Duhamel La Dyarchie

de la Chambre des communes), le vote « contre » en sortant par la porte de gauche. Pour le reste, on le voit, si le Premier ministre dirige effectivement la politique de son pays, il le fait largement avec et par le Parlement. (Source : Olivier Duhamel, Droit constitutionnel et institutions politiques, Éditions du Seuil, 2009). Downing Street1 = Les bureaux du Premier ministre à Londres se trouvent au 10 Downing Street. 1 – Analyse du sujet : En quoi le régime politique anglais a-t-il les

politique de la Nation. Pour Raymond Barre, par exemple, la cohabitation est une déviation néfaste par rapport à la Constitution de 58, doublée d’un non-respect de la conception gaullienne qui transparaît dans la phrase : « Il ne saurait y avoir de dyarchie à la tête de l’Etat ». - Depuis 1986, les cohabitations à répétition ont fait dévier notre régime: trois cohabitations en 15 ans, qui ont entraîné des modifications fondamentales de nos institutions. Le Président de la République –du fait

témoigne la demande de démission formulée par le général de Gaulle à l'encontre de M.  Debré, lequel voulait avoir la mainmise sur l'ensemble de la politique nationale (apparition  de la responsabilité du PM devant le PR). En outre, en 1964, le général de Gaulle affirme  qu'il n'y a pas de « dyarchie » mais une prépondérance de l'Elysée sur Matignon – G. Pompidou ne se contente pas de donner les impulsions fondamentales, mais règle lui­ même   des   questions   de   détail   qui   sont   de   la   compétence   du   gouvernement   (ce  

Le Président détermine les grandes orientations de la politique nationale et en contrôle l’exécution. Le Premier Ministre conduit l’application de cette politique et en répond devant le Président et l’Assemblée Nationale. Il ne saurait y avoir de dyarchie au sommet. » disait Pierre Messmer, ancien Premier Ministre de Georges Pompidou, extrait d’un entretien avec le journal Le Monde du 9 mars 1974. Tout comme le prônait le Général De Gaulle, Pierre Messmer considère que le pouvoir exécutif ne saurait

Séance 6, Droit Constitutionnel 05/02/12 Le Président de la République et le Premier ministre sous la Ve République : duo ou duel ? « On ne saurait accepter qu’une dyarchie existât au sommet. Mais justement, il n’en est rien. En effet, le président (…) est évidemment seul à détenir et à déléguer l’autorité de l’Etat. » Affirma Charles de Gaulle lors d’une conférence de presse le 31 janvier 1964. La guerre d’Algérie, débutée en 1954 connaît un tournant décisif en mai 1958, date du putsch

Institutions politiques et droit constitutionnel, Philippe Ardant - Le droit constitutionnel de la Ve république, Dmitri Georges Lavroff - Mémentos Droit public, Louis Dubouis et Gustave Peiser - Le pouvoir politique en France, Olivier Duhamel - Fascicule de TD - Cours de droit constitutionnel , Didier Blanc « A l’heure actuelle, notre régime, la Vème République , modifié par le référendum de 1962, est un régime présidentialiste, c’est-à-dire un régime dans lequel les attributions

les bases d’un présidentialisme constitutionnalisé (avec la modification des articles 6 et 7 C.) Les élections législatives de 1962 marquent l’arrivée, au sein de l’AN, d’une majorité de soutien du Président de la République. Pour certains auteurs (DUHAMEL) s’était ouvert le temps de ce qu’ils ont appelé « le présidentialisme absolu » qui le sera d’ailleurs, au final, moins avec le fondateur qu’avec ses successeurs. B – L’organisation de l’élection du Président de la République au SUD L’élection du

septembre 2000. * Document n°4 : M. VERPEAUX : « La place du gouvernement dans la Constitution de 1958 », in La Constitution en vingt questions, www.conseil-constitutionnel.fr. * Document n°5 : D. BOURMAUD : « Les Ves Républiques. Monarchie, dyarchie, polyarchie. Variations autour du pouvoir sous la Ve République », Pouvoirs, n°99 (novembre 2001), pp. 7-17. * Document n°6 : J. GICQUEL et J.-É. GICQUEL : Droit constitutionnel et institutions politiques, 24e édition, Paris, Montchrestien, 2012

1958 Article 68 de la Constitution de 1958 9 10 10 12 12 I. LA VOLONTE DES REDACTEURS DE LA CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 La position du Président de la République en France est singulière à plusieurs égards. Elle reflète une alternance de dyarchie selon les coalitions mises en place qui ne permet pas de mettre un nom sur le régime français qui hésite entre donner le pouvoir au Président ou au Gouvernement. Pourtant, si la volonté des constituants de 1958 est bel et bien d’installer un pouvoir

cohabitation, régime parlementaire, régime présidentiel, présidentialisation. II – Bibliographie indicative Ouvrages AVRIL (P.), CARCASSONNE (G.), BACQUE (R.), Le Premier ministre, Paris, Seuil, coll. « Pouvoirs », n° 83, 1997, 206 p. DUHAMEL (O.), Le quinquennat, Paris, Presses de Sciences Po, coll. « La bibliothèque du citoyen », 2000, 132 p. QUETTIER (Ch.), Le Président sous la V° République, Paris, PUF, coll « Que sais je ? », 1995, 125 p. LUCHAIRE (F.), CONAC (G.), MANGIN (G.)