L Indémontrable

d’un anti-intellectualisme primaire (gens qui se vantent de ne rien savoir). CONCLUSION Il y a une revanche du valet sur son maître. Il a un complexe d’infériorité (ignorant). III] Pourquoi sont-ils inefficaces ? Postulat : principe indémontrable mais qui paraît incontestable à l’esprit de celui qui l’a. A partir de cela, sa démonstration ne peut qu’échouer : Sganarelle ne peut pas argumenter alors il affirme et impose. Il se rend compte de la faillite de son raisonnement : il s’interrompt

quelque chose de neuf serait apparu et que le neuf serait engendré à partir de rien. Ce qui est impossible, car cela contredirait le postulat voulant que « L’être ne peut naître du non-être » et ce serait irrationnel. * Postulat : principe indémontrable qui paraît incontestable, au fondement d’une démonstration. PR1 * Principe : « Proposition première, posée et non déduite (dans un système déductif donné). » PR1 Le matérialisme de Démocrite d'Abdère (environ 460-370 avant J.-C.) « Je préfère

véracité de l’hypothèse du continu ne se pose jamais). Naturellement, on peut aussi définir : Hypothèse généralisée du Continu : On a 2ℵα = ℵα+1 pour tout ordinal α. (On sait que l’hypothèse généralisée du continu est irréfutable. Elle est évidemment indémontrable, puisque déjà la simple hypothèse du continu l’est.) 11 7 Interlude : la cofinalité des cardinaux Nous avons signalé que toute suite à valeurs dans ω1 est bornée16 . En revanche, le cardinal ℵω , bien que supérieur à ℵ1 , ne vérifie

que nous apercevons clairement et distinctement » (René Descartes, Principes de la philosophie, 1644) THEORIE ET EXPERIENCE; I] Définitions- Axiome : du grec axiõma, prix, valeur, estime. C'est, au sens mathématique moderne, une proposition indémontrable, point de départ d'une théorie déductive. Ce terme d'axiome regroupe les anciens axiomes (principes premiers, non démontrables), les postulats et les définitions.- Connaissance : du latin cognito, action d'apprendre à connaitre. C'est l'acte par

| | | | |- Précaire |- Principe indémontrable admis comme base de démonstration. | | | | |- Une prérogative

apparences de la rigueur. Le critère ultime de la vérité en effet n’est pas la démonstration, mais l’évidence. C’est elle qui en définitive vaut par elle-même. Toute démonstration s’appuie sur des principes, mais parmi ceux-ci un certain nombre sont indémontrables et n’ont pas besoin d’être démontrés : ils sont par eux-mêmes évidents. Tel est le cas des principes premiers (par exemple : ce qui est, est) qui sont donnés à l’esprit dans une intuition qui ne laisse place ni au doute, ni à l’hésitation.

démontrées dans la démonstration, sont donc déterminables librement, n’étant liées à rien qui les précèderait ? Cependant, si les hypothèses sont comme les gonds fixes qui permettent à la démonstration de tourner, ne sont-elles pas elles-mêmes indémontrables, en tant que tenter de les démontrer nous ramènerait à de poser nouvelles hypothèses non-démontrées, et par extension, au trilemme d’Agrippa ? Ne pourrions-nous pas cependant tout démontrer, mais morceau par morceau, comme dans l’inspection du

démontrer un énoncé, il faut partir de prémices et utiliser des énoncés déjà connus, mais en toute rigueur il faudrait démontrer ces derniers, et pour cela on a besoin d’autres postulats de départ…jusqu’à ce que l’on rencontre des propositions indémontrables (axiomes, principes). La raison ne peut pas dépasser elle-même cette limite, mais une autre peut le faire : l’intuition. 3) L’intuition Ses pouvoirs : au sens courant = prémonition du futur ou capacité à deviner les pensées et états intérieurs

reconnus par le groupe comme intangibles. Poser Dieu ou un athéisme rationnel comme fondement de l'éthique d'une société ressortit d'un acte de foi équivalent en raison, car l'existence ou la non existence de Dieu sont des propositions également indémontrables. Toute société s'organise ainsi sur un discours, un système d'affirmations dont elle attend que ses membres y adhèrent. En effet les conséquences de ce système définissent, à travers les règles qui en découlent, le sacré et le profane, l'organisation

des valeurs. Grâce au traité de Vitruve, établir que sept de ces valeurs sont vieilles d’au moins 2000 ans ne présente aucune difficulté 6. Puis la discussion s’engage sur leur présence continue au fil de l’histoire. Mais cette continuité est indémontrable et toute tentative de surmonter cette impossibilité par l’accumulation de matériau historique aurait été vaine. La solution adoptée repose sur le caractère falsifiable de la thèse avancée : c’est à la critique d’opposer une exception. Pour convaincre