La Kula

parce que jamais le profit n'en rembourserait la dépense. b) - Le marché n’est pas universellement institué 1 - La Kula est pratiquée en Mélanésie, notamment par les habitants des îles Tobriand, au large de la Nouvelle-Guinée. Elle correspond à un système d’échanges cérémoniels de biens, sous forme de dons cir- culaires ( “kula” ) très codifiés. La kula se pratique ainsi : les habitants d’une île A partent en pirogue vers une île B amie. Ils emportent avec eux quelques cadeaux sans

lui-même dans cet ouvrage sur les Tobriandais aborigènes d’Australiesa méthode d’observation participante. Paru en 1922, le livre qui résultera de cette expérience peu commune pour l’époque,  Les hommes trobriandais, observe Malinowski, pratiquent la kula, un système codifié d’échanges symboliques (des brassards et colliers de coquillages) qui donne lieu à des expéditions maritimes permettant de relier une vingtaine d’îles éloignées et quelques milliers de personnes. Dans un délai de deux à dix ans

fondateur de la technique de l’observation participante. On réalise qu’il a développé cette technique car il a été forcé de rester en Mélanésie lors de la deuxième guerre mondiale. Dans son ouvrage il va principalement se centrer sur l’institution de la Kula, qui est le système d’échange symbolique de cette population. Les Trobriandais sont une population exogame (les mariages se font à l’extérieur du clan) avec une faible différenciation sociale mais qui possède tout de même une certaine hiérarchie. La

TD introduction à l’anthropologie Les Argonautes du Pacifique Occidental, B. Malinowski, 1922. Dans son œuvre Les Argonautes du Pacifique Occidental, Malinowski se propose d’étudier la Kula, un système d’échanges de biens n’ayant aucune valeur économique pratiquée à l’est de la Nouvelle Guinée entre des tribus n’ayant pas la même culture et ne parlant pas la même langue. Les biens échangés sont des colliers (soulava) et des bracelets de coquillages (mwali), et n’ont aucune valeur monétaire mais

nombreuses sociétés primitives. En effet, l’économie primitive va apparaître composé (comme toute les autres économies) de secteurs distincts dont l’un est tourné vers des activités de subsistance et l’autre vers des activités de prestiges ( comme la Kula et le Potlache. I. Les Sociétés Baruya Les Baruya, forment un groupe d’environs 1500 individus réparti dans une douzaine de villages et d’hameaux. Par la langue, la culture matérielle et l’organisation sociales, ils appartiennent à un

une forme particulière d’échange ? Marcel Mauss distingue le don comme une forme d’échange fondamental dans les sociétés traditionnelles et qui tend à disparaitre dans les sociétés marchandes modernes. Il distingue deux types de don : potlasch et kula. Potlasch concerne les tributs indiennes, il passe par une première phase qui est une phase d’accumulation : une tribut va accumuler un certain nombre de bien considéré dans la société donné comme prestigieux (alimentation, bouclier flèches avec matériaux

s'avèrent nécessaires à la condition humaine pour garantir sa liberté. On s'intéresse en premier lieu à Malinowski, éthnologue qui s'est intéressé aux aborigènes et tribues du Pacifique. Il a mis en avant un type d'échange bien spécifique nomé La Kula qui est uniquement à dimension symbolique. Il a pour but d'unir les Hommes dans la paix, au sein d'une communauté et de créer des relations durables, fortes et intenses qui s'inscrivent dans la spiritualité. Dans nos sociétés contemporaines, les exemples

des récoltes plus importantes que pour leurs simple survie il y a de nombreux échange , ils y consacrent beaucoup de temps il échangent des biens « inutils » car ils éprouvent un plaisir considérable a posséder ces objet (colliers bracelet de la kula) leurs économie ne se limitent donc pas au commerce des sauvages : cela ne se reduit pas a un troc fait ponctuellement sous l’effet du manque et de la misere. 2)le dons et l’échange économique Marcel Mauss (1872/1950) fondateur de l’éthno en France

naturelle qui s’impose aux sociétés leur permettant d’assurer une certaine cohésion sociale. Or, Marcel Mauss, dans Essai sur le don, décrit des systèmes d’échange sans logique marchande. En effet, dans certaines sociétés primitives des iles Trobriand, la kula est une forme pacifique basée sur le don où s’échange des choses précieuses entre des individus pour établir ou renforcer durablement des liens sociaux. Le potlatch, dans les sociétés amérindiennes, est un système de don entre des tribus qui, lors

son contrat social.) Le mouvement oblatif : Dans toute société, il se pratique des échanges de dons qui sont une façon de s’engager envers autrui et de lier autrui à soi. Exemple : le Potlatch chez les amérindiens de la Côte Ouest du Canada ou la Kula chez les mélanésiens. 5. Ethnocentrisme et relativité des cultures Les cultures varient et elles évoluent. Mais rien ne permet de supposer que telle ou telle forme culturelle serait préférable à telle autre, et encore moins que les formes culturelles