Glycéraldéhyde

effectivement ces deux atomes fait passer Stéréochimie Page 13 sur 17 celui-ci devant celui-là : 3,4 -diméthyl-pent-1-ène – par contre, si on a un atome de rang plus bas à comparer avec celui entre crochets, c’est celui-ci qui l’emporte : L-glycéraldéhyde 5.1.3. Configuration absolue La détermination de la configuration absolue n’a été résolue qu’en 1951 grâce à la diffraction des rayons X. Par hasard, la configuration absolue de l’aldéhyde glycérique s’est révélée conforme à celle admise par

stéréoisomères, isomères optiques à pouvoir rotatoire spécifique opposé. Les deux énantiomères sont définis de la même manière que pour les oses en prenant le glycéraldéhyde comme référence dans la représentation de Fischer : motif L des aminoacides CHO HO H H 2N CH2OH COOH COOH H 2N H CH2OH CH3 L-glycéraldéhyde H L-alanine L-sérine Les acides aminés des protéines appartiennent tous à la série L. Comme pour les oses, aucune prédiction du pouvoir rotatoire

carbonyle et un ènol (ici ène-diol). Il est tout à fait applicable aux trioses, et trouve une application en biochimie métabolique (glycolyse) 2009-2010 Tutorat de Biochimie/Biologie moléculaire – Séance n° 4 2/7 CHO H OH CH2OH D-glycéraldéhyde OH OH CH2OH CH2OH O CH2OH Dihydroxyacétone De plus, en effet les oses à 3 carbones (et même 4) ne sont pas cyclisables, et cela se comprend car en chimie les cycles ayant un nombre de centres différent de 5 ou 6 sont instables (trop importante

réaction de MAILLARD (d’après FERNADEZ et al., 2002). 10 • Les composés dicarbonylés O OH O O O O O O O O O O OH O OH OH OH O O OH Glyoxal Methylglyoxal Ethylglyoxal Diacétyle Acide glyoxalique Maltol Dihydroxy acétone Glycéraldéhyde Figure 7: Principaux composés dicarbonylés produits par la réaction de MAILLARD (d’après WONG ET SHIBAMOTO, 1996). De nombreux composés dicarbonylés sont issus de la réaction de MAILLARD (figure 7). Le maltol et le glyoxal sont présents

restant dans le même plan. Il y a trois façons de pouvoir les représenter: - formules en perspective - formule en projection - projections de Fisher Ces deux formes, on a montré qu'elles pouvaient être relier à deux standards le D-Glycéraldéhyde et L-Glycéraldéhyde. Quand le OH est à droite sa configuration est dite D et quand OH est à gauche elle est dite L. Ces sont des sucres qui servent de standard pour les acides aminés. On note que tous les acides aminés trouvés dans les protéines naturelles

peut être rattachée à la configuration du L-glycéraldéhyde : 1) on considère le glycérol comme dérivant du L-glycéraldéhyde 2) la formule du TAG est écrite en sachant que l'OH secondaire est à gauche en projection de Fisher 3) on numérote le squelette du glycérol de haut en bas 4) on décline les groupements acyle précédés du numéro du carbone du squelette du glycérol sur lequel a lieu la liaison ester, suivi de sn-glycérol CHO HO C H CH2 OH L-glycéraldéhyde HO 1 CH 2OH 2 CH2 R2 OC O CH CH2 O

(glucose)  2 (CH3-CO-COOH) + 2 (NADH + H+) (acide pyruvique) 2 acides pyruviques  2 (CH3-CHOH-COOH) + 2 NAD (acide lactique) Le fonctionnement de l’une des étapes de la glycolyse anaérobie (réaction de transformation des molécules de phospho-glycéraldéhyde en biphospho-glycérate) exige la présence d’un accepteur d’hydrogène appelé NAD (Nicotine-Adénine-Dinucléotide). NAD + H2  NADH + H+ La concentration en NAD est peu importante. La poursuite de l’exercice grâce à la glycolyse implique donc la

Pour les triacylglycérols (TAG) la nomenclature adopté est celle du système de numérotation stéréospécifique (sn), sachant que la configuration des TAG mixtes naturels peut être rattachée à la configuration du L-glycéraldéhyde : - On considère le glycérol comme dérivant du L-glycéraldéhyde. - La formule du TAG est écrite en sachant que l’OH secondaire est à gauche en projection de Fischer. - On numérote le squelette du glycérol de haut en bas. - On décline les groupements acyles précédés

Cette réaction n'implique pas l'oxydation nette du pyruvate. La pyruvate décarboxylase nécessite Mg2+ et possède une coenzyme fortement lié, la thiamine pyrophosphate. Puis l'acétaldéhyde est réduit en éthanol avec du NADH provenant de la glycéraldéhyde-3-phosphate déshydrogénase (fournissant le pouvoir réducteur) par l'action de l'alcool déshydrogénase. Loin de tout ce langage incompréhensible, on peut retenir le schéma suivant qui résume les principales étapes : Bilan par étape

départ, les réactions suivantes se produisent en double. Jusque-là, la voie a consommé de l'énergie, à partir de maintenant, elle va en produire. Tout d'abord une oxydation du 3PG en présence de NAD+ et de phosphate va donner sous l'action de la glycéraldéhyde-phosphate deshydrogénase, du 1,3-biphosphoglycérate. Cette réaction très exergonique va produire un NADH et le triose est maintenant bi-phosphaté, le second phosphate est étant réactif. Une première desphosphorylation par la phosphoglycérate kinase