Gorgias Contradiction

maitre d’Esope, un esclave phrygien, lui demande la meilleure des nourritures, ce dernier ne lui apporte que des langues. Le lendemain, quand il lui demande la pire des choses, Esope lui apporte à nouveau des plats de langues. Il évoque ainsi une contradiction entre les différents aspects du pouvoir de la parole. La parole est la mise en pratique du langage, c’est-à-dire la faculté d’exprimer et de communiquer la pensée de manière aussi bien orale qu’écrite puisque la parole peut être retranscrite.

déplaire au reste des invités qui nous trouverons malpoli et nous renverrons de ce banquet. De plus, l'épicurisme indique quant à lui qu'il ne faut que satisfaire ses désirs les plus simples pour être heureux et ne point souffrir. Cela est en contradiction avec l'affirmation selon laquelle satisfaire tous ses désirs peut mener au bonheur. De plus, ces deux disciplines se rejoignent dans le fait que la sagesse est la seule chose qui peut nous mener à l'ataraxie (la tranquillité de l'âme) et donc au

que les publicitaires continuent dans le sens des Sophistes . Socrate , s’est attaqué aux Sophistes , puisque selon lui on ne peut pas tout dire sans manquer de se contredire . Dans Gorgias Socrate place quelques Sophistes devant leurs contradictions , mais il montre surtout que la reconnaissance de la contradiction est un acte d’authenticité . Vaut mieux ne pas faire croire de posséder la vérité , plutôt que d’être en vérité . Il ne s’agit pas non plus d’avoir un discours cohérent , car tout dire

ambiguë : elle est puissance de dévoiler le vrai autant que de le masquer, d'enseigner la vérité à autrui, tout autant que de le tromper. C'est de cette puissance ambiguë, équivoque, que firent d'ailleurs usage les sophistes de l'Antiquité qui, tels Gorgias, se flattaient de pouvoir démontrer à leurs auditeurs une chose ou son contraire (par exemple, que l'homme est un être vertueux, puis que l'homme est un être sans aucune vertu). C'est ce que l'on appelle des antilogies, ou des discours contradictoires

lié à la satisfaction du désir. Bonheur -> désir : manque dt on a conscience -> plaisir : satisfaction du désir -> besoin diff du plaisir : nécessaire. I) Bonheur et désir 1 – Les tyrans sont les hommes les plus heureux Platon, « République II » : Gorgias : les tyrans sont les plus heureux car ils font tout ce qu’ils veulent => Mythe de l’anneau de Gygès : Gygès trouve un anneau qui est un anneau d’invisibilité, il va donc tuer le Roi et épouser la reine et vivre en tyran jusqu’à sa mort => « Nul

quelconque, soit tyrannie, soit souveraineté, pour ces hommes qu’y aurait-il véritablement de plus laid et de plus mal qu’une sage modération ? » Platon , Gorgias . Le texte soumis à notre réflexion est un extrait du Gorgias de Platon, qui a pour thème le désir, les passions. Calliclès, sophiste imaginaire, affirme qu'il faut avoir le maximum de passions et les satisfaire. Est-il légitime de penser

effectivement, ou en faisant exactement le contraire. A l’inverse de la parole, l’action engagerait réellement celui qui l’accomplit, elle aurait la sincérité dont manque la parole et aurait le bénéfice de pouvoir transformer un état de choses. Mais cette contradiction est-elle aussi évidente ? Parler, est-ce le contraire d’agir ? Pour que la parole puisse être opposée à l’action, il faudrait qu’elle soit incapable de produire des transformations, des changements, que ceux-ci affectent le monde des choses ou

pas de limites, dans le Gorgias, Platon compare le désir à un tonneau percé. Le désir ne regarde donc pas la limite du possible, la logique du désir est au contraire de repousser toute limite. 1. L'objet du désir est impossible Le propre du désir est d'être illimité et qu'aucun objet ne soi capable de le limiter, par conséquent l'objet du désir ne peut pas exister. L'objet du désir est impossible, d'un point de vue logique cela signifie qu'il enveloppe une contradiction comme l'idée d'un cercle

INTRODUCTION S’il y’a une question qui pourrait donner à n’en point douter raison à la doctrine agnostique et solipsiste de Gorgias; c’est bien celle de l’âme. Cette question est des plus tracassantes de toute l’histoire de la philosophie et c’est chacun qui l’appréhende à sa façon ; ce qui lui confère son caractère de concept flou. Pour plusieurs philosophes, il a fallu que Platon naquît pour que les penseurs tinssent pour nouveau débat la question de l’âme. À ceux-là nous dirons tout simplement

La liberté Etre libre, est-ce faire ce que l'on veut ? On pourra, par exemple, partir de l’opinion commune qui dit qu’être libre, c’est faire ce que l’on veut, c’est-à- dire être débarrassé de toute contrainte. Les contradictions auxquelles on aboutit (si chacun suivait ses désirs sans tenir compte d’autrui, alors…) montreront qu’il faut des contraintes pour permettre à chacun de réaliser sa liberté, et la nécessité de l’existence de lois. Comment doivent être établies ces lois pour que