L Indémontrable

superstitieux ne sert pas Dieu, il s'en sert. Il s'aime plus qu'il n'aime Dieu. Cependant : il n'y a pas d'espérance sans crainte et inversement. Ainsi, il n'y a ni religion pure ni superstition pure. Avoir la foi = tenir pour vrais des dogmes (énoncés indémontrables) (=/= savoir) « Voilà ce que c'est la foi; Dieu sensible au cœur, non à la raison »_Pascal. Est-il raisonnable de tenir pour vrais ces dogmes et, surtout, celui qui affirme l'existence de Dieu ? Foi et raison: est-il raisonnable de croire en

vérité d’une proposition en la faisant dépendre, par une suite continue d’inférences, d’une proposition déjà établie ou posée à titre d’hypothèse. En mathématiques, ces propositions initialement posées comme principes (points de départs comme tels indémontrables) du raisonnement démonstratif sont de trois ordres : axiomes, postulats, définitions. En philosophie, on ne partira pas d’axiomes car il n’y a pas, à proprement parler, d’axiomes philosophiques. Y a-t-il alors des postulats ? Pas au sens mathématique

religieuse. Comme l’écrivait Pascal, « c'est le coeur qui sent Dieu et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi, Dieu sensible au coeur non à la raison ». Aussi, la religion en tant que pur sentiment subjectif intérieur qui repose sur une foi indémontrable appartient au domaine de l’irrationnel qui ne peut être fondé rationnellement. De même, le fondement d’une religion repose sur des principes et des dogmes, des rites et pratiques qu’elle prescrit. La raison n’est pas convoquée pour ces prescriptions

et les laisse vivre. Chaque Homme doit pouvoir décider par lui-même s’il souhaite vivre ou non, voilà pourquoi la génération actuelle n’a pas le droit d’attenter à la vie, à la naissance d’une génération future. Pour nous, ceci est une vérité indémontrable, mais qui doit forcément être admise sans justification. En conclusion, Hans Jonas nous explique tout au long de ce texte pourquoi un nouvel impératif est essentiel pour répondre à l’avancée de la technique depuis les révolutions industrielles

réputation de César, rapportant qu’il aurait eu des relations sexuelles passives avec Nicomède, vice le plus méprisable aux yeux des Romains. Cette suspicion, qui peut être une lourde et classique plaisanterie entre soldats, plutôt qu’une réalité indémontrable, suivra César, depuis les commentaires insultants de ses adversaires jusqu’à son triomphe final[24]. Lors de la prise de Mytilène, César accomplit un exploit que les historiens ne précisent pas, mais qui lui vaut en récompense une couronne civique

longtemps (Qui sommes-nous? D’où venons-nous? Où allons-nous?). Même si ces réponses sont dites vraies, toute personne qui y réfléchira trouvera difficile de ne pas penser à une autre vérité parce que le discours religieux repose sur une croyance indémontrable. Par contre, les discours philosophique et scientifique ne peuvent pas répondre à toutes les questions. Cela laisse donc la porte ouverte à une autre sorte de «vérité». On parle ici plutôt de croyance et de foi que de vérité. Une démarche philosophique

démonstration apodictique est celui dont les prémisses et la conclusion sont nécessaires, ce qui suppose que la majeure et la mineure doivent être vraies, logiquement correctes, premières et immédiates ; de fait, les propositions premières sont indémontrables - car s'il fallait les démontrer, la recherche de l'enchaînement des causes irait à l'infini, et c'est en ce sens que la logique d'Aristote requiert la science pour être fondée. Cette formalisation du raisonnement comme art de la démonstration

personne elle-même ne trouve parfois pas les mots pour exprimer ce qu’elle ressent. Le sujet de l’amour, sentiment que tout le monde est amené à vivre un jour, est quant à lui bien plus complexe et parfois même indéfinissable ; il est littéralement indémontrable. Nous pensons tous que notre premier amour sera le dernier et que si celui-ci se brise, nous nous briserons avec. Or notre entourage nous met souvent en garde face à ce danger d’être malheureux mais nous préférons écouter notre instinct, notre

demander si la science n'est applicable qu'au domaine purement scientifique, se questionner sur les limites de cet ensemble d'enseignements et savoir si le fait de ne pouvoir démontrer scientifique un événement fait de lui un événement tout bonnement indémontrable, faux ? Il y a de ça quelques siècles, la technique n'était suffisamment développée pour permettre à la science de prouver ses théories, l'Homme se réfugiait dans la religion et les parasciences afin de trouver des réponses aux événements qu'il

caractériser la connaissance scientifique selon trois approches différentes: A: par son fondement: Ce fondement est un principe, et ce principe est celui du déterminisme. a:un principe, en l’occurrence, est une affirmation posée comme indubitable, indémontrable et fondamentale (l’équivalent d’un axiome dans le discours mathématique, remarquera CB lui-même). Pour ce dernier qui introduit ce principe en biologie il s’agit avant tout de faire pièce ou d’obvier aux résurgences ou aux insistances de la position