Gorgias Contradiction

créatifs. « Nous disons » signifie que dès le début, Nietzsche dénonce un langage qui masque la réalité, le langage de la morale qui fonde les maximes, conseils, règles ou sentences sur une illusion. Nous disons « bonnes les vertus » montre la contradiction d’appeler bon quelque chose qui nie la nature humaine : le désintérêt et l’altruisme. Tout se passe comme si l’homme agissait en faisant le deuil de ses propres intérêts et par souci du bien d’autrui. Or, il y a dans toutes nos actions, un conflit

existence dans ce bas monde : « Je pense donc je suis » (2nde Méditation).      b. L'histoire de la pensée naît donc du besoin, d'une inquiétude, d'un étonnement, ainsi que d'une exigence morale. Le simple constat que la réalité est investie par des contradictions infinies amène le philosophe à déterminer une norme de vérité. Car en effet les opinions, qui sont aussi multiples que la diversité des phénomènes, ne peuvent offrir de critère de vérité. C'est le stoïcien Epictète qui cherche ainsi une norme

qu’individuelle et subjective. Comment peut-on dès lors prétendre avoir raison tout seul, contre tous? Admettre, par hypothèse, qu’une telle expression a un sens (et partant qu’elle recouvre certaines situations réelles) c’est donc se retrouver face à une contradiction. Une pensée peut-elle être valable en droit pour tous, sans être reconnue de fait par tous? Qu’est-ce qui fonde la validité rationnelle d’une pensée, et en quoi diffère-t-elle de son éventuel pouvoir de conviction?     On sera ainsi conduit à

la volonté brusquement suspendue : à tout moment cette mobilisation, du fait du caractère insondable de notre liberté, peut basculer en son contraire, renvoyant à une contradiction possible de l’homme non seulement avec ses actes, mais avec lui-même, comme toujours potentiellement présente en son fort intérieur. Une telle contradiction est-elle alors imputable à ce que l’on pourrait qualifier de lutte intestine de la raison et de la volonté, ou bien relève-t-elle d’une mécompréhension, par le sujet

pire, qu'elles ne se soient déjà et silencieusement réalisées. Ces expériences que tous nous avons faites, faisons ou ferons supposent donc qu'il y a en moi-même une part d'altérité, que je ne suis pas une pure « mêmeté » identique à moi, sans contradiction ni relief ; et effectivement, il est clair que nos désirs sont eux-mêmes contradictoires, que nous pouvons en même temps vouloir tout et son contraire, que deux alternatives peuvent se présenter à nous comme également désirables, lors même qu'elles

qu'il est à la recherche du plaisir. Pourtant, il n'est jamais entièrement satisfait, en effet, chaque femme séduite cesse aussitôt d'être désirée, et le désir se porte alors en une nouvelle femme. On y retrouve ainsi la pensée de Platon, qui dans le Gorgias qualifie le désir comme jamais comblé. De plus, Don Juan semble ne s'intéresser qu'aux contournements des règles ; son désir n'est réel que s'il contourne les difficultés et les interdits. Ainsi, une femme qui s'offre d'elle même n'intéresse pas

d‘une téléologie de cette maîtrise : si nous admettons que la fin dernière de l’homme est le bonheur, a-t-il effectivement besoin de maîtres pour la réaliser ? Répondre à ces questions supposera d’abord de juger, à l’aune d’une lecture attentive du Gorgias et de la République, de la pertinence de la distinction classique entre le droit et la force, entre une maîtrise médiate et une maîtrise immédiate ; distinction qui fonde la prétention d’un homme à se faire souverain. Sur la base de la critique spinoziste

souhaiter en réaliser que certains ? Toutefois, le désir n'est-il pas l'essence de l'homme, le carburant de son existence ? Dans ce cas, y a-t-il vraiment un sens à vouloir le maîtriser ? Un principe d'existence : satisfaire tous ses désirs Dans le Gorgias de Platon, Calliclès s'exprime en ces termes: CALLICLÈS. — Veux-tu savoir ce que sont le beau et le juste selon la nature ? Hé bien, je vais te le dire franchement ! Voici, si on veut vivre comme il faut, on doit laisser aller ses propres passions

2 : « SOCRATE CONTRE LES SOPHISTES » La doctrine sophiste oppose la nature aux conventions (sociales par exemple), qui sont vides de sens ( Socrate : pour lui, il faut absolument suivre les lois). On peut citer comme sophiste CALLICLÈS, qui apparaît dans le Gorgias, dans un dialogue de Platon, aux côtés de POLOS. Ce dialogue met en scène une des croyances chères aux Sophistes, c’est-à-dire la distinction des hommes en 2 classes : les forts et les faibles, ces derniers étant en supériorité numérique. Les faibles

satisfaction et au plaisir. Le vrai bonheur eternel est le fruit d’une vertu irréprochable. Il y aurait des tyrans heureux 1) Seul l’injuste serait heureux car libre Cf dialogue de la république avec Thrasymaque ou de Callicles dans le Gorgias Il pourrait avoir tout ce qu’il désire, laisser une grande place aux passions puisque il n’a aucun règle a respecter, pour calliclès comme pour thrasymaque ca serait la vrai liberté Si on défini le bonheur comme la chance, plaisir et absence de