Evolutionnisme

Evolutionnisme II. L'évolutionnisme hier et demain. Parler de l'évolutionnisme en anthropologie sociale aujourd'hui, c'est parler d'un néant (Testart, 1992). On sait en effet comment la discipline a radicalement éliminé de son champ intellectuel toute préccupation de nature évolutionniste à une période que l'on peut situer en gros aux alentours de la première guerre. Récusé d'abord pour son côté spéculatif, déjà suspect de collusion avec le communisme, avant de le devenir pour collusion avec le colonialisme

postulant de manière théorique une unité du genre humain, était présentée comme décalée par rapport à l’évidence sensible de la diversité humaine, et s’achevant sur l’évocation d’une tentative de résoudre cette opposition, tentative nommée « faux évolutionnisme » par l’auteur, et rejetée comme une application scientifiquement très peu rigoureuse de la théorie darwinienne aux cultures humaines. Ce texte a semble-t-il posé problème à une part importante des candidats, et les résultats s’avèrent souvent

opposé à la modernité, mais, en fait,elle se transforme dans une sorte de formation théorique et idéologique indépendante ayant un impact significatif sur le développement de théories sociologiques et l`apparition des nouvelles. 5.Qu`est-ce que l`évolutionnisme social et en quoi nous a-t-il « longtemps empechés de bien percevoir le caractère discontinu de la modernité » ? L'évolutionnisme social est une hypothèse d'une évolution régulière dans les organisations des sociétés et dans leurs productions

choquant. On peut appeler ce compromis, le faux évolutionnisme. Il s'agit de faire croire à une acceptation des différences tout en essayant de les supprimer. L'évolutionnisme biologique, tel que celui formulé par Darwin, est fondé sur l'observation de l'évolution des êtres humains par des relations purement généalogiques. Mais cette notion ne fonctionne pas pour le matériel, les croyances ou les institutions sociales. Ainsi les pseudo-évolutionnismes tel que l'évolutionnisme social ou culturel ne

Africain, un Américain et un Asiatique, est clairement visible. Lévi-Strauss fait allusion à un compromis entre des pôles contradictoires, qui est d'accepter ou de condamner les différences entre les tribus. L'auteur appel ce compromis le "faux évolutionnisme". Il s'agit d'essayer de supprimer les différences tout en faisant croire à une acceptation de celles ci. En considérant que les différents états des sociétés humaines soient les étapes d'un développement unique, il est possible de redonner une

ethnologique, historique, sociologique… Cela amène à un autre amalgame, celui fait entre « vrai » et « faux » évolutionnisme. L’évolutionnisme biologique, appelé aussi darwinisme, est la théorie selon laquelle les espèces évoluent suivant les générations et s’adaptent à leur environnement (ainsi l’homme descend du singe). Elle n’est pas à remettre en cause aujourd’hui. Le faux-évolutionnisme est la theorie selon laquelle les civilisations en sont à un stade plus ou moins avancés du progrès. Ainsi les

ainsi que la théorie de l’évolution sont très différentes l’une de l’autre. Ce tableau récapitulatif nous présente, en guise de synthèse, quelques différences fondamentales. |Créationnisme |Evolutionnisme | |  |  | |▪ Dieu a créé le monde tel qu'il est

jugement de valeur car les évolutionnistes considéraient que le stade ultime était celui trouvé chez les civilisations occidentales, les stades antérieurs n’étaient que primitifs. De là Levi-Strauss souligne la différence entre évolutionnisme biologique et évolutionnisme culturel, il prend comme image l’évolution biologique d’un cheval, celle-ci est observable et prouvable tandis que l’évolution culturelle ne l’est pas par le simple fait que le terme d’évolution ici est faux. Nous reproduisons, par

faiblesse des grandes déclarations des droits de l’homme qui oublie que l’humanité n’est pas abstraite mais se réalise dans des cultures et dans des traditions précises. Derrière tous ces préjugés se cache une seule recette : le faux évolutionnisme. Faux évolutionnisme = tentative pour supprimer la diversité des cultures en faisant croire qu’on l’accepte pleinement. Traiter les différents états ou cultures humaines comme des stades vers une civilisation plus haute : la nôtre. Ce qui est valable en

différences de sont prochain pour comprendre l'altérité, or, l'Homme n'est que le reflet de sa culture et de ses traditions, en reniant les différence, c'est l'Humanité au sens large qu'il met en péril. Ensuite, l'auteur défend l'idée que le pseudo-evolutionnisme des sciences sociales n'est absolument pas fondé scientifiquement, au contraire de l'évolutionnisme de Darwin basé sur des informations, et qu'il trop souvent un amalgame entre les deux. Ensuite, dans le quatrième chapitre, l'auteur s’intéresse