Kant Utilitarisme

l’intensité des plaisirs de tous, y compris les individus les plus grossiers. L’utilitarisme moderne a bien sûr cherché de sortir de cette impasse en proposant la réflexion sur les préférences étant donné qu’elles sont purement subjectives. Cet utilitarisme de préférences permet, selon Harsanyi, de sauvegarder l’autonomie de l’individu laquelle peut s’étendre à des mobiles sensibles tels les sentiments. Ainsi Harsanyi admet que les préférences des saints n’ont pas le même poids que celles des sadiques

Basic Liberties and Their Priority" (1982). "Themes in Kant's Moral Philosophy." In Eckhart Forster, ed., Kant's Transcendental Deductions: The Three Critiques and the 'Opus postumum', pp. 81-113, 253-256. Stanford Series in Philosophy. Studies in Kant and German Idealism. Stanford, California: Stanford University Press, 1989. 1991 "Roderick Firth: His Life and Work." Philosophy and Phenomenological Research (March 1991), 51(1):109-118. 1993 Justice et démocratie. La couleur des idees

Le Bonheur DE QUOI PARLE-T-ON ? Le bonheur est une valeur appliquée à un état. Se déclarer heureux ou malheureux, c'est porter un jugement sur sa propre situation à un moment donné. Ou bien sur la situation d'un autre, mais alors avec le risque d'être contredit. « Il a tout pour être heureux », mais il ne l'est pas.  Les conditions de sa sécurité, de son confort, sa prospérité, ceux qui l'entourent, ses activités, etc., tout cela devrait ou pourrait le rendre heureux. S'il

Amartya Sen L’idée de Justice L’auteur défend la thèse selon laquelle il est inutile (voire impossible) de vouloir déterminer un institutionnalisme transcendantal (c’est-à-dire des institutions parfaitement justes pour créer un cadre dans lequel les membres de la société se conformeraient). Nous devons au contraire promouvoir la justice et éliminer les injustices pour atteindre une justice meilleure. Il n’existe pas de justice parfaite car tous les théoriciens de la justice (Rawls, Locke,

pas pourquoi on privilégierait l’intérêt fondamental queconstitue la liberté de son voisin, à l’intérêt fondamental qu’il a pourson bien-être. Au fond, pour éviter le problème de la hiérarchisationdes intérêts, il faudrait ou bien revenir à un utilitarisme du bien-êtrequi ne prend pas en compte la satisfaction d’autres intérêts, ou biendépasser l’utilitarisme pour établir des principes qui donnent lapriorité à la liberté. Or, d’un côté, Mill maintient le cadre utilitariste et,d’un autre, il refuse

marginale, débouchera sur une nouvelle branche de la théorie économique : l’économie du bien-être (welfarism). Cette discipline se détache de certaines hypothèses utilitaristes, comme l’utilité cardinale, pour passer à un utilitarisme des préférences et à la théorie du choix social. Mais l’utilitarisme apparemment trouve ses origines dans le courant philosophique anglo-saxon du 18e siècle qui s’opposaient aux auteurs français des lumières et plus précisément à Jean-Jacques

la justice équitable. En dépit de ces biens sociaux chaque personne détient une inviolabilité basée sur la justice qui ne peut être transgressé même au nom du bien être de l’ensemble de la société. Ceci fait intervenir l’impératif catégorique de Kant pour fonder l’interdiction de la perte de liberté des uns au détriment de l’avoir des biens par les autres. Dans le souci de rétablir la justice comme équité qui prône la liberté et l’égalité. Dans une autre manière, nous avons analysé l’essence de

cette morale (thèse soutenue par Kant) 8ème objection: l'utilitarisme est-il une morale de « l'intérêt »? Mill démonte par un exemple simple, ce qui est vulgairement reproché à l'utilitarisme en affirmant qu'elle n'est pas une morale de l'intérêt. Distinction de l'utile et de l'expédient. Les individus qui usent du mensonge entament la confiance qui pourtant est le fondement de la société, sans laquelle il n'est pas de bonheur possible. Cependant contrairement à Kant qui place la vérité comme axiome

épistémologique), qui va donc inscrire ce qu'il a fait en économie a travers un paysage bien plus large. Ceci nous pousse a essayer de comprendre comment ce projet va s'articuler autours de son œuvre économique. L’un de ses grands inspirateurs était Kant. Il va différencier les faits naturels (domaine de la physique, chimie, biologie), qui sont à l'origine des sciences de la nature, des faits qu'il appelle humanitaire, au sens ou la volonté de l'homme y est impliquée, et on appelait alors ces sciences

Comme l'a écrit le philosophe utilitariste Bentham (1748-1832), « le bonheur, c'est de consommer le plus grand nombre de bien matériels possible ». La définition de Bentham semblait annoncer avec un siècle et demi d'avance la naissance d'une société de consommation. La consommation des ménages, c'est-à-dire l'acquisition et l'utilisation par ceux-ci de biens et de services destinés à leur fournir une satisfaction, s'est installée comme mécanisme central des économies modernes. Elle semble s'être