La Création Artistique Et Le Génie Kant

ineffable car elle est différente du langage articulé. La musique incarne une réalité surnaturelle car elle est faite de sons et d’accords qui n’existent pas dans la nature. Cependant les anciens mettaient la musique en rapport avec les dieux. Alors que Kant s’oppose fortement. La musique demeure un art « primitif » dans la mesure où elle n’a pas acquis de l’autonomie. L’art « primitif » est considéré comme « naïf ». Par manque de moyens techniques, les peuples sans écriture ne parviennent pas à représenter

celles de l'artisan qui demeurent artisanales. En effet, au 18e siècle, on parle désormais de Beaux-Arts pour désigner exclusivement les productions de l’artiste. L’artiste n’est plus alors un artisan particulièrement habile mais un homme doué de génie et capable de créer un inédit porteur de sens. Le savoir-faire de l'artiste n'obéit pas à des règles précises, il ne s'agit pas de suivre des mouvements. L'artisan, au contraire, utilise des techniques qui reposent sur un savoir-faire longuement transmis

libre ? Sous qu’elle condition ? Est-ce la liberté qu’il s’approprie qui le rend artiste ou bien l’inverse ? Un artiste est celui qui exerce les beaux-arts, qui exprime le beau, il transforme le réel par la création d’une œuvre d’art. Or dans notre analyse, nous ne parlons pas d’art mais d’une création de soi, car le mot artiste est associé à l’existence et non pas à l’art. Un artiste est généralement en retrait de la société, il est marginal, d’ailleurs, un être étant responsable de lui même qui affirme

différente des autres et qu’elle est une création des Grecs et non une simple diffusion : elle a donc permis un questionnement infini, qui est encore présent aujourd’hui. La preuve est que cette philosophie s’est spécialisée au cours du temps en différents domaines, eux même se spécialisant tant le champ des connaissances est vaste. Au contraire, la philosophie orientale est restée en vase clos, ce qui fait qu’elle est limitée. TEXTE 6 p.393 : Kant est un philosophe du XVIII°siècle, pour

sous la forme d'une philosophie de l'action ou encore d'une esthétique des passions, quelle place l'homme peut-il et doit-il leur accorder ? Une science des passions, au sens d'un bon usage, est-elle possible? Nous verrons d'abord que , de Platon à Kant, les ennemis de la passions ont été nombreux, la condamnant au nom de la vérité, de la sagesse, de la liberté et de la dignité humaine. Et pour le comprendre nous nous attacherons à expliquer les liens entre passion et désir, passion et action, passion

sont les démonstrations elles-mêmes », Spinoza, Éthique, V, 23, scolie). La démonstration, loin de s’opposer à l’intuition, la présuppose au contraire : « Seule une preuve apodictique, en tant qu’elle est intuitive, peut s’appeler démonstration » (Kant, Critique de la raison pure, méthodologie, 1re section). Y a-t-il cependant de telles démonstrations dans les sciences ? Sont-elles réellement capables de nous procurer des vérités authentiquement démontrées ? Et si ce n’est pas le cas, peut-on

motivations. Nous allons donc tenter d’y apporter des réponses dans notre raisonnement. Dans un premier temps nous allons nous intéresser aux motivations psychiques de la danse; puis dans une seconde partie nous verrons les motivations d’ordre artistique et esthétique ; et enfin nous verrons que l’on peut tout simplement danser pour soi. 1. Motivations psychiques de la danse a) Nous dansons depuis la nuit des temps Il est impossible de préciser à quelle époque l’être humain a commencé

Art, culture, société. Dans le cadre de ce cours, les étudiants vont acquérir des connaissances utiles pour la compréhension des principales approches théoriques de la culture et des pratiques artistiques en sciences sociales et en sciences humaines. L’objectif principal du cours est que les étudiants commencent à pouvoir s’orienter de manière informée et pertinente au sein des sciences sociales et humaines au sujet de l’art, la culture et la société. Cela passe par l’acquisition de savoirs conceptuels

peut-être même de sentir et de penser. L’image empêche t’elle de présenter à la pensée une occasion de réfléchir, peut-être nous désapprend-t-elle à penser en ce substituant au concept ? L’image n’a pas toujours les moyens de son ambition : ni création, ni vraie imitation : elle déforme le réel. Elle unit ce que la raison sépare : apparence et réalité. Idée et affect. Etre et paraître. 3) Illustrations On peut considérer les courants religieux ayant proscrit l’usage de l’image, pour la raison

contradiction avec elle-même, et (comme le dit Leibniz) ce qui est non-contradictoire indique (voire démontre) ce qui est possible mais non pas ce qui est réel et existant ; seule l’expérience sensible peut montrer ce qui existe réellement. On peut ainsi (avec Kant) distinguer ce qu’est penser et ce qu’est connaître : penser est l’activité de l’esprit qui raisonne aussi rigoureusement que possible, c’est-à-dire enchaîne les représentations (les idées, les énoncés) en veillant à ne pas se contredire (et en le