L Indémontrable

nous permet d’établir qu’il est certainement un domaine rationnel aux fondements du principe du jugement de goût -que Kant qualifie de substrat suprasensible de l’humanité- et de nature à un assentiment universel mais néanmoins subjectif, donc indémontrable. Il nous reste donc à intuitionner le sens qui donne à vivre une signification des plus exaltantes, et à reconnaître que cette signification est probablement la plus adéquate en vue d’un assentiment universel des hommes, afin que nous soyons

attitude raisonnable est de suspendre son jugement. Toutefois sa conclusion n’est pas sans ambiguïtés puisqu’il soutient que la piété (le raisonnement de Déméa) et l’entreprise rationnelle aboutissent au même résultat : la nature de dieu est indémontrable, le problème est insoluble…ce n’est pourtant pas ce qu’affirmait Déméa, Philon souligne donc l’incohérence de ce dernier qui pensant démontrer infailliblement la perfection de dieu n’a fait que se contredire. [[[Les interlocuteurs vont désormais

lors de se révéler en homme raisonnable. Ce qui sous-tend l’idée du droit, c’est une définition a priori de l’homme comme volonté doté de raison, a priori, c’est à dire que le droit est originairement un impératif que l’on peut exposer, mais indémontrable, un principe nécessairement évident. Si le droit peut s’identifier à la morale c’est qu’ils constituent ensembles l’Ethique au sens de « doctrine des mœurs », c’est-à-dire l’ensemble des règles de conduite qui disciplinent l’action de l’homme

contingente puisqu’elle varie selon les pays. > Dans le domaine épistémologique. 1) En maths, on ne peut pas définir les premiers termes ni prouver les premières propositions. 2) La géométrie et les mathématiques vont fonder les axiomes qui sont indémontrables. 

Kant nous a montré qu'on peut penser les noumènes mais non les connaître. La science garderait donc le privilège du savoir et la pensée philosophique resterait certes, mais comme une simple spéculation assez inutile qui énonce des articles de foi indémontrables. C'est le cas surtout de la morale. La philosophie est aussi théorie critique des valeurs. La science expose des lois qui expliquent comment les choses se passent selon des relations de cause à effet et la philosophie énonce des règles c'est

même de produire des connaissances vraies et de discerner le vrai du faux implique logiquement le refus et la destruction des formes d’acquisition et d’adhésion au vrai qui caractérisent le préjugé ou du moins la transformation des présupposés indémontrables en postulats dans le cas de la déduction rationnelle, ou en hypothèse dans le cas de la démarche expérimentale. Il n’y a donc pas de bons préjugés, il n’y a que des présupposés qu’il est toujours bon d’examiner. 2) La valeur morale du préjugé

sera fortement influencé par la philosophie politique de Locke. Ils ont les mêmes préoccupations et leurs deux théories du contrat social reposent sur le même postulat : l’harmonie naturelle des volontés et des intérêts des individus. Ce postulat indémontrable est celui de l’individualisme libéral et de la démocratie. Locke et Rousseau ne s’accordent pas cependant sur leur conception du contrat lui-même, c’est-à-dire sur les moyens à mettre en oeuvre pour atteindre leur idéal politique. • L’état de

dans un empirisme réaliste où celle-ci serait la condition d’accès à une réalité supérieure (intelligible) ? Notons que dans une perspective réaliste où l’être précède le penser, l’existence du monde extérieure est une évidence, un principe indémontrable : “Revenons donc à la simplicité. Je pense est une évidence, mais ce n’est pas l’évidence première, et c’est pourquoi l’on n’aboutit à rien en en partant. Les choses sont est aussi une évidence, et la première de toutes, qui conduit d’une part

pour y démontrer les théorèmes de l’arithmétique élémentaire est incomplète, c’est-à-dire qu’il est possible d’y formuler des énoncés qui ne sont ni démontrables ni réfutables. Il existerait ainsi en mathématiques des énoncés vrais et pourtant indémontrables. La démonstration de ce théorème s’appuie sur une ingénieuse méthode permettant d’exprimer les énoncés du métalangage de l’arithmétique dans l’arithmétique elle-même.  Qu'est-ce qu'une révolution scientifique? Paradigmes et discontinuités en

Einstein n’était pas sans savoir que les instruments de son époque ne pouvaient la confirmer ou l’infirmer. Au moins, le scientifique (ici la personne Einstein) s’est donc passé de l’expérimentation. Ce faisant, il pose une prédiction qu’il sait indémontrable et que rien n’indique qu’elle sera démontrable un jour. Si les instruments d’astrophysique permettent aujourd’hui l’observation des trous noirs, et ainsi des ondes gravitationnelles, il s’agissait là pour Einstein que d’une pure spéculation. Le