L Esprit Scientifique Est Il Quelque Chose De Donnée

ce qui doit être atteint mais ce qui marche plus ou moins selon ce que l’homme peut connaître de la réalité. Mais alors comment l’homme pourrait-il dire quoique ce soit de vrai s’il ne présupposait pas la possibilité pour la raison d’atteindre quelque chose de vrai ? Comment la connaissance pourrait-elle progresser si l’homme ne posait pas un acte de foi en la vérité ? En quoi la foi en la vérité est-elle la condition pour que la raison puisse atteindre cette vérité ?I ) La possibilité d’atteindre

connaissance. Elle consiste toujours en un faux savoir. Alors que le but d’un savoir c’est la vérité. Par conséquent une erreur est le contraire de la vérité. Par définition une erreur ne peut donc rien nous apprendre. Mais ne pouvons nous pas apprendre quelque chose de l’erreur trouvée. Nos erreurs ne nous révèlent rien d’assurées, une de possibilité, un risque de pouvoir encore nous tromper. En fait, pouvons nous apprendre de nos erreurs, que peuvent elles nous enseigner ? Toutes erreurs démasquées ne conduit

rendre maître de soi. Nous allons voir que la philosophie attache un sens spécifique à la notion de conscience, qui va bien au-delà de la conscience "critique" découverte par Socrate, et cela, à partir de Descartes. Mais avant d’ venir, abordons quelques exemples. y 1. 2. 3. 4. 5. "j’ pris conscience de cela en vieillissant" ai "la conscience est ce qui doit diriger nos actions" "sa conscience lui interdit d’ agir de cette façon" "il est totalement inconscient du danger" "l’ inconscient est

affirmer qu’il doute ! C/ Le scepticisme comme moment philosophique. Il était tout à fait possible de montrer que ce sujet pointait vers le sens profond de la démarche philosophique, qui consiste à chercher la vérité, tout en examinant toute chose selon une critique sévère. L’enjeu que l’on pourrait alors dessiner dans le fait de douter de tout consisterait alors à remettre en cause toutes nos opinions, de telle sorte que ce rejet des opinions fasse place à une recherche de la vérité qui ne

étymologie, la philosophie n'est pas la sagesse, mais un amour ou un désir de sagesse. Qu'en est-il donc de la philosophie, de son objet propre, de son domaine d'étude ? Ou encore : qu'est-ce qu'elle a à nous dire que ne saurait nous apprendre le scientifique ou le religieux ? Car enfin, la philosophie ne saurait présenter un intérêt qu'en restant utile, c'est-à-dire en offrant un savoir irremplaçable, irréductible à celui que proposent notamment les sciences. La philosophie dispose-t-elle alors d'un

un jugement objectivement conforme à la réalité. Un croyant peut même être intransigeant ou sectaire de son jugement : il n’accepte pas de critique quant à la vérité de ce qu’il croit. De la même façon, mais pour d’autres raisons, un savant, un scientifique ne remettra pas en doute une théorie largement prouvée. La différence réside dans la modalité de ce rapport à la vérité. La vérité du savoir exige la clarté, la cohérence, un caractère d’objectivité : elle est partagée par tous grâce à des démonstrations

tel qu'il a été vécu et parcouru par l'ensemble de l'humanité (réalité historique ) 2) la connaissance de ce passé -Plusieurs sens du mot sens :1. signification : être intelligible ; ne pas être absurde ;2. avoir une direction, être orienté vers quelque chose ;3. fin finale, finalité-Problématique :On doit donc se demander si l'histoire au sens de réalité historique (sens 1) a un sens , i.e., à la fois si on peut la comprendre, si elle est cohérente, et si elle est orientée vers une direction et une

ch 2 : La démonstration scientifique I/ Sortir de l’illusion de la perception spontanée : la connaissance scientifique A/ L’attitude scientifique n’est pas naturelle. 1°/ L’illusion de l’anthropomorphisme : le schéma historique de Comte 2°/ Bachelard : psychanalyse de la connaissance ou la nécessaire désillusion 1°/ Bachelard : la perception spontanée est un obstacle épistémologique 2°/ La connaissance scientifique exige une triple conversion 1°/ Rôle des instruments de mesure

pouvoir ontologique de partage entre ce qui est doué de sens et ce qui ne l'est pas dans une langue donnée, ce qui est pertinent ou non, et l'écart de certains vocables revient à faire comme s'ils n'existaient pas (cf. l'euphémisme >> en proférant un mot, on fait exister la chose que l'on nomme et en ne la nommant pas on la relègue dans l'inexistence). Pouvoir d'être et de néant du langage. « Si la chose tue est comme tuée, c'est bien la preuve que dire, c'est quasiment faire naître. » Ex de la langue

objective et scientifique), tout ce dont nous avons un savoir quelconque, ce que nous n’ignorons pas (comme on dit : « avoir connaissance de… » ou « avoir eu connaissance de… », pour signifier qu’on en a peut-être seulement entendu parler, ou qu’on l’a vu représenté), quels que soient le mode, la nature, la qualité, la sûreté de cette connaissance (indépendamment de son degré de vérité) ; et si, d’autre part, par « sens » (ou « sensibilité »), nous entendons la fonction de notre esprit qui nous met