Esthétique Monstrueux

Art et science 1. Ils s’opposent : • Si on prend art au sens de technique, il a des fins pratiques dont ne se soucie pas la science (cf. Technique) ; • Si on prend art au sens de technique littéraire ou de création esthétique : certes, science et art cherchent tous deux une certaine vérité et ne se contentent pas de reproduire le réel, l’esprit intervient. Mais la science cherche méthodiquement le vrai et tend vers la loi, le général, l’abstrait, tandis que l’art cherche

: « péché »(v.1), « Enfer »(v.15), « martyrisé »(v.18). Le recueil est d’emblée marqué d’un sceau satanique : les avatars du Mal sont nombreux « Satan »(v.9), « Diable »(v.13), « Démons »(v.22). Baudelaire annonce d’ores et déjà une esthétique satanique, une esthétique de la révolte présente dans les poèmes blasphématoires de la section « Révolte ». Il est à l’opposé d’un poète romantique comme Hugo où la figure centrale était Dieu. 3) La place du Spleen Tout le poème est construit selon une progression

le laid, l’horrible et le sublime pour forger une image inédite de la Beauté. Ce poème est allégorique et donne une définition de l’art selon Baudelaire. Problématique : On se demandera en quoi cette allégorie de la Beauté incarne une nouvelle esthétique dont la modernité à la fois fascine et détruise le poète. Plan : Nous répondrons à cette problématique en trois temps. D’abord, nous analyserons la figure allégorique puis la divinité double et une attraction fatale, la souffrance du poète. I

allait s’engager dans un petit bras, sombre et étroit » l. 283, « brouillard laiteux » l. 274, métaphore qui désigne l’opacité). La mort semble omniprésente et la nature devient complice du crime. La description s’organise de manière réaliste et esthétique d’une part par les points de vue utilisés et d’autre part par des thèmes impressionnistes. Emile Zola décrit la scène comme un tableau d’une nature impressionnante : « de grandes ombres tombaient des arbres » (l. 249), « les arbres vieillis jettent

construit? Dominante: Lecture/Ecriture d’invention à partir de contraintes Pistes pédagogiques: Lectures analytiques, cursives, parcours d’œuvres, Tableaux, BD Ecritures de portraits ou de nouvelles, de synthèse Courants esthétiques : le réalisme et le romantisme Œuvre longue en parcours: Le Père Goriot Dans le cadre du défi – lecture : figure d’exclu « les vieux » Harold et Maud et Mamie Mémoire de Jaouen Histoire des Arts : Tableau d’Eugène Delacroix/romantisme en peinture

Peut-on définir le beau ? A) La finalité sans fin de l’œuvre d’art. La finalité première de l’œuvre d’art est la production d’un sentiment esthétique qui touche mes cinq sens et ma sensibilité. La première fonction de l’art est évidemment de produire de la beauté, puisque c’est sa définition. Le beau renvoie à la valeur à laquelle renvoie le jugement esthétique. La beauté est une finalité sans fin, car elle n’a pas d’autre but qu’elle-même. Elle est gratuite et infiniment libre. C’est ce qui correspond

calmes que moi, dans cette lecture que je me repens déjà de vous offrir » (l. 17) ; il manifeste ainsi des décisions contradictoires. b.La monstruosité Le « j e » se présente par ailleurs comme un être problématique ; il revendique son être monstrueux (l. 11), exprime sa satisfaction du fait que nous ne puissions le voir (« ne voyez devant vous qu’un monstre, dont je suis heureux que vous ne puissiez pas apercevoir la f i g u r e », l. 10 à 13). Dans l’invocation au poulpe, il déclare s’identifier

dans les Fleurs du mal, la transcendance, c'est tout ce qui dépasse l'homme ; elle est très présente dans l’œuvre de Baudelaire, à travers la verticalité, à travers le terme « idéal », l'homme est toujours aspiré vers une sorte d'idéal, un idéal esthétique ou divin. Vers 14 : question mystérieuse, sans réponse, mais justement cela confère aux aveugle un caractère mystérieux, comme s'ils étaient en rapport avec le mystère divin, qu'ils ne voient pas mais qu'ils perçoivent. B) Les aveugles forment

force de sa vie malgré les trahisons. L’œil sur le front de Diego, symbole de la connaissance ou preuve de la réciprocité de l’attachement de Frida pour lui. Eléments biographiques qui peuvent trouvés un écho dans l’association du fusionnel et du monstrueux de cet autoportrait. Style surréalisme, référence : Les liaisons scandaleuses de Diego extraconjugales (séparation et remariage) Son infirmité, son accident qui lui a laissé des séquelles physiques graves Son incapacité à enfanter Ces éléments

et grand art. -Dans son œuvre protéiforme, il associe les techniques les plus modernes, à la précision de l'art traditionnel japonnais, celui de l'estampe. -Inspiré des cultures manga et kawaii (mignon), son monde est peuplé de personnages monstrueux et charmants. Parallèlement à son art, il intervient comme commissaire d'exposition. Il vit et travaille à Tokyo, où il dirige, en chef d'entreprise une factory, appelée Kaikai KiKi (surnaturel bizarre), centre de conception et de management