L Indémontrable

à des lois de manière mécanique, mais sans que l'on puisse affirmer qu'il y aurait une intention ou une intelligence à l'oeuvre. Une explication objective de la nature nous demande de renoncer à admettre des facteurs surnaturels ou indémontrables. Ainsi, la science nous conduit donc à nous méfier de notre tendance à projeter nos manières humaines de penser sur les phénomènes qui ne dépendent pas de nous. Pour SPINOZA, auteur de l'Ethique, ( 1677 ) et contemporain de la révolution scientifique

aux Galates. Selon Boudon, il faut comparer l’histoire de la morale à celle de la science puisque toute deux naissent d’un programme. Pour la science il faudrait « décrire le réel tel qu’il est » ; programme vague et vaste dont les valeurs sont indémontrables. Programme qui se réalise en permanence ensuite. Aussi, l’histoire de la morale procède de la même manière. Son programme est : « concevoir des institutions (au sens large ) permettant d’assurer au mieux le respect de la dignité de l’individu

classiques de notre société. En ce sens, René Descartes adopte dès la Renaissance la technique du « doute méthodique » pour concevoir le monde de façon tout à fait certaine, en démontrant chacune des vérités « évidentes » pour la société mais qui reste indémontrables. Son hypothèse fondatrice étant que rien n'existe, il commence par se convaincre que s'il était capable de s'interroger sur la propre existence de sa pensée, il pouvait être certain qu'elle-même existait d'où l'affirmation des Méditations Métaphysiques

différentes et vraisemblablement irréductibles l'une à l'autre. L'unicité d'une logique de constitution du monde se trouve ici mise en péril. Que tirer de ces deux apories, à savoir premièrement, du fait de ne pouvoir que poser l'existence indémontrable d'une logique de constitution du monde, deuxièmement, de l'apparente hétérogénéité de cette logique, au regard de la question qui a motivé notre réflexion ? Nous ne pouvons dire que ceci : si la constitution du monde est logique, cette logique

suite. Une idée en appelle une autre, sans fin. Comment arrêter ce jeu de renvoi ? Selon Aristote, la raison est aussi de savoir s’arrêter au plus probable, au vraisemblable, qui a lieu le plus souvent, et puisque les premiers principes sont indémontrables, la raison doit nous les offrir comme des éléments premiers. Or, on ne peut à la fois tenir une chose pour le même et l’autre, la tenir pour cause et pour effet, sans nous priver du même coup de la possibilité de la déterminer. –> conclusion

Editions du Seuil, 1996, pp. 433462. 69 Olivier BEAUD, La puissance de l’Etat, Léviathan, PUF, Paris, 1994, p. 21. 67 juridique. La controverse va porter justement sur le statut évolutif de cette norme (2) qui reste toujours indémontrable (1). 1- Une règle transcendantale indémontrable L’argument transcendantal de la norme fondamentale paraît le plus difficile à admettre dans la théorie kelsénienne. En effet, la conception de la science du droit dépend chez Kelsen d’une norme première présupposée, qui

1637. On disait la « conjecture de Fermat » (cela n’est pas démontrer). Démontrer en 1995, et c’est devenu le théorème de FERMAT-WILES. C’est une vérité qui résulte d’un processus. La science se distingue de la foi, qui admet des vérités indémontrables. La croyance fait interdiction de démontrer ce que l’on doit croire dans certaines religions. C’est une connaissance qui résulte de travail, d’un ensemble de règles… reconnu par la communauté des scientifiques. Les lois qui expliquent les

lorsque l'on voit les tragédies et les atrocités de l'histoire, ce qui ne suffit d'ailleurs pas pour réfuter sa thèse. Plus profondément la thèse leibnizienne repose sur l'existence d'un Dieu parfait et bon. Or cette existence est hypothétique, indémontrable. Nous le savons depuis Kant. Que faut-il alors penser dans une hypothèse athée ? 3) L'hypothèse athée. Pour l'athée, il n'est nulle création divine à l'origine du monde. La Nature n'est que le résultat du jeu des forces physiques et des lois

— Mais il n’y a pas d’éléphant ici rétorque le passant. — Vous voyez bien que ma méthode est efficace ! » Qu’y a-t-il derrière cette petite histoire ? Un modus ponens, pardi ! – 49 – Une autre logique Les stoïciens avaient accepté comme indémontrable cette structure logique de base. Et l’histoire du drapeau violet est construite sur une des deux erreurs de pensée que le modus ponens met en évidence9. Wittgenstein a raison. Une histoire drôle est sans doute plus percutante qu’une parabole, plus

Le cinquième chapitre reprend la question de la signification psychologique des représentations religieuses. Le sixième chapitre explique que la force interne des idées religieuses est l’illusion. Les idées religieuses sont des illusions indémontrables mais aussi irréfutables. Le septième chapitre analyse religion et ordre social. Freud y constate l’échec de la religion à apporter ce qu’elle prétend : bonheur, réconfort, soutien à la culture. Le huitième chapitre nous dit que la religion