faible mesure issus du droit romain, mais ont surtout été développé par l’Eglise. En effet, dans le décret de Gratien, rédigé au 12e siècle, est affirmée l’idée que les biens de l’Eglise sont inaliénables en dehors d’un certain nombre de cas précis. Le pape Innocent III va d’ailleurs à la fin du 12e siècle, confirmer les principes dégagé par le décret, tout en ajouter que tout ce qui porte préjudice à l’Eglise est prohibé. En s’inspirant du droit canonique, Philippe V va par