Intentionnalité

conscience. Pour lui, la conscience ne peut pas exister indépendamment des réalités matérielles : elle ne peut pas tourner à vide. Le « cogito » ne peut pas exister sans un « cogitatum » à prendre pour objet.La conscience n'est pas une chose mais une intentionnalité qui vise un objet (une « conscience de… »). « Tout état de conscience en général est en lui-même conscience de quelque chose. » Méditations cartésiennes, Husserl, 1929 « La pensée n'est rien d'intérieur, elle n'existe pas hors du monde et des

comme résultant de la volonté humaine dirigée sciemment et activement vers un principe maléfique, dans ce cas l’homme aurait le pouvoir de s’auto-pervertir, l’homme serait donc responsable et coupable du Mal, puisque celui-ci serait lié à une intentionnalité, son libre-arbitre. Dans les deux cas, l’homme est pensé comme mauvais, soit involontairement, soit intentionnellement et l’on comprend que le bien ne peut émaner que d’une force transcendante, supérieure, que d’aucuns appelleront Dieu. D’un coté

l’univers du traducteur, de son environnement cognitif . La compréhension n’est pas l’effet du pur hasard, c’est le fruit d’un travail de réflexion sur le texte et d’une analyse approfondie des formes linguistiques comme moyen d’expression d’une intentionnalité plus au moins explicite. La compréhension fait partie intégrante de la compétence traductionnelle. (Cristea, 2007 :101) - la déverbalisation, qui consiste à saisir les intentions plus ou moins explicites du texte source, effet immédiat de

anticipe elle va chercher les objets avant même la perception, ainsi à chacune perception correspond un certain nombre d’anticipation. L’acte de voir lie la chose vu à un horizon de perception possible. Il en déduit que la perception est une intentionnalité, elle amène un monde dans lequel le sujet est inclus. Ainsi la perception n’est pas qu’un rapport extérieur-intérieur c’est une globalité en acte et en puissance. La perception est orientée par une force intérieur, la conscience, mais aussi extérieur

envie de faire quelque chose pour quelqu’un et je me réjouis souvent, lors de mes rencontres avec ces personnels, de leur envie de prendre soin des personnes, de leur désir de mieux leur témoigner une attention sincèrement particulière. Leur intentionnalité est forte. Il ne faut voir là aucune forme de naïveté ou d’angélisme, j’ai aussi conscience de la légèreté de certains comportements. Il n’empêche que de nombreux talents sont présents et ont parfois bien du mal à se dévoiler, à s’exprimer, à

dit le sinologue français François Julien, « En fixant et codifiant la pensée, des idées la rendent à jamais partiale et privent l’esprit de sa disponibilité. »[8] Un sage est sans idée, c’est qu’il ne s’attache à aucune idée fixe, donc notre intentionnalité peut toujours rester libre et indéterminée.[9] La Chine n’en finira pas d’être en quête d’une parole « qui ne parle pas » : qui évoque mais sans signifier, qui donne à voir mais sans représenter.[10] Tout comme ce que fait Mallarmé dans sa poésie

inconditionnelle, à la normativité qui renvoie à l’exigence dynamique et polémique de l’être vivant pour façonner son milieu » (Houssaye, 1999). La moralité ne se définit plus par un ensemble d’actes moraux (ce qu’il faut faire ou ne pas faire), ni par une intentionnalité (selon les motifs valables ou non), mais par les conséquences des actes. La morale devient pragmatique (Ogien, 1999) et renvoie moins à un devoir-être qu’à une responsabilité (Etchegoyen, 1993) à assumer les effets de ses actes.Si le système de

chiffres donnés par certains hôpitaux sont tout à fait révélateurs : sur 50 % des décès dans les services de réanimation, en moyenne 50 % relèvent de l'euthanasie passive, et 10 % du total relèvent de l'euthanasie active, à savoir d'injections avec intentionnalité de décès ; ce qui est considérable. Autrement dit, quand bien même l'euthanasie resterait une exception pour la très grande majorité des médecins, à l'échelle de la société ce n'est plus une exception. Dès lors, on ne peut plus accepter de laisser

Méditations cartésiennes, II, 14 ou texte d'André Dartigues, Qu'est-ce que la phénoménologie ? Toute conscience est en réalité "objectivation" de quelque chose, car la conscience a nécessairement un objet. Il y a dans toute conscience une "intentionnalité", c'est-à-dire que toute conscience est visée de quelque chose ; toute conscience se projette vers quelque chose. La conscience n'est donc pas passive mais toujours active. => la conscience est conscience des objets qu'elle vise. Cette idée

objectivement » : l'intentionnalité. Cette caractéristique éidétique concerne la sphère des vécus en général, dans la mesure où tous les vécus participent en quelque manière à l'intentionnalité, quoique nous ne puissions dire de tout vécu qu'il a une intentionnalité. C'est l'intentionnalité qui caractérise la conscience au sens fort et qui autorise en même temps de traiter tout le flux du vécu comme un flux de conscience et comme l'unité d'une conscience.6 » Le premier pas de la phénoménologie, c'est donc