La Liberté Chez Aristote

Nanterre Service d'enseignement À distance Bâtiment E - 2ème étage 200, Avenue de la République 92001 NANTERRE CEDEX Tel : 01.40.97.76.18 1er envoi (15-10-2006) Nombre de pages : 41 Matière : PHILOSOPHIE L1 E.C. : LLPHI111 Philosophie ancienne 1 Aristote. L'âme et l'intellect 1ère partie M. BRENET Jean-Baptiste Cours complet 1 devoir : - Devoir facultatif n° 1 à remettre le 15/01/2007 - Sujet p. 2 du polycopié. Nom et adresse du correcteur : BRENET Jean-Baptiste 3 rue des Goncourt 75011 PARIS Rappels

l’environnement dans lequel un auteur produit une œuvre politique, rarement les œuvres politiques sont écrites dans une totale liberté de pensée. Il faudra replacer des œuvres dans leur pensées car elles sont connotées. Il faudra donc se replacer dans le contexte de l’auteur, les comprendre tel que l’auteur les a comprises. Par exemple le mot d’état de nature ne veut pas dire la même chose chez Hobbs que rousseau. Il faut apprendre à développer notre sens critique. Il faut digérer ces idées afin de nous faire

écrit par Ricœur. Double qualité de cette approche : - une attitude modeste face à la complexité et au mystère des choses et donc du droit. - Curiosité, capacité d’étonnement, une capacité qui exprime bien le mot grec « thaumazein » Ce que dit Aristote « c’est l’émerveillement qui poussa des hommes à philosopher, ils s’étonnèrent d’abord des choses auxquels ils se heurtèrent puis ils allèrent plus loin et se posèrent des questions concernant les phases de la lune, le mouvement du soleil et des

de leurs compréhensions afin de trouver la vérité. C’est une discipline qui veut expliquer la totalité des choses, c’est-à-dire toute la réalité et non une partie, mais une explication purement rationnelle selon l’argument de la raison. Comme dit Aristote, son origine se trouve dans l’étonnement face à ce qu’on ne connait pas et elle est l’effort pour se libérer de l’ignorance. La Philosophie comme étant la mère de toutes les sciences, vient de deux mots grecs : philos qui signifie ami ou amour

les êtres de la nature ont une sorte de devoir à accomplir. Si la graine était consciente, elle ressentirait le fait de devenir fleur comme son devoir, mais ce n’est pas le cas ; elle n’a la liberté pas de faire des choix pour réaliser sa nature : elle sera ce qu’elle doit être. L’homme lui dispose de liberté en ce sens qu’il peut très bien refuser d’accomplir sa nature, devenir un être dépravé, mauvais. Par exemple, le véritable bonheur, pour les sages, c’est la réalisation de son âme, de sa nature

domaine concerné, l’appartenance a telle ou telle catégorie sociale n’entre pas en ligne de compte. D’ailleurs, la pauvreté n’empêche pas un homme capable, d’être au service de l’État, quelle que soit l’obscurité de sa condition. Nous pratiquons la liberté non seulement dans notre conduite politique mais aussi dans la vie quotidienne où nous restons ouverts aux autres […]. Malgré cette tolérance qui règle nos relations privées, dans le domaine public, nous craignons d’agir illégalement, car nous

rang. Le despotisme de la crainte = c'est la peur, un sentiment élémentaire et infrapolitique. Démocratie et aristocratie : 2 modalités d'un même régime, le régime républicain (distinction faite par Aristote) et qui se distinguent de la monarchie. Montesquieu s'appuie beaucoup sur Aristote notamment dans ces premiers ouvrages. ° La morphologie sociale : Une république doit rester un petit territoire, un grand empire doit avoir une autorité despotique et la monarchie doit se situer entre

paraissent se contredire sur la nature individualiste ou sociale de l’homme : Aristote estime que l’homme est un animal social, Pascal au contraire que l’homme est seul (et que les autres n’y font rien) et Rousseau affirme que la société corrompt l’âme humaine. La biologie paraît aller dans le sens d’Aristote : certaines parties du cerveau humain régissant nos relations avec les autres humains sont beaucoup plus développées que chez les animaux. Inversement, la psychologie montre que l’homme est poussé

philosophie peut être influencée par l’état social où elle s’exerce. Si, chez les philosophes grecs, le travail est jugé indigne de l’homme véritable, c’est sans doute parce que seuls les esclaves en sont chargés. Lorsque Platon détermine les trois catégories (philosophes-dirigeants, soldats, artisans) de sa cité juste, il leur adjoint une population d’esclaves dont il précise seulement qu’ils ne sauraient être grecs. Et pour Aristote, l’esclave n’est rien de plus qu’un « outil animé », comparable à un

et le droit Introduction 2 I. Droit naturel et droit positif 2 A. La diversité des lois positives 2 B. L’idée de droit naturel 3 1. L’exemple d’Antigone 3 2. Il y a une justice naturelle au-dessus des lois particulières (Aristote) 4 3. La philosophie du droit naturel (Locke, Rousseau) 5 4. Les droits de l’homme 6 C. La critique du droit naturel 7 1. La critique des droits de l’homme (Marx) 7 2. Il n’y a pas de justice avant la loi (Epicure, Spinoza