Gratien Concorde Des Canons Discordants

D romain sert à former les juristes. Il explique également que le D romain, au nord de la France, sert de loi supplétoire, cad qu’en cas de silence d’une coutume, on se référera au D romain Séance 7 Grand recueil de D canonique : décret de GRATIEN Ceux qui le commentent : décrétistes Mais ce recueil est dépassé Liber extra : auteur Grégoire IX, en s’appuyant sur Raymond de Peñafort Après plusieurs recueils. Correction Utrumque jus (l’un et l’autre D) : D savant est composé du D romain

pape à une situation juridique particulière, par le biais de la réforme grégorienne, s’est ainsi transformé en l’idée que le pape pouvait légiférer pour l’Eglise entière. Cela concorde, et s’explique, avec la période d’expansion du droit canonique dans laquelle prend place cette décrétale, héritage du décret de Gratien, à la fin du XIIè siècle, en 1140. La bulle Super Speculam s’inscrit donc dans une fondamentale période de renouveau pour le droit canonique. En parallèle, ce contexte se caractérise

politique, tout particulièrement quand il s’agit de soustraire l’Eglise à l’influence des laïques ou de défendre les droits du pape. Jusqu’au XIe siècle, les collections privilégient un regroupement des textes sur la base de leur nature (décrétales, canons conciliaires, statuts épiscopaux, …). Mais le début du XIe siècle, moment où le nombre de collections augmente considérablement, voit le regroupement des textes s’opérer par matières. Les collections, anciennement systématiques, sont donc désormais

On met alors en ordre toutes les règles de droit de l’Eglise. Le droit canonique a deux sources principales ; Les décrétales qui sont les décisions prises par les Papes. Les décisions prises par la réunion des différents évêques qui sont les canon-conciliaires. Dès le IVème siècle il y a des compilations dans lesquelles il y a même du droit romain dont on se sert comme droit subsidiaire. Au Haut Moyen-âge, on trouve un certain nombre de compilations comme la collection de Denis le Petit

épîtres pseudo-apostoliques B / Les collections canonico-liturgiques Section II. — La formation d’un véritable droit « canonique » aux IVe et Ve siècles § 1. — L’APPARITION D ’UNE LÉGISLATION PROPREMENT CANONIQUE A / La législation des conciles : les « canons » B / La législation des papes : les décrétales § 2. — LA CONFECTION DE COLLECTIONS CANONIQUES A / Les collections conciliaires B / Les collections de décrétales § 3. — LE DROIT ROMAIN SOURCE DU DROIT CANONIQUE A / Le droit de l’Église pour gérer

avec le Décret de Gratien et avec les décrétales pontificales. Ces deux œuvres ont formé ce qui a été appelé corps de droit canonique au XVème s. par symétrie avec l’ensemble des compilations de Justinien.Le Corps de droit canonique sera rendu obligatoire au XVIème s. et restera en vigueur jusqu’en 1917, date de la publication du code de droit canonique.a) Le Décret de GratienIl s’agit d’une œuvre privé composée aux alentours de 1140, rédigée par un moine de Bologne nommé Gratien mais dont on ignore

: la « Concorde des canons discordants » Section II. — Le développement d’un droit « nouveau » § 1. — L’ESSOR DE LA LÉGISLATION CONCILIAIRE ET PONTIFICALE A / La législation des conciles B / La législation des papes I N T R O D U C T I O N H I S T O R I Q U E A U D R O I T. — C O U R S D E M. F R A N C K R O U M Y 5 1 / L’importance quantitative 2 / L’importance qualitative § 2. — LA CODIFICATION DES DÉCRÉTALES A / Les collections de décrétales entre le Décret de Gratien (1140)

des prescriptions liturgiques ou le déroulement des rites. SECTION 2. La formation d’un véritable droit « canonique » aux IVème et Vème siècles Paragraphe 1 - L’apparition d’une législation purement canonique A) La législation des conciles : « les canons » Assemblée extraordinaire réunissant un certain nombre de dignitaires ecclésiastiques. Les conciles et les synodes ne sont pas des assemblées permanentes, ils se réunissent pour regrouper des dignitaires ecclésiastiques. Les conciles se réunissent

soumettre. La période considérée constitua parallèlement un moment clef pour la constitution d’un discours canonique autonome, dégagé de son indispensable mais encombrant substrat théologique. À cet égard, l’œuvre connue sous le nom de Décret de Gratien, quelles que furent les modalités concrètes de sa composition et la personnalité exacte de son ou ses auteurs6, marqua incontestablement une rupture par rapport à la tradition antérieure. Elle vit en effet, pour la première fois, l’apparition d’une

prêtres, puis les fidèles organisés en ordres (Laïcs, diacres, veuves, pénitents) Au IVe siècle, ces collections évoluent encore. On voit la discipline prendre peu à peu le pas sur la liturgie. A la fin du IVe siècle, un recueil composé en Syrie (Les canons apostoliques) accomplit un renversement total : il n’est plus composé que de prescriptions disciplinaires. On est arrivés à un texte qui n’est plus une collection liturgique, mais une simple collection canonique. Section 2 : La formation d’un droit