Fdap Administratif

INTRODUCTION : Le droit administratif est une discipline scientifique et juridique qui constitue une branche du droit public interne et qui comprend l’étude de l’organisation et de l’activité de l’administration. De ce point de vue donc le domaine du droit administratif apparaît très vaste. Il intéresse plusieurs axes qui, dans une très large mesure, se complètent les uns et les autres. - Il comprend tout d’abord, l’étude de l’organisation administrative du pays. C’est dans cette optique

– Droit administratif L’urgence Devant l’impuissance du juge administratif à traiter dans l’urgence certaines situations, et les déséquilibres insupportables qui en ont résulté pour les administrés, le viceprésident du Conseil d’État a institué en novembre 1997 un groupe de travail présidé par le Président Labetoulle pour identifier les carences résultant de l’ancien état du droit et proposer des procédures d’urgence plus efficaces. Selon les propres termes du groupe de travail du Conseil d’Etat

Introduction Droit administratif = droit des inégalités, exorbitant du droit commun, il nous (l’être humain) met en relation avec l’appareil administratif, l‘Etat. Définition : « Branche du droit public qui régit l’organisation, le fonctionnement et les actes de l’administration » (plus puissante que nous). Piège : Administration scolaire, des transports ou même policière = institutions qui concernent les biens, les immeubles et les personnes qui les font fonctionner. L’administration

juge administratif - La voie d’exception : l’illégalité de l’acte réglementaire est invoquée devant le juge répressif à l’occasion d’une poursuite pénale. Le juge répressif ne peut apprécier la légalité d’un acte administratif individuel non pénalement sanctionné sauf en matière en liberté individuelle. (66 de la constitution, le gardien des libertés est le juge judiciaire. Le juge judiciaire ne peut pas apprécier le retrait de point du permis, cela relève du contentieux du juge administratif. Art

Chapitre 1 : l’acte administratif bilatéral : le contrat administratif Pour mener à bien son action, l’administration a deux procédés : - soit elle adopte des actes administratifs qui s’imposent d’eux-mêmes aux administrés : acte administratif unilatéral - soit elle peut utiliser les procédés consensuels, et il s’agit essentiellement des contrats administratifs. Tous les contrats conclus par l’administration ne sont pas forcément administratifs. C’est la raison pour laquelle

Introduction générale I. L’objet du cours « Grands systèmes d’administration » Le cours GSA porte essentiellement sur l’étude des institutions administratives françaises. Le système administratif français s’est construit dans la durée. Tous les Etats modernes disposent inévitablement d’un système administratif plus ou moins complexe même les Etats de l’Ancien bloc communiste. En effet, aucun Etat au monde ne peut fonctionner convenablement sans l’administration. S’agissant de la France l’Etat

Dissertation Droit Administratif : Sujet : Que reste-t-il de la faute en droit de la responsabilité administrative ? La responsabilité de l’administration a très longtemps été difficile à engager. En effet, l’état était irresponsable puisque souverain. Tel était le raisonnement concernant l’engagement de la responsabilité de la personne publique. Cependant depuis l’arrêt Blanco rendu en 1873, il est désormais possible d’engager la responsabilité administrative. A travers la volonté de concilier

certains biens publics (ceux du domaine public) plus que d'autres (ceux du domaine privé). Les biens du domaine public sont en effet régis globalement par les règles du droit public qui sont très protectrices (le contentieux relève donc du juge administratif). Parmi le domaine public, il faut différencier le domaine public artificiel et le domaine public naturel. Ce dernier est constitué des dépendances immobilières dont l'existence et l'état résultent de phénomènes naturels. L'Etat étant seul

loi, n’est-ce pas de respecter le domaine fixé à celle-ci par la Constitution ? Plus largement, au nom du principe de légalité (que Bernard Stirn définit comme « la soumission de l’administration au droit » et qui est au fondement même du droit administratif), les obligations du pouvoir règlementaire à l’égard de la loi peuvent-elles se résumer au respect de celle-ci ? Ce serait trop réducteur, car toujours selon B. Stirn, « ce principe de légalité se compose de deux éléments : l’obligation de conformité

transformation des métaux ferreux sans inclure dans son champ d’application les industries du plastique et de l’aluminium. Il s’agit donc de savoir si le Conseil d’Etat est en mesure d’écarter un acte administratif conforme à une directive communautaire, mais contraire à la Constitution française. Si le juge administratif va se faire juge de la légalité d’une directive sous certaines conditions (II), c’est en effet sur le fondement de la suprématie de la Constitution sur le droit communautaire dans l’ordre juridique