Gorgias La Liberté

arbitrage impartial dans les relations entre les hommes ? N’est-il pas sensé être décidé, voté par tous, et appliqué par chacun, et ainsi ne favoriser personne, pas même le plus fort d’entre nous ? De plus, et contrairement à Platon qui, dans son Gorgias, met en scène un Calliclès pour qui la véritable loi, les véritables droits, sont le fait de la nature, et qui justifie donc la loi du plus fort comme garant de l’Etat, Rousseau considère pour sa part qu’il faut dissocier les droits des faits. Ainsi

non usage) et inaliénables (on ne s’en rend pas étranger) de l’homme : liberté, propriété, sûreté et résistance à l’oppression, les droits sociaux : éducation, travail, soin, santé, etc. (conquêtes de la justice sociale), les droits écologiques : environnement sain, nourriture saine, etc. □ Ses droits sont attribués à l’être humain de par sa nature, sa condition, càd un être parlant, libre et dont la liberté est constituée, à qui est attribué deux pouvoirs : pouvoir de faire exister les

transgressées au point d'être mises en péril. Platon compare en ce sens la partie de l'âme qui éprouve des désirs aux cinquante filles de Danaos, les Danaïdes, qui furent selon le mythe condamnées à verser éternellement de l'eau dans un tonneau sans fond. Gorgias 494b. B/ Le désir est aliénation 1. Dépendance à la nature On peut remettre en question l'opposition désir / besoin comme on avait pu remettre en question l'opposition animal / Humain. Cf. continuité homme-animal : théorie de l'évolution, conscience

à l’âme), portés par les gens sensés (qui possèdent la connaissance). Il donne ici l’exemple du sportif qui doit écouter les conseils du médecin et non du premier venu. L’exemple du médecin, ici, est révélateur puisque dans un autre dialogue (le Gorgias), Platon dénonce les sophistes qui sont capables de se faire passer pour meilleur médecin qu’un vrai médecin, du fait de la rhétorique et de l’art de persuader la foule. Ici, Platon se place du point de vue de la connaissance et donc du vrai médecin

il y a d’abord les guerres Médiques, avec les Grecs contre les Perses. C’est une période importante pour la constitution du terme « barbares » (ils sont caractérisés par des régimes de servitudes, opposé au régimes grecs qui sont des régimes de liberté). Après la victoire des grecs, la démocratie athénienne a progressée considérablement parce que presque tous les magistrats sont tirés au sort et on paye des citoyens pour occuper des fonctions publiques. Le Ve siècle est aussi marqué par une guerre

l’avait proclamée, ce n’était pas la Justice.» (Antigone, Sophocle). La forme légitime du droit, autrement dit le droit naturel, est donc intimement liée à la notion de justice comme norme du droit, garantissant la pérennité de valeurs fondamentales (Liberté, Egalité) qui doivent être respectées. Mais le concept de justice peut-être envisagé du point de vue du droit positif c’est-à-dire comme institution judiciaire. Comment rapprocher ces deux notions de justice - et donc au fond droit naturel et droit

sécurité nationale, sûreté, sentiment d'insécurité, peur, vivre ensemble, contrainte, sévices, extorsion, voie de fait, contrat social, vengeance, communauté, paix, société, individu, libertés publiques, ordre public, domination, bouc émissaire, transgression, violation, anarchisme, chaos, désordre, aliénation, liberté, agressivité, Etat, … Une typologie de la violence peut ainsi être constituée : la violence physique/psychologique ; la violence naturelle/humaine ; la violence volontaire/involontaire

universelle. Et c’est cette morale universelle que l’Etat doit faire respecter et qu’il peut faire respecter sans porter injustement atteinte à la moindre communauté particulière (Locke, le Second traité du gouvernement civil). 2. Le problème de la liberté humaine : La question centrale est cette deuxième partie est la suivante : comment la volonté humaine est-elle déterminée à faire ses choix ? Elle a pour but de présenter la théorie du libre arbitre et celle du déterminisme. La première soutient

conformément à une nature considérée comme cosmos, extérieure à l’être, n’est-ce pas faire fi de la liberté comme déterminant essentiel de l’agir moral ? B/ LA MORALE CONTRE LA NATURE Aux partisans de la morale naturelle, s’est en fait opposée la thèse de la morale contraire à la nature humaine. Cette contradiction était déjà présente chez les Grecs eux-mêmes. On se souvient que dans Gorgias, Calliclès défendait cette thèse contre Socrate. Selon lui, les lois morales sont contraires à la nature

forme de vengeance primaire, cruelle et sanguinaire. En replaçant ce principe dans son contexte, cependant, on constate qu’il exprime l’apparition d’un souci de justice venant rompre avec l’esprit de vengeance. Levinas, dans son ouvrage Difficile liberté, interprète avec finesse les exigences de la loi du talion comme une avancée majeure de la sphère de la justice. « Dent pour dent, oeil pour oeil – ce n’est pas le principe d’une méthode de terreur (…) ce n’est pas une façon de se complaire dans