Dunning Oli

l’implantation étrangère [Braimard, 1993, 1997 ; Markussen, 1995 ; Markussen et al, 1996 ; Mathä, 2000]5. Dans le cas des IDE verticaux, qui apparaissent plutôt comme des investissements de type Nord-Sud, les différences en ressources naturelles [Dunning, 1993], en dotations factorielles, en coût de main d’œuvre et en qualification de la main d’œuvre restent au cœur de l’analyse [Helpman, 1984 ; Wheeler et Mody, 1992 ; Culem, 1988]6. Yeaple (2003), Hanson et al (2003), Feinberg and Keene (2001)7 montrent

impératifs de flexibilité et de réactivité par la maîtrise de l’approvisionnement international (le «sourcing») et le tissage d’un réseau de sous-traitants ou de filiales. L’économiste anglais J. DUNNING tente de synthétiser l’ensemble des déterminants de la délocalisation des firmes à partir du paradigme OLI. Une firme qui désire s’ouvrir sur l’extérieur dispose de nombreux moyens pour accroître ses ventes et maximiser ses profits. Lorsqu’elle est confrontée à des problèmes d’imperfection des marchés

b. Théorie de la firme multinationale D'autres auteurs, comme Dunning, ont essayé d'intégrer dans leurs analyses les trois niveaux macroéconomique (nation), mésoéconomique (secteur d'activité), et microéconomique (l'entreprise) pour démontrer que les stratégies d'internationalisation dépendaient de la combinaison d'un certain nombre de conditions. L'analyse de Dunning a pris le nom de théorie éclectique ou encore de paradigme OLI (O pour Owner advantage ou avantage spécifique représentant les actifs

une fiscalité peut rester efficace quand bien même elle serait plus élevée chez les voisins ou partenaires commerciaux dès lors qu’elle a comme contre partie un surcroit de compétitivité par rapport à ses concurrents. Dans le cas du paradigme OLI de Dunning, la fiscalité apparaît que comme un des vecteurs de la localisant de l’entreprise et ce vecteur n’est pas forcément le principal. Dans la localisation, la fiscalité n’est qu’un élément parmi d’autres qui n’intervient qu’en 3e 4e ou 5e position

l’internationalisation des entreprises et des IDE : Boum des acquisitions et des fusions : DE 1980 à 2005, les IDE sont passé de 50 milliards à 1500 Milliards, la valeur des achats et des vente est passé de 15O milliard à 1600milliards Modèle OLI de J Dunning : Les FMN on la volonté de retirer immédiatement les avantages d’une filiale pour faire face a la concurrence. A partir de la , la croissance de la concurrence international entraîne les entreprises pour réduire leur coût a délocaliser leurs

lieux centraux (Christaller, 1933) : un modèle révolu? Régularité dans les distances et les hiérarchies entre les villes Les habitants sont plus disposés à franchir les distances (aller de la ville moyenne vers la grande ville). Le paradigme OLI (Dunning). O (Ownship advantages)- avantages. L (location advanages)- avantage à la localisation à l’étranger. I (internalisation advantages)- avantage à l’internalisation. Les avantages spécifiques. Taille, économie d’échelle. Propriété technologique

pays d’origine Pourquoi existent elles ? * Vernon : l’apparition d’un nouveau produit va créer un avantage temporaire pour la firme. Après la fin de vie du produit sur le marché national, on va implanter à l’étranger * John Dunning  (1988): paradigme OLI (Ownership, Location, Internalization) * Ownership = avantages spécifiques de la firme quand les avantages de la multinationalisation > à long terme les coûts exigés par l’implantation. Types d’avantages : l’innovation (dépôt

paradigme OLI : On va chercher à exprimer l’ensemble des stratégies que nous avons développé dans une logique de trois grands arbitrages : * Une logique d’arbitrage liée à l’organisation ; * Une logique d’arbitrage liée au marché (est-ce que l’entreprise a intérêt à exporter ou à produire localement ?) ; * Une logique d’arbitrage liée à l’organisation du marché et de la firme (doit-on avoir recours à des licences ? A de la sous-traitance ? Etc.). Approche Dunning du paradigme OLI (1988) :

d’entreprise et IDE Le paradigme OLI : Pour Dunning, ce sont les avantages spécifiques des firmes (=un produit nouveau, ou un avantage concurrentiel…) = O = Ownership Les avantages spécifiques des pays (= en terme de pté du travail, de dotations, de fiscalité…) = L = Location. Les avantages à l’internationalisation (= besoin d’inputs, la confiance) = I = Internationalization Qui expliquent conjointement l’existence des firmes multinationales. Le paradigme OLI met l’accent sur la délocalisation

firmes. Par conséquent, la théorie des coûts de transaction reste une approche très pertinente dans l’explication des choix d’internationalisation des firmes (16) . 2.4/ Les déterminants de l’implantation selon la théorie de DUNNING La recherche de John DUNNING en matière de déterminants à l’internationalisation remonte aux années 1950, il tenta d’intégrer plusieurs de ces approches, jugées nécessaires pour la compréhension des phénomènes entourant les multinationales, sous le nom du paradigme