La Liberté Chez Aristote

susciter chez autrui du respect à notre égard par nos bonnes manières (dissimulation de ce qui pourrait éveiller du mépris) ». Il s’agit donc des efforts que chaque individu fait pour cacher ce qu’il a de trop intime ou au demeurant critiquable, pour se rendre respectable et digne de ce qui est bon. La norme sociale de bonne conduite se trouve donc dans la modération, la continence, le refoulement conscient du mauvais acte, de l’acte préjudiciable pour la société. Même si pour Aristote il s’agit

condition que l'on regarde la Nature elle-même, comme un agencement constants de moyens en vue de fins. Dans une interprétation finaliste de la Nature, il devrait y avoir une explication naturelle de l’existence des sociétés humaines. Dans l’Antiquité, Aristote partait du principe que la société humaine est aussi naturelle que la société animale. L’homme par nature un animal politique. Le lien entre les hommes est d’abord celui que tissent les besoins et c’est en fonction de la complexifications des besoins

père, exempt des soins qu’ils devaient aux enfants, rentrent tous également dans l’indépendance. S’ils continuent de rester unis, ce n’est plus naturellement, c’est volontairement, et la famille elle-même ne se maintient que par convention. Cette liberté commune est une conséquence de la nature de l’homme. Sa première loi est de veiller à sa propre conservation, ses premiers soins sont ceux qu’il se doit à lui-même, et, sitôt qu’il est en âge de raison, lui seul étant juge des moyens propres à se

Le résultat de l’union de la forme (genre humain) et de la matière (corps humain) = individus tous différents les uns des autres. Métaphore érotique et amoureuse (ni une chute comme chez Platon, ni un viol). Les théologiens vont donner une importance considérable à Aristote car il regarde avec bienveillance la matière qui est bonne selon la création divine. Réhabilitation de la matière. Régularité dans le monde car : Puissance = indéterminé + aptitude

mesure où les citoyens n’ont pas le droit de se faire plaisir si cela n’est pas compatible avec les textes religieux ou plus précisément avec l’interprétation que l’on en fait, même si ces petits plaisirs de la vie ne représentent aucune atteinte à la liberté d’autrui. Ce qui rejoint la thèse d’Epicure qui stipule que le plaisir n’est possible que si l’homme s’affranchit de toute pression psychologique et morale liée au dogme religieux (la peur des dieux, le jugement dernier etc.) Donc, si pour se faire

avait 700 cités. Chaque cité va avoir son propre peuple, sa propre organisation, ses propres institutions politiques et chaque cité va être indépendante et souveraine par rapport aux autres cités du monde grec. La cité grec est une cité fermé. Aristote pense que la vie au sein de la cité est "une nécessité naturelle". L’avènement de la vie au sein de la cité est dont un phénomène naturel, quasiment physique et spécifiquement humain. Il y a une volonté des individus de se placer sous une loi commune

sophismes soient énoncés dans certains dialogues sans que Socrate ne s'en offusque. La philosophie se développe alors suivant plusieurs domaines d'étude, comme une méditation sur la nature, l'âme humaine, l'éthique, la politique, et la connaissance. Aristote, élève de Platon, poursuivra et contredira parfois ces recherches et jettera les bases de plusieurs sciences, comme la logique (science du raisonnement) et la zoologie (étude des espèces animales). Dès son origine grecque, la philosophie a donc partie

confondre entièrement les deux notions, le droit relève uniquement de la religion. Les dieux sont à l’origine du droit et le contenu du droit est une prescription d’ordre religieux. Similitude dans le contenu. Situation que l’on retrouve en Mésopotamie, chez les Hébreux et dans le royaume égyptien. - en Grèce et à Rome il n’y a pas de confusion entre le droit et la religion, il est seulement relier à celle-ci. Notions également que les grecs ont été précurseurs de l’autonomie du droit vis-à-vis de la

« réalité sociale » et « théorie active de la société ». cela signifie donc que le droit ne peut être envisagé purement et simplement comme moyen ou appareil idéologique au mains des plus puissants qui cacherait sous l’apparence de l’égalité et de la liberté des formes de domination inavouées. Le droit voisine toujours avec la justice, fût-ce sous la forme d’une apparence, d’un faux semblant : même les procès staliniens devaient donner l’apparence de procès  « justes », c‘est-à-dire régis par l’idéal

elle: il est parfois justifié d’être mauvais, car le bien peut conduire à l’échec et le mal peut égaler la réussite; il faut savoir manipuler les apparences et agir selon la vérité effective sans que cela ne se sente; il ne faut pas créer d’attentes chez les autres; il vaut mieux être craint et il ne faut faire confiance qu’à soi-même. Machiavel aurait vu en Iago l’essence d’une bonne vertu, car ce dernier agit pour lui-même en dépit de toute morale, et ce, sous une vérité apparente où personne ne