Justice Protagoras

maison, soit toute autre chose, si on ne l’administre sagement et justement ? MENON. Non. SOCRATE. Mais si on les administre justement et sagement, n’est-ce point par la justice et la sagesse qu’on les administrera ? MENON. Nécessairement. SOCRATE. La femme et l’homme, pour être bons, ont donc besoin des mêmes choses, savoir, de la justice et de la sagesse ? MENON. Cela est évident. SOCRATE. Mais quoi ! l’enfant et le vieillard, s’ils sont déréglés et injustes, seront-ils jamais bons ? MENON. Non certes

imprescriptibles (restent même après un non usage) et inaliénables (on ne s’en rend pas étranger) de l’homme : liberté, propriété, sûreté et résistance à l’oppression, les droits sociaux : éducation, travail, soin, santé, etc. (conquêtes de la justice sociale), les droits écologiques : environnement sain, nourriture saine, etc. □ Ses droits sont attribués à l’être humain de par sa nature, sa condition, càd un être parlant, libre et dont la liberté est constituée, à qui est attribué deux pouvoirs :

saveurs d’antan. Car que vaudrait ce principe commun d’égalité ? Une quasi- dépendance vécue au quotidien ?  Car au nom d’une justice sociale, nous avons cédé nos propres responsabilités à d’autres institutions dites représentatives qui demandent à l’Etat de distribuer des allocations, des crédits, au lieu de s’assumer, de réfléchir, de se prendre en charge. Or la justice sociale n’est pas ce « panem et circenses » [7] ; et il faut que chacun retrouve son « isotemie », cette considération sans laquelle

chances égales d’être désigné. Les 500 bouleutes siègent par groupe de 50 pendant un dixième de l’année (l’année grecque dure 10 mois). L’Héliée est le tribunal suprême aux juges tirés au sort parmi la population. Il y avait 6000 juges qui rendaient la justice par et pour le peuple. Il y a aussi des magistrats qui sont en fait des administrateurs qui font fonctionner les services publics d’Athènes. Dans ce système aucun Homme ne pouvait se prévaloir d’une primauté. Mais le refus d’une élite est aussi la

fois c'est le plus beau parleur qui l'emporte. C'est par les débats qu'on encourage. La parole est donc un élément de pouvoir. Apparaît alors les sophistes, spécialisés dans la rhétorique, l'art de construire de beaux discours. Les plus connus, Protagoras ou alors Gorgias. Socrate invente la philosophie pour savoir ce qui est « vrai » contre les sophistes. Il était anti-sophiste. Socrate était plutôt un homme du peuple et citoyen mais ne fais pas partie de l’élite. Il est obligé de travailler

et comme tels ce sont des êtres animés par le même égoïsme que les gouvernés ce qui veut dire qu’il viendra fatalement un moment où ils seront tentés d’abuser de leur position dominante dans la société pour se soustraire à l’autorité des lois."La justice publique" qu'il est impossible d'établir viserait l'institution d'une loi qui s'applique à tous, gouvernants et gouvernés confondus, de la même façon. Il ressort du texte de Kant un pessimisme anthropologique qui nous conduit à dire que les maîtres

laisse toute leur vie se cultiver ", de le définir. Académie de Platon, mosaïque, 1er siècles, Naples. E. Les œuvres de Platon On peut classer ses œuvres en 3 catégories : - Les dialogues de Jeunesse : Le Lysis - Le Charmide - Le Protagoras - Le Gorgias - Les dialogues de la Maturité : Phédon - Banquet - Phèdre - République - Les dialogues de la Vieillesse : Politique - Philèbe - Critias Nous allons donc prendre et expliquer quelques œuvres, les plus pertinentes

sûr la vertu de l’esclave ne saurait être la capacité de commander. Mais surtout, il faudrait rajouter « avec justice et sans injustice » à la définition de Ménon, car, dit ce dernier, « la justice est vertu » (73d). En fait, ce qui rend le commandement vertueux, c’est une qualité supplémentaire : ici la justice. Or, la justice, est-ce une vertu ou est-ce la vertu ? demande Socrate. La justice n’est pas la seule vertu, il en existe d’autres. Il y a le courage, « la tempérance, le savoir, la magnificence

personnes ayant commis des crimes considérés comme grave. En effet, le système carcéral est très peu rependu pour ces civilisations qualifié de primitive. Les historiens s’accordent sur le fait que la peine de mort est née avec l’apparition de la justice-institution. Avant l’apparition de l’État de droit, on parle plutôt d’exécution sommaire ou simplement d’acte de vengeance. 1-Peine de mort antique : La peine de mort existe depuis l’antiquité. Les civilisations de Mésopotamie l’appliquaient à

tant que cause finale, elle peut aussi avoir comme finalité un intérêt commun, bien évidemment ne provoquant pas le bonheur (ne délivrant pas des troubles de l’esprit, et donc ne provoquant pas l’Ataraxie d’Épicure) avec par exemple une volonté de justice, ou de maintien du respect des libertés fondamentales. Il se pose alors un problème de conflit entre les valeurs (par exemple, conflit entre le bien et la vérité). Quelle est la valeur la plus haute? Dois-je toujours agir pour le bien?Il est finalement