Justice Protagoras

lui. Ménon se laisse convaincre par l’argumentation de Socrate qui lui montre que des qualités comme la justice et la tempérance sont communes à tous les hommes bons. Ménon propose alors une seconde définition de la vertu : elle serait la « capacité de commander aux hommes. ». Socrate ajoute que cette capacité doit se faire « avec justice et sans injustice ». Ménon en déduit que la justice est une vertu parmi tant d’autres au même titre que le courage, le savoir, la tempérance, la magnificence…

d'exercice du pouvoir qui dirige la communauté. De l'autre, cette activité donne lieu à un métier avec ses codes et ses fonctions. Il y a donc une ambiguïté à laquelle nous devons réfléchir. 2. Politique et technique A. Les leçons d'un mythe Dans le Protagoras, Platon expose un mythe relatif à la nécessité de la politique. Il y est dit, dans un premier temps, que les hommes étaient voués à mourir faute de moyens techniques capables d'assurer leur survie. L'homme vient au monde « nu, sans couverture, sans

d'orient ne viendraient que d'une seule, la langue Indo-Européene. Il y a probablement eu un locuteur commun pour diffuser la langue. 10 000 ans avant JC, société sédentaire, apparition du droit. Le IUS qui donne tout les mots ayant attrait a la justice. 2) Une structure sociale commune. Elle nait des représentations mythologiques Européennes, des contes, des poèmes etc, tout ce qui est oral. G. Dumézil a montré que les peuple d'orient ont une vision de la société trinitaire, avec le chiffre

par les circonstances (peur, intérêt, désir et même sentiment) est un produit de la nature, sans valeur propre, valeur d'occasion seulement. Ce qui vaut c'est une action libre, entendez qui a pour fin la liberté même Exemple : courage, tempérance, justice, sagesse sont des variétés de la Force d'Âme, laquelle vaut par elle-même. Ainsi le seul devoir est d'être libre. La première faute, et la faute des fautes, est de nier que l'on soit libre (qu'y puis-je ?). Une faute est ainsi changée en un vice,

l'assemblée et assure le suivi des décisions. Ce conseil est une parfaite émanation du corps civique puisque n'importe quel citoyen âgé d'au moins 30 ans peut être amené à y siéger; le recrutement est assuré par un tirage au sort annuel. L'exercice de la justice appartient à un tribunal populaire qui est également une émanation de l'ecclesia: le tribunal de l'Héliée. Les magistrats sont tirés au sort ou élus. Ils sont constamment surveillés pendant et à leur sortie de fonctions par l'ecclesia et la boulè

héritage...). François OST, le droit au miroir de la littérature Fruit de la collaboration de juristes, de philosophes et de littéraires, Certaines œuvres permettent de trouver des réponses aux questions les plus fondamentales que posent la loi, la justice et le pouvoir. Le droit codifie la réalité. La littérature libère des possibles, ne reculant pas devant les passages à la limite les plus vertigineux; cultivant l'ambiguïté et l'ambivalence de ses personnages, elle creuse la singularité de l'individuel

et de Tite-live. Vers l’an 213, l’empereur de Chine Shih Huang voulut en finir avec la lecture en brûlant tous les livres de son royaume. En 303, Dioclétien appliqua cette même mesure pour les chrétiens. Près d’un siècle plus tard, les œuvres de Protagoras furent brûlées à Athènes. En 1559, la congrégation de la suprême inquisition publia le premier indexe des livres prohibés, un liste de livres, l’Enfer, que l’église considérait comme dangereux pour la foi et la moralité des catholiques romains.

intéressés à ces questions, il y a les sophistes (= cherchent la sagesse) par exemple, Protagoras dont les idées sont rapportées par Platon = il pense que chaque cité est maitresse de son ordre de valeur, c’est elle qui dit le juste et l’injuste. Chaque homme peut donc avoir sa propre conception de la vérité mais il doit cependant se plier à celle de la cité. Platon, lui, va plus loin que cela, il estime que la justice réside dans le respect des lois même si les gouvernements ont érigés de nouvelles lois

menaces à l'ordre social dont elles étaient la garantie céleste ; la religion s'établit sur le droit exclusif de l'autorité religieuse à la révélation du vrai. Cela a conduit à la condamnation de Socrate pour impiété (entres autres, il y eut aussi Protagoras, puis Aristote, etc.) - Principe de la laïcité : Pour Spinoza, ce n'est pas la religion qui est la cause des guerres civiles, mais les méthodes employées par l'Etat pour condamner des idées. Il écrit en effet qu' « on veut régler par des lois

vertu de l'esclave ne saurait être la capacité de commander. (ii) Mais surtout, il faudrait rajouter « avec justice et sans injustice » à la définition de Ménon, car, dit ce dernier, « la justice est vertu » (73d). En fait, ce qui rend le commandement vertueux, c'est une qualité supplémentaire : ici la justice. Or, la justice, est-ce une vertu ou est-ce la vertu ? demande Socrate. La justice n'est pas la seule vertu, il en existe d'autres. Il y a le courage, « la tempérance, le savoir, la magnificence