La Kula

ressentir, c’est l’intimité linguistique. Pour Malinowski, un terme peut avoir de nombreux sens différents, et ceci peut être à l’origine de grandes confusions. Comprendre la relation des Nuer avec leur bétail, de même que le rapport des trobriandais à la Kula, sont essentiels car ancrés dans le mythe et régis par des règles rigoureuses. Cette intimité spirituelle ne peut donc être appréhendé que lors d’une observation « in vivo » et « in situ ». C’est dans l’intimité que se forge la confiance, les conversations

scientificité après l'évolutionnisme. Kula : Le KULA est un vaste système d'échange entre plusieurs îles Dimension politiques, commerciales Ce qu'ils s'échangent sont des objets dotés de valeurs, colliers de coquillages & des brassards de coquillages. Ces objets de valeurs qui n'ont pas de prix vont être échangés, ce ne sont pas des marchandises. Ils n'ont aucunes utilité pratique. Au début du 20ème siècle, le troc peut être un échange marchand. Film sur le KULA en 71. Processus de deuil. Tradition

Île. C'est ce système d'échange - la Kula - que je me propose de décrire dans ce livre, et on verra qu'il s'agit d'un phénomène économique d'une valeur théorique considérable. Il paraît exercer une action profonde sur la vie des indigènes qui y participent, et eux-mêmes ont pleine conscience de son importance, car leurs idées, leurs ambitions, leurs désirs et leurs vanités en dépendent dans une large mesure. II Avant de procéder à la description de la Kula, il serait bon de dire un mot des méthodes

L’exemple d’observation ethnographique la plus efficiente est sans doute celle de Bronislaw Malinowski (1879-1942) à travers la « Kula ». La kula constitue par ailleurs le modèle du phénomène social total, c’est un échange d’objets d’îles en îles dans un sens précis : don et contre don (obligation de recevoir et de donner). On peut comprendre les sociétés dans leur globalité. La kula des Triobriand (îles) a été observé par Malinowski entre 1915 et 1918, cela consiste en une circulation entre différents tribus

puisse la faire en nous conviant littéralement à sa méthode de recherche et à tout ce qu’il met en œuvre. Il s’agit là d’une sorte d’enseignement à l’enquête ethnologique, à la manière de procéder. Il nous dit comment il a pu mener son travail sur la KULA. Au delà du livre, il cherche à ce que le lecteur crée sa propre opinion et prenne du recul. Il s’agit pour Malinowski d’agir avec sincérité fasse a son lecteur. |Question soulevées par le texte :

destruction indéfinie. 2ème exemple : La kula qu’on observe dans les iles Taurillon. La kula représente un double cercle de transaction au cours desquelles on instaure des relations statutaire stable. Les habitants de ces iles sont de riches pécheurs, des commerçants et des navigateurs qui s’échangent des choses précieuses appelé Vaygu’a. Dans un sens les Mawalys circulent d’est en ouest alors que les Soulava voyagent d’est en ouest. L’enjeu de la kula n’est pas la reconnaissance d’un chef mais

nos sociétés, le don a réputation de gratuité et de désintéressement, cependant Marcel Mauss nous explique que le don suppose des intérêts, il est un contrat social. Marcel Mauss nous parle de ce qu’il appelle le fait social totale, le système de la Kula a cela de très particulier qu’il ne constitue pas un échange de biens utilitaires, mais d’objets de valeur, dont l’acquisition est entourée de nombreuses règles. Ces objets, difficiles à obtenir ne restent pourtant pas longtemps en la possession du

crabe de terre), en présentant à celui-ci un de ces vaygu'a, un de ces objets précieux, ornement, talisman et richesse à la fois, qui servent aux échanges du kula. Ce don a une action directe sur l'esprit de cet esprit 2. D'autre part, lors de la fête des mila-mila 3, potlatch en l'honneur des morts, les deux sortes de vaygu'a, ceux du kula et ceux que M. Malinowski appelle pour la première fois 4 les « vaygu'a permanents », sont exposés et offerts aux esprits sur une plate-forme identique à celle

occidental, qui est un livre fondateur de l’ethnologie moderne, forge la notoriété de Malinowski, grâce à sa méthode ethnologique (particulière pour l’époque) : l’observation participante, et grâce à la découverte d’un système économique original la Kula. A l’intérieur de cet ouvrage et plus particulièrement dans l’introduction, Malinowski se demande quelles sont les démarches à utiliser afin d’effectuer une analyse anthropologique la plus précise et scientifique possible. Après avoir brièvement

Aspects sociologiques du don Le don n'est pas un acte d'échange de valeurs puisque le receveur n'est pas tenu de rendre le don ou sa contrepartie en valeur. La valeur des dons ne rentre pas directement en compte dans ce système de commerce (Kula). Historiquement, on peut différencier trois sortes de don / contre-don [4]: 1. L'échange rituel : il s'agit alors d'honorer des puissances avec l'espoir d'obtenir des faveurs terrestres ou la clémence des dieux. 2. L'échange intercommunautaire