Instruire Le Lecteur

d'instruire le lecteur tout en le divertissant. Dès l'antiquité des auteurs comme Phèdre et Esope se sont donnés pour mission d'offrir des lecons de sagesse avec des textes simples à comprendre et d'une grande brièveté. Au 17 eme la fable connaît son heure de gloire avec le fabuliste Jean de La Fontaine et la naissance du conte philosophique au 18eme avec Candide de Voltaire montrent l'évolution de l'apologue qui devient un genre littéraire remportant beaucoup de succès auprès des lecteurs y compris

rire est le propre de l’homme ». En effet, si le ton est comique, il dissimule des vérités sérieuses . L’auteur met en garde le lecteur de ne pas oublier de regarder au-delà des apparences . Comment parvient-il à laisser entrevoir le sens caché des choses en utilisant le rire et la trivialité ? I. L’APOSTROPHE L’auteur apostrophe d’abord le lecteur pressenti comme un homme du peuple . Des antithèses , ou plus précisément des oxymores , opposent les noms « buveurs » et « vérolés

forme d’apologue, récit court, qui existe depuis L’Antiquité, met en scène le plus souvent des animaux. C’est le cas dans Le Loup et l’Agneau de La Fontaine, fabuliste du classicisme (17ème siècle), dont la devise de ce mouvement est « Plaire et Instruire ». Deux animaux sont mis en scène dans cette fable, le Loup symbole de l’agressivité et l’Agneau qui représente l’innocence, la douceur. La Fontaine les met en scène pour dénoncer l’injustice de la société. La morale de cet apologue est explicite

mieux que moi, pourront vous en instruire. » (v.860). Il lui fait comprendre en lui rappelant ses sentiments qu’il a pour elle, « A qui votre repos est plus cher que le mien » (v.867). La réplique d’Antiochus, du vers 862 au vers 870, montre qu’il est désespéré, mais aussi abattu par cette nouvelle qu’il doit annoncer à Bérénice. Mais il doit fidélité à son meilleur ami Titus et sa confidente Bérénice. Cette réplique entraine un « suspense » chez le spectateur ou le lecteur, car Antiochus n’annonce pas

persuader son lecteur de modifier son regard sur les autres ? La littérature est un outil pour convaincre ou persuader le lecteur, l’écrivain Comment un écrivain peut-il selon vous convaincre ou s’en sert pour développer ses idées et nous les faire adhérer. Le rôle de l’écrivain est de divertir, de faire rêver, de dénoncer, d’expliquer... Pour cela il utilise différents moyens pour convaincre à travers la raison et joue avec les sentiments comme outil de persuasion. Ces deux mots sont complémentaires

une lecture au second degré et exigent une participation active du lecteur et un regard distancié. Le recours à la fiction : un détour plaisant -Le recours à la fiction peut toucher un large public et rendre plus accessible l’argumentation. La mise en scène des animaux permet de critiquer rapidement et concrètement des travers humains. Ex : textes du corpus -La fiction peut être un outil de séduction: plaire et instruire. On peut rappeler la visée des comédies de Molière qui dénoncent les

Dans quel contexte  ? ► Quelle est sa stratégie argumentative  ? (Convaincre ou persuader) · Cherche-t-il surtout à convaincre le lecteur ? Fait-il donc appel à notre raison  ? Il faut étudier la logique du raisonnement (+repérer les connecteurs logiques qui vont structurer le texte), la tonalité neutre, apparemment objective, et le vocabulaire souvent

présente. Pourquoi une œuvre de fiction est-elle efficace pour inciter à réfléchir sur l'homme et sur le monde ? Pour montrer cela nous allons voir le vaste domaine d’expression pour l’auteur puis nous allons voir que la fiction charme beaucoup les lecteurs et pour terminer nous verrons que c’est un bon moyen de faire passer une opinion sur l’homme et d’en tirer un enseignement En fiction de nombreux procédé d’argumentation sont utilisés comme : L’apologue dans lequel on retrouvera les fables comme

fiction, l’aventure… Ces romans permettent de s’évader pendant quelques temps de la réalité qui nous entoure, si l’on prend du plaisir à les lire : cela dépend en fait des lecteurs et des livres lus. Les témoignages et les histoires vraies évoquent des situations réelles, parfois difficiles et douloureuses. Ils permettent aux lecteurs de découvrir la dure réalité qui les entoure et de se poser des questions sur leur propre opinion. Par exemple, Je vous demande le droit de mourir de Vincent Humbert est

philosophiques. Il cherche à plaire et instruire (placere et docere), critère de la littérature classique. On remarque les péripéties et le côté romantique de l’œuvre sont plaisants, et cherchent à la fois à nous inculquer une philosophie : L’Ingénu est un apologue, c’est-à-dire un récit fictif allégorique ; il va exprimer une idée par l’utilisation de symboles (on va utiliser une personne pour représenter une idée générale) et qui cherche à transmettre efficacement au lecteur une vérité ou un enseignement