Est Il Legitime De Dire Que Toutes Les Opinions Se Valent

c'est à dire une situation d'hésitation qui nous fait hésiter sur le parti ou la décision à prendre, ou sur l'opinion à adopter pour s'en sortir ou autre... Lorsque je doute, je ne sais pas quoi faire, penser ou comment agir : mon opinion se trouve alors en suspens. Tant que la « zone » du doute est active, ma faculté de se déterminer par rapport à des actions et à les réaliser, ma volonté ne parvient pas à se décider. C'est lorsque je veux être sûr de bien faire ou de bien choisir c'est-à-dire ne pas

engagent implicitement. Toute enquête d'opinion suppose que tout le monde peut avoir une opinion ou, autrement dit, que la production d'une opinion est à la portée de tous. Quitte à heurter un sentiment naïvement démocratique, je contesterai ce premier postulat.. Deuxième postulat : on suppose que toutes les opinions, se valent. Je pense que l'on peut démontrer qu'il n'en est rien et que le fait de cumuler des opinions qui n'ont pu, du tout la même force réelle conduit à produire d’artefacts dépourvus

vers la vérité est trop incertaine , le doute est donc une condition de la sagesse. Chez Descartes le doute est dit "méthodique", c'est-à-dire qu'il ne prend son sens que par rapport à la méthode qui l'accompagne : le doute est radical (on doute de tout, non seulement des apparences mais aussi de tous les préjugés, de toutes les croyances, de toutes les opinions) mais cet état n'est que provisoire , on recherche les choses qui résisteront au doute (des choses indubitables). Le doute cartésien est

comment faut-il concevoir notre jugement de goût ? Hume se confronte donc à une question épineuse dans ce texte : doit-on se contenter d’un constat qui est que tous les jugements de goûts des individus sont différents entre eux et qu’on ne peut rien dire au-delà de ce constat ? Les individus jugent différemment une même œuvre d’art et on a l’impression qu’on ne peut pas aller au-delà de ce constat. Hume se confronte donc à cette question et nous allons voir comment il y répond. Trois temps : repères

Peut-on avoir tort ou raison de dire « c’est beau » ? « Heureux est l’homme qui possède la rectitude du jugement » disait Sénèque dans La vie Heureuse. Le jugement peut par une preuve factuelle se vérifier mais la validité du jugement esthétique, quant à lui, ne saurait totalement exister car elle pose la question du point de vue : sommes nous réellement à même de discuter des goûts et des couleurs ? On ne discuterait pas d’un sentiment ou d’une émotion, sans pour autant connaître leur fondement

Alors que, la seconde vérité, dite « vérités rationnelles » est fondée sur la raison et le raisonnement. La distinction est donc celle de l'empirique et du rationnel. Quand on rechercher la vérité, faut-il réfuté l’autorité d’autrui ? Nous étudierons tout d’abord la thèse de l’auteur puis nous en feront une critique. Il ne s'agit cependant pas simplement pour Kant de reprendre cette distinction. Ce qu'il convient de comprendre, c'est que notre attitude ne doit pas être la même selon qu'il s'agit

engagent implicitement. Toute enquête d'opinion suppose que tout le monde peut avoir une opinion; ou, autrement dit, que la production d'une opinion est à la portée de tous. Quitte à heurter un sentiment naïvement démocratique, je contesterai ce premier postulat. Deuxième postulat: on suppose que toutes les opinions se valent. Je pense que l'on peut démontrer qu'il n'en est rien et que le fait de cumuler des opinions qui n'ont pas du tout la même force réelle conduit à produire des artefacts dépourvus

que l’individu imprègne et inculque dès sa naissance contrairement à ce qui est naturel, soit acquis et inné dès la naissance. Juger objectivement de la valeur d’une culture, serait de porter un jugement, donner une opinion, estimer, évaluer, critiquer en faisant abstraction de tout jugement de valeur (de l’ordre du subjectif, id est, du sujet), la qualité ou la signification d’une chose abstraite (ici la culture) en évaluant le contenu moral, éthique ou spirituel de celle-ci. Lorsqu’un individu

publique. Bien que la notion soit de plus en plus utilisée, elle est extrêmement complexe. La difficulté de tracer des limites entre l'individualité des jugements et leurs composantes collectives, de même que l'interactivité incessante entre les opinions qui relèvent de réflexions personnelles et celles qui empruntent à l'héritage culturel en font un objet trop mouvant et hétéroclite pour tenir dans une formule. La définition devient plus complexe si l'on songe aux différents rôles qu'on lui fait

limite intéressante au modèle démocratique. N’a-t-on pas une majorité qui écrase une minorité ? Rousseau le souligne lui-même : il y a divers degrés de démocraties, selon la proportion de citoyens et de législateurs : « La Démocratie peut embrasser tout le peuple ou se resserrer jusqu’à la moitié. » I- Les éventuelles contestations de la victoire de la majorité sur la minorité. II- Mais c’est la seule solution pour régir au mieux la société I- A) La majorité peut se révéler inapte à prendre