Galanterie

elles-mêmes, il régnait sur toutes avec la brutalité d’un despote… » La fierté de Mouret se remarque encore dans l’usage systématique des adjectifs possessifs : « son entassement continu de marchandises, (…) sa baisse des prix et ses rendus, sa galanterie et sa réclame » ; « sa création », « son bazar »…Et de fait, cet homme doit sa réussite à son activité incessante. Dans cette affaire, il a su utiliser des techniques de vente et de promotion modernes : l’abondance, la profusion des marchandises

qu’il devrait sourire. On observe donc un déplacement du désir : Saccard est détourné de sa femme par le spectacle de la ville (« Ce spectacle des toits égaya Saccard ») C’est cette vision de Paris qui explique sa « galanterie inusitée » car le véritable destinataire de cette galanterie n’est pas sa femme mais la ville, qu’il dévore des yeux : « Et ses regards, amoureusement, redescendaient toujours sur cette mer vivante et pullulante. » Le regard descendant, l’adverbe explicite, la métaphore, tout

pareils à des flots pressés emplissant l'immense horizon. Leur table était placée devant une des fenêtres. Ce spectacle des toits de Paris égaya Saccard. Au dessert, il fit apporter une bouteille de bourgogne. Il souriait à l'espace, il était d'une galanterie inusitée. Et ses regards, amoureusement, redescendaient toujours sur cette mer vivante et pullulante, d'où sortait la voix profonde des foules. On était à l'automne ; la ville, sous le grand ciel pâle, s'alanguissait, d'un gris doux et tendre, piqué

les autres épisodes amoureux, donnons la définition de l’amour courtois : Fin’amor (ou amour courtois) : amour absolu d’un chevalier pour une dame de condition supérieure qu’il doit conquérir par son service, sa galanterie. La Dame exige de l’amant fidélité, discrétion et galanterie. A quoi cette définition vous fait-elle penser, en pensant à la Chanson de Roland ? A la relation du vassal par rapport à son seigneur, sauf qu’ici, la relation est centrée sur l’amour (entre un homme et une femme)

héroïne vertueuse que par l’apparition du roman d’analyse montrant des personnages psychologiques, qui commencent à s’interroger. Ce roman met en scène Mademoiselle de Chartres, une jeune fille naïve et innocente qui ne connaît rien de l’univers de la galanterie. Lors de son arrivée à la cour du roi Henri II, elle provoque l’admiration de tous les prétendants par sa beauté parfaite et par l’importance de sa fortune. Par le biais d’un arrangement avec Madame de Chartres, le Prince de Clèves arrive à réaliser

jouent la comédie en faisant leur déclaration d’amour : c’est UNE CARICATURE dont la fonction est d’exagérer , de défigurer et d’accuser ici le dialogue traditionnel d’une scène d’amour des maîtres .2-Cléanthis renoue avec le discours et le ton de la galanterie par l’emploi du champ lexical de la beauté et de la tendresse « mes grâces …vous êtes galant …vous me dites des douceurs …je vous dispense des compliments » , s’adresse à lui par le titre et le vouvoiement « Monsieur , vous x3 » , cette anaphore

d’une telle femme ; œuvre d’art vivante : Elle peut tout et son amant n’est rien. è Tartuffe cherchant par ces galanteries à amadouer Elmire, fait preuve d’une certaine maîtrise du langage dans son emportement amoureux. Les compliments font partie de la stratégie de Tartuffe qui a le calcul de mêler le langage religieux à celui du profane B)Cependant Tartuffe mélange à sa galanterie un langage dévot _Dans cet aveu, Tartuffe ne se défait pas de son rôle de faux dévot ; il donne ainsi des accents

met en valeur la dimension sacrificielle du renoncement à son amour. + champs lex du sacrifice l.16 « rude, difficile, affreux et malheur ». Le discours de la mère se veut culpabilisant, elle est focalisé entre le mari et la galanterie + antithèse entre « mari et galanterie

pour passer le temps en soirée, comme on irait au cinéma : « le soir, Marie est venue me chercher et m’a demandé si je voulais… ».· C’est Marie, la femme, qui passe « chercher » l’homme pour la soirée, alors que, d’habitude, c’est l’homme qui, par galanterie, conduit la dame· C’est surtout Marie, la femme, qui demande Meursault, l’homme, en mariage · C’est Marie qui mène le dialogue : elle pose les questions (relever les verbes ) et Meursault répond (relever

tête, Mascarille est «un extravagant [qui] se pique de galanterie et de vers*». D'autre part, c'est bien Don Diègue qui, à la grande confusion d'Hélène, vient démasquer son valet, ainsi que le feront La Grange et Du Croisy. C'est à partir de cette donnée que travaille l'invention comique de Molière pour atteindre à une signification humaine plus profonde. Molière s’est également servi d’un texte attribué à Charles Sorel, Les Lois de la galanterie*— qu'il aurait également utilisé pour L’École des maris