La Devolution Successorale

donations concernées par le rapport successoral sont, par application de l'article 843 du Code Civil, celles consenties en avancement de part successorale. En effet, le caractère imprimé de cette donation a pour effet de rompre l'équilibre que provisoirement. L'opération de rapport, consistant à rappotrer la valeur de la donation à la masse à partager, permet de rétablir l'égalité qui fût provisoirement rompue. Toute donation est présumée en avancement de part successorale donc rapportable à moins que le

d'indisponibilité de la couronne par Louis XIV -L’édit de Marly de juillet 1714 : la reconnaissance de la vocation successorale de bâtards légitimés. -Une violation confirmée par la Déclaration du 23 mai 1715 accordant aux bâtards légitimés la qualité de princes du sang

affirmait ainsi « res mobilis, res vilis ». Fondement Sociologique de la distinction: Le régime devait permettre de les conserver au maximum dans les familles nobles qui les possédaient, les Biens mobiliers devant seuls subir les saisies dévolutions successorales en dehors de la famille...

920611280244930 V6.4 OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES • • Maîtriser les régimes successoraux du particulier. Mettre en pratique des acquis. Travaux préparatoires ■ SAVOIRS ET RECHERCHES • U3-2 Droit général et bancaire : « La connaissance du client » : les régimes matrimoniaux, le PActe Civil de Solidarité (PACS), le concubinage et la transmission de patrimoine (successions, libéralités). Connaître les règles de dévolution successorale. • U5-A-Approche globale-BQ1-SA04-BQ2-2-SA04-AP.doc 092061128006ca11

économique, la continuité d’un nom, d’un culte, d’une propriété. Ainsi en était-il chez les Romains, où la famille est fondée sur l’autorité du pater familias, seul apte à diriger la domus et à assurer le culte sacré des ancêtres. Cette conception successorale n’est pas absente du Code Napoléon. En France, durant le Moyen Age, on trouve des manifestations sporadiques de l’adoption, notamment en Provence, jusqu’à la fin du XVIème siècle. Le but est double : unir des biens et des personnes liées d’affection

transmission mais l’objet de la transmission qui est visée. On parle parfois, dans ce cas, plutôt que de succession, d’hérédité ou d’héritage. C’est ici le premier sens que l’on va adopter. Dans notre introduction, on va étudier différents modèles successoraux concevables. Le législateur doit en effet procéder à un double choix. Au principal, il doit choisir entre succession publique et succession privée. Subsidiairement, en cas de succession privée, il doit choisir entre succession légale et succession

acquis, avec ses propres deniers, une ruine et un grand parc dans le Vercors pour le prix de 38 000 € ; pour sa rénovation, il disposait d’une somme de 150 000 € provenant d’une donation que Baptiste LAMY lui avait consentie en avancement de part successorale. En 2004, au jour du décès de Hippolyte LAMY, cet immeuble transformé en relais château a été estimé à 938 000 €. La plus value doit être répartie, à égale valeur, entre les sommes investies, d’une part, et les travaux de conception et de mise

DISSERTATION : LA DÉVOLUTION DE LA COURONNE DE FRANCE AU DÉBUT DU XIVème SIÈCLE « Toute convention doit d’abord régler la dévolution du pouvoir, soustraire celui-ci à une compétition génératrice d’anarchie ». L’évolution du mot « couronne » montre les progrès dans la réflexion sur le pouvoir. En effet, jusqu’au XIIème siècle ce terme désigne simplement l’objet physique. Par la suite la couronne a commencé à prendre un sens plus abstrait, désignant l’ensemble des prérogatives royales. On parle

dynastie mérovingienne résulte des conflits provoqués par les successeurs royaux. Cette transformation soulève la question de la dévolution du royaume à la mort du roi. Les descendants de Clovis, vont appliqués à ce problème la coutume franque, le partage de la terre paternel entre les fils. Chacun des fils légitime du roi se voit confié une part du royaume. Les partages successoraux créent une situation particulière qui heurte la conscience de l'unité du royaume des francs et attise les rivalités au sein

l’idée que l’héritier est le continuateur de la personne du défunt. Il vient en lieu et place de ce dernier. Il y a en effet un principe de confusion des patrimoines, l’héritier ayant le même patrimoine que le défunt ce qui explique que les dettes successorales puisse être payées sur le patrimoine personnel de l’héritier. Cela amène à un certain particularisme dans les transmissions : la transmission du patrimoine pour les français n’est transmissible qu’à cause de mort, ce qui explique que la donation